WE Charity intente une action en justice contre la CBC pour diffamation en s'appuyant sur une avalanche de preuves English
WASHINGTON, le 9 févr. 2022 /CNW/ - WE Charity a entamé une action en justice contre la CBC en réaction à une série de reportages inexacts et mensongers des journalistes Mark Kelley et Harvey Cashore alléguant que WE Charity aurait trompé ses donateurs à propos de ses projets au Kenya. Ces mêmes reportages ont été diffusés par l'émission Enquête de Radio-Canada. L'affaire a été portée devant le tribunal fédéral du district de Washington, D.C. (n° 22-cv-00340).
WE Charity poursuit la CBC afin de rétablir la vérité, au nom des milliers d'enfants qui ont reçu de l'aide des donateurs de l'organisme. Depuis plus de 25 ans, WE Charity vient en aide aux communautés du monde entier en leur donnant accès à de l'eau potable, à de la nourriture, à une éducation, à des services médicaux ainsi qu'à des activités économiques. Cette action en justice vise à protéger ceux et celles dont le bien-être est lié à la réputation de WE Charity.
« WE Charity a l'intention de démontrer au tribunal que les reportages de la CBC étaient inexacts et diffamatoires. La plainte cite de nombreuses preuves établissant que la CBC a sciemment ou inconsidérément ignoré la vérité dans ses reportages », a déclaré l'avocat de l'organisme de bienfaisance, Joseph Kroetsch. « Dans cette action en justice, WE Charity démontrera comment, à chaque étape, la CBC a continué à diffuser un récit construit sur des faussetés et des idées préconçues, malgré des preuves évidentes qu'elle avait tort. »
Le document juridique décrit comment la CBC a déformé le contenu des communications de WE avec ses donateurs, modifié des citations tirées de documents pour en changer le sens, rapporté des allégations qu'elle savait fausses, le matériel documentaire disponible en faisant foi, et dissimulé des faits qui ne cadraient pas avec ses reportages. Dans plus de deux cents pages d'allégations détaillées et étayées par des preuves, le document cite de nombreux exemples, dont les suivants :
- WE Charity n'a pas trompé ses donateurs. Plus d'une centaine de donateurs, responsable de la majeure partie des dons destinés au Kenya, ont dit à la CBC qu'elle errait, et ce, à plusieurs reprises. [LIEN] Ils ont précisé qu'ils comprenaient le modèle de financement de l'organisme de bienfaisance et approuvaient la manière dont leurs dons étaient distribués au Kenya. La CBC a rapporté le contraire en prétendant que ces mêmes donateurs avaient été trompés. [LIEN] Parmi les 53 000 donateurs que compte WE Charity, la CBC n'a présenté la version que de deux anciens donateurs, et a déformé les faits concernant leurs dons. [LIEN]
- WE Charity a clairement démontré à la CBC qu'elle a construit et rénové plus de 852 salles de classe au Kenya - et non pas 360 comme l'a rapporté le diffuseur. La CBC a prétendu que WE Charity avait mentionné en avoir construit seulement 360, ce que nie WE Charity qui a toujours dit à la CBC que le nombre exact était de 852. WE Charity a présenté des photos de chaque salle de classe et des cartes détaillées indiquant l'emplacement de chaque bâtiment. [LIEN]. Comme le nombre réel de salles de classe ne concordait pas avec le récit qui en avait été fait par les journalistes, ces derniers ont prétendu que WE Charity avait « gonflé » le nombre en comptant également les toilettes. Plusieurs courriels montrent que la CBC savait que cela était faux. [LIEN]. La CBC est allée jusqu'à modifier une entrevue et a supprimé un passage où un représentant de WE confirmait que les toilettes ne figuraient pas dans le décompte des salles de classe. Au lieu de cela, la CBC a inséré dans son reportage un commentaire en voix hors champ, lequel affirme que dans le décompte des salles de classe, « WE inclue même les toilettes, ce qui gonfle le nombre total ».
- WE Charity a engagé le vérificateur judiciaire de la CBC pour effectuer un examen indépendant des documents financiers de WE Charity et a transmis les conclusions de l'examen à la CBC avant leur diffusion. Le rapport du vérificateur indiquait que tous les fonds versés par les donateurs pour aider le Kenya ont été consacrés à ce pays. [LIEN] La CBC n'a jamais mentionné ce fait et a plutôt rapporté que le vérificateur avait conclu le contraire, soit l'inverse de ce qui est indiqué dans son rapport. [LIEN]
- La CBC a accusé WE Charity de l'avoir empêchée de filmer dans les écoles lors de sa visite au Kenya. La vérité est que la CBC a elle-même entravé son enquête et a injustement accusé WE de vouloir dissimuler de l'information. La correspondance électronique montre qu'avant d'accepter l'invitation de WE à se rendre au Kenya, la CBC savait qu'elle devait obtenir l'autorisation du gouvernement kenyan pour filmer dans les écoles financées par WE Charity. Il faut savoir que ces écoles sont gérées par le gouvernement. Mais la CBC n'a pas obtenu l'autorisation, et a menti à ce sujet [LIEN]. Des représentants du gouvernement kenyan ont depuis confirmé : « Nous n'avons trouvé aucune trace d'une autorisation qui aurait été donnée par le ministère de l'Éducation à la CBC de filmer dans les écoles en septembre 2021. » [LIEN] Il n'est pas étonnant qu'au beau milieu de l'épidémie de COVID-19, et sans les autorisations appropriées, les équipes de tournage de la CBC se soient vues refuser l'accès aux écoles. La CBC n'a jamais raconté ce fait au public, et son reporter, Mark Kelley, a même feint la surprise lorsque questionné : « on nous a dit que nous ne pouvions pas entrer, ce que nous avons trouvé plutôt étrange ». Pire encore, la CBC a allégué à tort que WE avait nui à son enquête bidon alors qu'elle savait que les difficultés qu'elle avait rencontrées étaient de son propre fait.
« Les décisions prises par la CBC ont compromis inutilement l'avenir de milliers de femmes et d'enfants qui comptaient sur la générosité des donateurs », a déclaré Robin Wiszowaty, directeur du projet Kenya pour WE Charity. « J'ai personnellement invité Mark Kelley et Harvey Cashore au Kenya à venir voir les structures que nous avons mises en place, rencontrer les enfants et découvrir au contact des communautés notre modèle de développement. Au lieu de cela, ils ont faussé les faits et, ce faisant, ont blessé beaucoup de gens. »
L'action en justice porte sur des allégations de diffamation, de rupture de contrat, de préclusion promissoire et d'assertion négligente et inexacte de la part de la CBC, en raison de ses reportages et de sa conduite en matière de collecte d'informations. L'action en justice de WE Charity a été déposée aux États-Unis, d'où provient la majeure partie des dons de l'organisme. Les États-Unis sont reconnus comme le pays où les poursuites pour diffamation sont les plus difficiles à mener, mais l'organisme de bienfaisance, son conseil d'administration et ses principaux donateurs s'en tiennent aux faits et à la solidité des preuves fournies par WE Charity pour tenir la CBC responsable de ses actions inadmissibles. Cette action en justice reçoit le soutien financier d'un groupe de généreux donateurs.
WE Charity a l'intention de porter cette cause au tribunal.
SOURCE WE Charity
Boies Schiller Flexner LLP, [email protected]
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