XXVe Congrès du SFPQ - Manifestation devant le Conseil du trésor
QUÉBEC, le 20 avril 2012 /CNW Telbec/ - Les délégations participantes au XXVe congrès du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) sont descendues dans la rue ce midi afin de dénoncer le manque de volonté du Conseil du trésor à dénouer l'impasse concernant la classification à l'Agence du revenu du Québec ainsi que dans les négociations avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et l'École Nationale de police de Nicolet (ENP). Quelque 500 personnes ont ainsi manifesté devant les bureaux du Conseil du trésor sur la Grande-Allée à Québec.
Agence du Revenu
Depuis la création de l'Agence du revenu du Québec, bon nombre de travaux ont été lancés pour réviser la classification, comme cela avait été promis. Cependant, les représentants du Conseil du trésor conservent un véritable droit de veto sur l'issue des travaux, en vertu de la Loi sur l'Administration publique. « Depuis le début de l'année, nous assistons à un véritable bras de fer entre le Conseil du trésor et Revenu Québec sur cette question. Pourtant, lors de la sortie de Revenu Québec de la fonction publique, le gouvernement Charest avait indiqué que les dirigeants de l'agence disposeraient de toute la latitude nécessaire pour diriger les destinées de la nouvelle entité. Nous constatons que le Conseil du trésor a toujours la main mise sur l'Agence », déplore la présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau. Alors que des travaux liés à la classification semblaient sur la bonne voie, le SFPQ constate que le Conseil du trésor joue les empêcheurs de tourner en rond, notamment pour les classes d'emplois de préposés aux renseignements et d'agents de bureau du secteur fiscal.
BAnQ
Après une deuxième rencontre de conciliation depuis près d'un an, les points toujours en litige sont les mêmes, soit le salarial, les « faux occasionnels », les horaires flexibles et variables, de même que la lettre d'entente des surnuméraires.
École nationale de police
À l'École nationale de police, le Syndicat était toujours dans l'attente d'une réponse de la partie patronale sur le plan de classification et sur le plan salarial. L'employeur explique la lenteur du processus par la validation obligatoire de son mandat auprès du Conseil du trésor. Les réponses espérées ne viennent pas.
Éric Lévesque
Responsable des relations avec les médias
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