Si la majorité d'entre eux restent convaincus que leur entreprise pourra se relever après la crise, le tiers s'inquiète de la viabilité de leur entreprise au cours de la prochaine année.
TORONTO, le 4 mai 2020 /CNW/ - Selon les résultats d'une nouvelle étude de la Banque CIBC, la majorité (81 %) des propriétaires de petites entreprises au Canada affirment que la COVID-19 a nui à leurs activités, et plusieurs (32 %) disent s'inquiéter de la viabilité de leur entreprise au cours de la prochaine année. Toutefois, l'optimisme pour le long terme demeure fort, car la plupart des propriétaires d'entreprise (76 %) sont convaincus de pouvoir remonter la pente après la crise. La plus grande partie d'entre eux (85 %) avouent que l'incertitude quant à la durée des mesures de lutte contre la COVID-19 est actuellement l'aspect le plus difficile à gérer.
La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sans précédent sur l'économie mondiale. De nombreux propriétaires d'entreprise (54 %) affirment avoir constaté une baisse de leurs ventes, tandis qu'un certain nombre (28 %) ont dû fermer leurs portes temporairement. La plupart ont dû apporter des changements importants pour faire face à la crise, notamment en réduisant leurs charges d'exploitation (34 %), en puisant dans leurs économies (29 %), en licenciant du personne(25 %) ou demandant plus de crédit (15 %). Près d'un répondant sur trois (29 %) estime qu'il faudra un an ou deux pour revenir aux volumes d'activité d'avant la COVID-19.
« Il est clair que les entrepreneurs croient toujours en leurs possibilités de croissance à long terme, mais ils sont actuellement confrontés à des problèmes importants qui amènent certains d'entre eux à se questionner sur leur capacité à maintenir à flot leur entreprise suffisamment longtemps avant de pouvoir passer en mode reprise, a déclaré Laura Dottori-Attanasio, première vice-présidente à la direction et chef de groupe, Services bancaires personnels et PME, Banque CIBC. Obtenir des services et des conseils adaptés peut aider les entreprises à restructurer leurs finances pour mieux faire face au contexte actuel et à planifier l'avenir à mesure que la situation évolue. »
Comme la moitié des propriétaires d'entreprise (52 %) affirment constater une réduction de la demande des clients pour leurs produits ou leurs services et que 21 % d'entre eux disent s'inquiéter de ne pas pouvoir payer leur personnel, les flux de trésorerie et les volumes d'activité sont des préoccupations majeures. Les propriétaires d'entreprise cherchent des moyens d'améliorer leur situation, puisque 52 % essaient de réduire leur niveau d'endettement, 44 % envisagent de demander plus de crédit pour soutenir leurs fonds d'exploitation et 39 % cherchent à gérer leur trésorerie et à obtenir des conseils.
Bon nombre d'entreprises envisagent de se diversifier ou de prendre un virage afin de traverser la crise. Beaucoup d'entreprises (45 %) cherchent des façons d'utiliser l'environnement actuel comme une occasion de répondre à un nouveau besoin, mais un grand nombre (74 %) affirment qu'elles n'ont pas les infrastructures nécessaires pour vendre des produits ou offrir des services en ligne.
Les propriétaires d'entreprises doivent tenir compte des trois domaines clés suivants dans leur stratégie de gestion des défis économiques à court terme engendrés par la pandémie de COVID-19 :
- Dressez un portrait précis de votre position actuelle en matière de liquidités - faites une liste de toutes les sources potentielles de liquidités auxquelles vous avez accès et classez-les en six catégories : fonds d'exploitation disponibles; comptes débiteurs; placements immobilisés; placements liés au marché; stocks et autres capitaux liquides, comme une marge de crédit ou le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes. Une fois que vous avez une idée précise de votre position de liquidités, examinez vos obligations actuelles (comme les paiements aux fournisseurs, les salaires des employés ou les loyers commerciaux) afin d'évaluer et de gérer votre état des liquidités nettes et de déterminer si vous avez besoin de demander des capitaux supplémentaires à des investisseurs ou à votre banque.
