Anthropocène, la nouvelle exposition multimédia d'Edward Burtynsky, Jennifer Baichwal et Nicholas de Pencier, explore à travers la technologie immersive les paysages modifiés par l'homme English
- 31 photographies grand format, 12 films, 3 murales en haute définition avec prolongements vidéos, ainsi que plusieurs installations en réalité augmentée proposant une nouvelle expérience sensorielle pour les visiteurs du Musée des beaux-arts du Canada.
- À l'affiche du 28 septembre 2018 au 24 février 2019 - compris dans le droit d'entrée au Musée des beaux-arts du Canada.
- Anthropocene le film, une présentation spéciale du TIFF 2018, en première à Ottawa au Musée des beaux-arts du Canada le 27 septembre 2018.
OTTAWA, le 14 août 2018 /CNW/ - Deux cubes installés dans une salle d'exposition vide. Ce n'est que lorsqu'une appli conçue spécialement pour l'occasion est activée que le visiteur fait réellement l'expérience de deux œuvres d'art aussi impressionnantes qu'intenses au centre de la nouvelle exposition Anthropocène, présentée au Musée des beaux-arts du Canada du 28 septembre 2018 au 24 février 2019.
L'une des installations ramène à la vie Sudan, dernier rhinocéros blanc du Nord mâle mort en mars dernier dans la réserve d'Ol Pejeta au Kenya, grâce à une image détaillée en 3D activée par l'appli. L'autre installation permet au visiteur de revivre la plus importante incinération de défenses en ivoire braconnées au Kenya, représentant la perte de plus de 6 000 éléphants vivants.
Les installations sont un exemple de la technologie immersive utilisée par le célèbre photographe Edward Burtynsky et les réalisateurs primés Jennifer Baichwal et Nicholas de Pencier dans leur nouvelle exposition Anthropocène. Cette dernière présente des œuvres magnifiques qui portent à réflexion et qui explorent des sujets comme la déforestation, l'urbanisation, la terraformation et l'extraction.
L'exposition s'inscrit dans un projet plus vaste basé sur les recherches de l'Anthropocene Working Group, un regroupement international de scientifiques qui s'emploient à déterminer si la Terre a quitté la période holocène pour entrer dans une nouvelle ère géologique, l'Anthropocène, dans laquelle de nombreux processus et conditions géologiques sont profondément modifiés par les activités humaines.
« Les solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés comme espèce et en tant que responsables de la planète se trouveront en collaboration et en collectivité », expliquent Burtynsky, Baichwal et de Pencier. « Ce sujet est à ce point universel qu'il nous a fallu cinq ans et nos trois perspectives entrecroisées pour mener le projet à bien, en commençant avec les recherches inspirantes des scientifiques de l'Anthropocene Working Group, puis en poursuivant l'exploration à travers l'objectif de l'appareil photo ou de la caméra pour favoriser une compréhension expérientielle de ces questions. »
Outre les deux installations de réalité augmentée, le Musée des beaux-arts du Canada présentera 31 photographies grand-format, trois murales en haute définition de la taille d'un mur avec prolongements vidéo intégrés, ainsi que 12 installations cinématographiques.
Les images et films montrent des paysages profondément altérés, qui ont été drainés, forés, excavés et dépouillés pour leurs ressources et la valeur qu'elles représentent. Les artistes témoignent aussi de la beauté troublante de ce qui reste après, et nous proposent de multiples occasions de prendre conscience du rôle joué par les humains comme principaux acteurs de modifications planétaires permanentes.
« L'exposition nous montre comment l'art peut jouer un rôle dans le contexte de l'Anthropocène. Peut-il être l'instrument de nouvelles façons de réfléchir à notre place dans le monde, à nos relations les uns avec les autres, avec l'environnement et d'autres formes de vie? », commente Andrea Kunard, conservatrice associée à l'Institut canadien de la photographie du Musée des beaux-arts du Canada et commissaire de l'exposition au Musée. « Anthropocène fait aussi entrer de nouveaux types d'expériences au Musée, et j'espère que cela nous fera réaliser encore plus tout le pouvoir des procédés photo-cinématographiques. »
L'un des moments forts dans l'exposition est la présentation de plusieurs expériences interactives qui font appel à des projections en réalité augmentée innovantes. Elles sont accessibles à tous les visiteurs qui ont téléchargé l'appli gratuite de l'exposition, qui sert à activer les installations en réalité augmentée et les prolongements filmés intégrés aux murales en haute définition. Pour profiter pleinement de l'expérience des installations de réalité augmentée et des écrans vidéo intégrés, les visiteurs sont invités à télécharger sur leur téléphone ou tablette l'appli AVARA avant de se rendre à l'exposition. Elle sera bientôt accessible sur l'Apple App Store et sur Google Play. Des iPad en nombre limité avec l'appli installée seront également mis à la disposition des visiteurs dans la salle d'exposition.
Anthropocène comprend une zone interactive où les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur le projet Anthropocène et faire part de leurs commentaires à propos de ce qu'ils ont vu et expérimenté en parcourant l'exposition. Pour pousser plus loin la réflexion, un programme éducatif explore plus avant les questions soulevées par les photographies, films et installations de réalité augmentée. Comme Burtynsky le souligne lui-même, « l'œuvre soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses, et c'est la raison d'être des artistes ».
La première ottavienne du film Anthropocene (2018, Jennifer Baichwal, Nicholas de Pencier, Edward Burtynsky), méditation cinématographique sur les bouleversements majeurs qu'impose l'humanité à la planète, aura lieu le 27 septembre 2018 au Musée des beaux-arts du Canada. On peut se procurer les billets en ligne à AchatsMBAC.ca. Le documentaire, qui a nécessité quatre ans de préparation, a été sélectionné par le TIFF pour une première en projection spéciale lors du festival 2018. La projection d'Ottawa, qui se déroulera dans l'auditorium du Musée, sera suivie par une discussion avec les réalisateurs animée par Andrea Kunard, conservatrice associée à l'Institut canadien de la photographie
Anthropocène est organisée par l'Institut canadien de la photographie du Musée des beaux-arts du Canada et le Musée des beaux-arts de l'Ontario (AGO), et coproduite avec la Fondazione MAST. Une exposition parallèle sera présentée à l'AGO à la même période que celle du Musée. Ces expositions simultanées constituent une expérience doublement enrichissante, puisque seules certaines œuvres majeures seront exposées dans les deux institutions.
L'exposition est présentée au Musée des beaux-arts du Canada avec le soutien généreux de la Banque Scotia, partenaire fondateur de l'Institut canadien de la photographie, et TELUS, partenaire du projet.
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À propos des artistes : https://www.beaux-arts.ca/a-laffiche/expositions-et-salles/anthropocene
À propos de l'Institut canadien de la photographie : beaux-arts.ca/icp.
À propos du Musée des beaux-arts du Canada : beaux-arts.ca
À propos du Musée des beaux-arts de l'Ontario : ago.ca
À propos de la Fondazione MAST : Fondazione MAST
SOURCE Musée des beaux-arts du Canada
À l'intention des médias seulement : Pour toute question, veuillez communiquer avec : Josée-Britanie Mallet, Agente principale, Relations publiques et médiatiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected], 613-990-6835
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