MONTRÉAL, Sept. 19, 2024 Après sept jours de grève, les 600 membres du Syndicat des employé-e-s professionnel-le-s de l'Université Concordia (SEPUC–CSN) ont adopté une entente de principe à 91% lors d'une assemblée générale hier. Après un bras de fer d'un an avec l'employeur au sujet de l'inclusion de l'encadrement du télétravail dans la convention collective, le syndicat a finalement obtenu une amélioration importante de leurs conditions de travail hybride.
« Ce résultat est le fruit d'une mobilisation sans relâche de nos membres qui se sont battus non seulement pour une meilleure conciliation travail-vie personnelle, mais aussi pour laisser en héritage aux futures générations de professionnels diplômés de notre université de meilleures conditions de travail », explique Shoshana Kalfon, présidente du SEPUC–CSN.
En juin 2023, la moitié des membres du syndicat ont été touchés par une décision arbitraire de leur employeur de les ramener à une journée de travail hybride par semaine. Le résultat des négociations garantit désormais aux membres concernés par cette décision un minimum de 30 % de travail à distance sur une période de deux semaines. Pour les employés qui bénéficiaient déjà d'un plus grand nombre de jours de travail à distance, la nouvelle convention collective met également fin aux décisions arbitraires de la direction.
« Pendant un an, l'Université Concordia a maintenu une position anachronique qui empêchait le syndicat d'aborder le sujet du travail hybride dans ses négociations. La CSN se réjouit que la direction soit revenue à la raison, car le travail hybride est là pour rester dans les milieux professionnels », explique Caroline Senneville, présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
« La mobilisation du syndicat a permis d'obtenir des gains auxquels il aurait autrement dû renoncer. Les membres peuvent être fiers de s'être tenus debout et d'avoir exercé leur droit de grève pour la première fois dans l'histoire de leur syndicat », conclut Dominique Daigneault, président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN).
« N'oublions pas que l'encadrement du travail hybride dans la convention collective est une base sur laquelle on pourra s'appuyer pour les négociations futures. Le syndicat a ouvert une porte qui ne se refermera pas de sitôt », explique Jessica Goldschleger, présidente de la Fédération des professionnèles-CSN (FP-CSN).
Composée de plus de 1 600 syndicats, la CSN représente près de 330 000 travailleuses et travailleurs répartis dans huit fédérations et treize conseils centraux régionaux, principalement au Québec.
La Fédération des professionnèles (FP–CSN) compte quelque 8 000 membres à travers le Québec, œuvrant dans une multitude de secteurs. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe tous les membres de la CSN de la grande région de Montréal, de Laval, du Nunavik et d'Eeyou Istchee Baie-James.
SOURCE CSN - Confédération des syndicats nationaux
Contact médias : Camila Rodriguez-Cea, conseillère syndicale, 438-882-1275 ou [email protected]
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