C'est ce que c'est.
Acquisitions récentes d'art actuel canadien
Une exposition qui explore le monde fascinant
de l'art contemporain canadien
au Musée des beaux-arts du Canada
du 5 novembre 2010 au 24 avril 2011
Twitter: http://twitter.com/beaux_arts_ca #cestMBAC
Facebook: http://www.facebook.com/MuseedesbeauxartsduCanada
youtube: http://www.youtube.com/mbacmedia
OTTAWA, le 4 nov. /CNW/ - Plus de 80 œuvres des plus novatrices, variées et ambitieuses créées par des artistes provenant
de différentes régions du pays sont au premier plan de l'exposition Biennale canadienne C'est ce que c'est. Acquisitions récentes d'art actuel canadien du Musée des beaux-arts du Canada (MBAC). Reflétant la profondeur et la diversité de l'art canadien contemporain, ces œuvres font partie des acquisitions faites au cours des deux dernières années pour les collections d'art indigène et d'art contemporain du MBAC, de même que celle du Musée canadien de la photographie contemporaine (MCPC). Ensemble, elles révèlent les façons uniques qu'ont les artistes contemporains canadiens d'aborder la situation du monde à travers leur art et de faire éclater les frontières entre différents modes d'expression, genres et matériaux. Appuyée par la Fondation RBC, l'exposition est à l'affiche jusqu'au 24 avril 2011.
« C'est ce que c'est est une invitation à entreprendre une belle aventure dans le monde de l'art actuel canadien », a souligné le directeur du MBAC, Marc Mayer. « Elle fournit un excellent point de repère pour mieux connaître le génie créateur en essor dans notre pays aujourd'hui. »
Passant de la vidéo au dessin et à la peinture, de la photographie à la sculpture et aux installations, les œuvres créées par 55 artistes se côtoient pour cette biennale canadienne qui se veut une vitrine pour faire connaître les récentes acquisitions de la plus importante collection publique d'art canadien contemporain au monde. Certains des artistes retenus jouissent d'une réputation bien établie alors que d'autres sont des artistes n'en sont qu'à leurs débuts sur la scène nationale. David Altmejd, Shuvinai Ashoona, Rebecca Belmore, Valérie Blass, Rodney Graham, Sarah Anne Johnson, Luanne Martineau, Gareth Moore, Benny Nemerofsky Ramsay et Jeff Wall comptent parmi les artistes dont les œuvres sont présentées. Pour en savoir davantage, visitez le www.beauxarts.ca/cest.
Le titre de la biennale canadienne, C'est ce que c'est, s'inspire de la sculpture au néon de l'artiste vancouvérois Ron Terada C'est ce que c'est, c'était ce que c'était et renvoie à une expression courante, à une façon de commenter sans faire de commentaire qui en dit long sur l'état de la langue et l'apathie générale de notre société moderne.
« RBC croit en la capacité des arts d'enrichir nos vies et d'améliorer nos collectivités », a souligné la vice-présidente, Citoyenneté d'entreprise et directrice générale, RBC Fondation, Shari Austin. « C'est pourquoi la Fondation RBC est fière de s'associer au Musée des beaux-arts du Canada afin de présenter C'est ce que c'est. Acquisitions récentes d'art actuel canadien. »
C'est ce que c'est
Au cours des deux dernières années, le MBAC et MCPC ont acquis quelque 400 œuvres d'art canadien contemporain. C'est aux conservateurs de sa collection d'art indigène et d'art contemporain, et à la conservatrice du MCPC, que le MBAC confie le mandat de monter une exposition pour célébrer ces acquisitions.
« Après maintes discussions, nous avons décidé de profiter de l'occasion pour réfléchir à la richesse de l'art créé aujourd'hui au Canada », explique la conservatrice de l'art contemporain du MBAC, Josée Drouin-Brisebois, dans son introduction du catalogue qui accompagne l'exposition. « Au lieu de tenter de concevoir une exposition thématique ou une vue d'ensemble, nous avons cherché, tout en respectant les contraintes d'espace, à mettre en valeur la diversité de nos collections et à expérimenter afin de voir quelles significations pourraient ressortir si nous réunissions des œuvres qui n'avaient jamais cohabité », poursuit-elle.
En outre, Josée Drouin-Brisebois explique que « C'est ce que c'est évoque le moment et le lieu précis où nous vivons, le moment et le lieu précis où les artistes ont créé. Par un choix délibéré, l'exposition n'est portée par aucun récit particulier. Elle est donc tout bonnement ce qu'elle est : une mise en valeur des récentes acquisitions. Elle nous donne également une occasion d'observer le présent et le passé récent afin de mieux pressentir l'avenir. »
L'unité dans la diversité : L'art indigène au Canada
« La sélection d'acquisitions récentes de la collection du Musée des beaux-arts du Canada atteste que l'ampleur, la force et l'importance du travail des artistes contemporains autochtones du pays sont de plus en plus reconnues », a indiqué le conservateur Audain de l'art indigène et co-commissaire de la biennale canadienne, Greg Hill.
