White Birch Paper se place sous la protection de la loi sur la faillite
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Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier24 févr, 2010, 14:11 ET
"Laissez tomber les séances de photo et remettez-vous au travail", a lancé un syndicat à Stephen Harper
OTTAWA, le 24 févr. /CNW Telbec/ - Une autre compagnie forestière, White Birch Paper, a demandé la protection de la loi sur la faillite, provoquant du même souffle le désarroi dans la vie de près de 1 100 travailleurs et travailleuses. Le secrétaire-trésorier du plus grand syndicat de la foresterie au Canada jette directement le blâme sur le gouvernement de Stephen Harper.
White Birch Paper a des usines de papier journal à Québec, Rivière-du-Loup et Gatineau, au Québec.
"Les demandes de protection de la loi sur la faillite par cette compagnie et d'autres géants de la foresterie auraient pu être évitées sans aucun coût de la part du gouvernement, affirme Gaétan Ménard. Pendant des mois et des mois, nous avons demandé au gouvernement de prendre une mesure simple en offrant des garanties de prêt à des taux commerciaux aux compagnies confrontées à demander la protection de la loi sur la faillite afin qu'elles puissent traverser la récession.
"Nos appels sont tombés dans les oreilles de sourds. Alors que des milliers de travailleurs et travailleuses perdent leurs emplois et leurs régimes de retraite, M. Harper semble davantage préoccupé des possibilités de se faire prendre en photo aux Jeux olympiques.
"Il est clair que les conservateurs fédéraux ne se soucient pas de garantir un avenir à un secteur qui a déjà été, et qui pourrait continuer d'être, l'une des pierres angulaires de notre économie.
"Si les libéraux veulent vraiment se distinguer des conservateurs, ils devraient prendre la défense des travailleurs forestiers et des régions rurales du Canada en proposant des mesures pour apporter une aide immédiate aux compagnies forestières confrontées à la faillite.
"Des dizaines de milliers de travailleurs ont perdu leurs emplois, des centaines de communautés ont été démolies. Pendant que les compagnies placées sous la protection de la loi sur la faillite se restructurent, les retraités sont extrêmement inquiets.
"Cette crise va continuer à s'accentuer à moins que le gouvernement n'intervienne, affirme Gaétan Ménard. Et jusqu'à ce qu'il fasse autre chose que de lancer des platitudes inintéressantes sur l'état de l'économie, il va continuer d'entendre parler de nous."
Renseignements: Dave Coles, (613) 299-5628 ou Gaétan Ménard, (613) 230-5200 poste 265 (bureau), (819) 775-6980 (cellulaire)
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