- Prévoyez vos occasions d'affaires à court terme - dans un contexte où les choses évoluent rapidement, il est important d'évaluer les options d'offre et de demande pour votre entreprise.
Vous devez tenir compte de plusieurs points importants. Votre entreprise peut-elle rester ouverte aux clients d'une manière quelconque afin de générer des revenus? Croyez-vous que l'évolution des restrictions des différents échelons de gouvernement au cours des prochaines semaines et des prochains mois aura une influence sur la demande pour votre entreprise? Pouvez-vous déterminer précisément les effets que ces changements auraient sur l'engagement des clients? Prévoir vos possibilités de production de revenus au cours des prochains mois peut vous permettre d'obtenir un portrait plus précis de vos besoins futurs en matière de flux de trésorerie et de financement.
- Soyez proactif et envisagez différentes avenues pour obtenir de l'aide - une fois les problèmes de flux trésorerie à court terme cernés, cherchez à tirer le maximum des ressources auxquelles vous avez accès et examinez toutes les occasions qui s'offrent à vous d'augmenter vos liquidités. Ces occasions pourraient comprendre : le report de paiements aux fournisseurs pour obtenir un crédit; la liquidation des stocks en gros; l'utilisation des programmes gouvernementaux; communiquer avec votre conseiller ou votre centre bancaire local pour leur demander comment ils pourraient vous aider; et le report des paiements d'impôt conformément aux mesures de report adoptées par l'Agence du revenu du Canada. Envisagez également de contacter votre banque afin de discuter des options de report des paiements pour les clients d'affaires et d'autres formes de soutien.
Pour les propriétaires d'entreprises qui sont prêts à prendre un virage ou à ajouter une corde à leur arc, il existe diverses possibilités comme l'accélération des capacités en commerce et en interactions numériques, la réévaluation des canaux d'approvisionnement pour optimiser les coûts et l'évolution des modèles commerciaux au moyen d'une refonte des canaux de distribution ou une modification des services de facturation.
Autres conclusions du sondage :
- Parmi les 26 % de propriétaires d'entreprise ayant des activités en ligne, 30 % d'entre eux ont constaté une augmentation des ventes, et 25 % disent qu'ils sont restés les mêmes par rapport aux volumes d'avant la COVID-19.
- 60 % des propriétaires d'entreprise disent qu'ils aimeraient pouvoir en faire plus pour aider leurs employés
- 78 % sont reconnaissants de leur système de soutien personnel durant cette période
- 51 % disent vouloir profiter de la crise actuelle pour acquérir de nouvelles compétences afin de renforcer leur entreprise
Pour entendre des spécialistes de la Banque CIBC partager des astuces et des conseils visant à aider les propriétaires d'entreprise à traverser la crise de la COVID-19, écoutez notre nouvelle baladodiffusion en cliquant ici.
Banque CIBC
La Banque CIBC est une importante institution financière canadienne d'envergure mondiale qui compte 10 millions de clients, tant des particuliers que des entreprises, y compris des clients institutionnels et du secteur public. Par l'intermédiaire de Services bancaires personnels et Services bancaires aux entreprises, du Groupe Entreprises et de Gestion des avoirs, et de Marchés des capitaux, la Banque CIBC offre un éventail complet de conseils, de solutions et de services au moyen de son réseau de services bancaires numériques de premier plan, et de ses emplacements dans tout le Canada, aux États-Unis et dans le monde entier. Vous trouverez d'autres communiqués et renseignements au sujet de la Banque CIBC au www.cibc.com/fr/about-cibc/media-centre.html.
Avis d'exonération de responsabilité
Du 17 au 21 avril 2020, un sondage en ligne a été réalisé par Maru/Blue, au nom de la Banque CIBC, auprès de 1 020 propriétaires de petites entreprises qui sont des panélistes de La Voix Maru - Secteur des affaires Canada. Aux fins de comparaison, un échantillon aléatoire de cette taille comporte une marge d'erreur estimée (qui mesure la variabilité d'échantillonnage) de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20. Les écarts entre les totaux sont attribuables aux effets d'arrondis des données.
SOURCE CIBC
Nima Ranawana, Affaires publiques, Banque CIBC, [email protected], 647 456-4556
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