Dans son introduction du catalogue qui accompagne l'exposition, Greg Hill écrit : « Au Canada, l'art indigène contemporain se définit comme l'art produit par les artistes issus des Premières Nations, de la communauté métisse et de la communauté inuite. Les œuvres sélectionnées pour l'exposition illustrent la présence croissante de l'art autochtone dans les forums d'art contemporain, tant au pays que sur la scène internationale. On trouve une grande diversité dans l'expression visuelle et les médias utilisés chez ces huit artistes : Shuvinai Ashoona, Mary Anne Barkhouse, Rebecca Belmore, Thirza Cuthand, Nadia Myre, Shelley Niro, Tim Pitsiulak et Lawrence Paul Yuxweluptun. Cette diversité représente aussi une force unificatrice.
Il s'agit d'une extraordinaire multiplicité d'identités culturelles, sociales et même sexuelles qui résulte des nombreuses situations vécues par les artistes indigènes au Canada, et de leur désir de montrer la spécificité de cette expérience. »
Il ajoute que « La culture dominante tend vers l'homogénéité. À travers ses concepts et ses systèmes, elle cherche à limiter, contenir et catégoriser dans le but de « comprendre » à partir de son propre point de vue. Les huit artistes présentés ici s'opposent à l'homogénéisation par la diversité de leurs œuvres. Ils puisent dans une conception non linéaire du temps pour créer l'espace fluide que constitue leur production. Loin d'être définis par leur culture, ils s'emploient avec conviction à définir la culture. Et ils le font à partir de perspectives individuelles qui peuvent englober aussi bien des savoirs autochtones que des savoirs venus d'ailleurs. Leur engagement envers le monde où ils vivent - donc envers une myriade de situations sociales, politiques, culturelles et environnementales - est ce qui rend leurs œuvres si essentielles à la compréhension de ce que nous sommes dans un univers où les communications électroniques et le développement technologique compriment le temps et l'espace. »
La photographie aujourd'hui : La construction d'une vision, la mobilisation du réel
« L'exposition rassemble également de nombreuses œuvres photographiques et étudie la façon dont ce mode d'expression documente et fabrique une image du réel », a commenté la conservatrice des photographies du MCPC, Andrea Kunard.
Dans son introduction du catalogue, elle explique qu' « À mesure que nous avançons dans le 21e siècle, la photographie reste un médium polyvalent, capable de communiquer toute une gamme d'expressions, du poétique au conceptuel. Au carrefour de l'analogique et du numérique, les photographes exploitent les possibilités des deux technologies et créent des œuvres qui existent à la fois en tant que réalité et fiction. La photographie fouille les préoccupations fondamentales de l'art : elle est un moyen de commenter les structures mêmes de la création artistique et d'enrichir notre compréhension des autres techniques, celles du cinéma et de la peinture, par exemple. La photographie est aussi reconnue comme un mode qui fait appel à la mémoire et au désir, un substitut de ce que nous savions ou pensions savoir, de ce que nous souhaitions savoir et de ce dont nous espérons avoir connaissance dans l'avenir.
Contester que la photographie reproduit la réalité n'est pas nouveau chez les artistes; pourtant, bon nombre d'entre eux l'utilisent encore pour aborder des questions sociales. Les œuvres documentaires demeurent nombreuses, mais aujourd'hui, étant donné la mondialisation, les sujets sont présentés de manière complexe et ambiguë. »
Par exemple, l'installation de Sarah Anne Johnson associe à des photos d'écologistes aux îles Galápagos des sculptures et des images de dioramas qu'elle a elle-même construits à partir des expériences des militants. Isabelle Hayeur crée des images numériques composites pour commenter les constructions domiciliaires en banlieue, Scott McFarland manipule numériquement le paysage urbain pour créer une vision artistique plus « parfaite ». Et certains photographes, dont Greg Girard et Chih-Chien Wang, utilisent des épreuves non manipulées pour étudier des problématiques sociales. Ainsi Greg Girard présente-t-il la modernisation dynamique de Shanghai tandis que Wang décrit la poésie visuelle de son environnement immédiat, de même que ses expériences parfois difficiles d'immigrant fraîchement débarqué au Canada.
Catalogue
Un catalogue, offert en versions française et anglaise, accompagne la Biennale canadienne C'est ce que c'est. Acquisitions récentes d'art actuel canadien. Publié par le MBAC, l'ouvrage de 164 pages comporte un avant-propos du directeur du Musée, de même que des introductions des commissaires de l'exposition. En vente à la Librairie du MBAC au prix de 40 $ et sur www.achatsmbac.ca, la boutique en ligne du Musée.
Audioguide Bell de la Biennale canadienne C'est ce que c'est
Pour une visite plus enrichissante de la Biennale canadienne, un audioguide comportant 37 arrêts commentés par les commissaires de l'exposition Josée Drouin-Brisebois, Greg Hill, Andrea Kunard et Christine Lalonde, accompagne l'exposition. Offert en français et en anglais au prix de 6 $.
Droits d'entrée
Les billets sont en vente dès maintenant au prix de 15 $ pour les adultes, 12 $ pour les aînés et les étudiants à temps plein, 7 $ pour les jeunes de 12 à 19 ans et 30 $ pour les familles (deux adultes et trois enfants). L'entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins et les Amis du Musée. Comprend les droits d'entrée pour la Collection du MBAC. Les billets sont disponibles par téléphone au 613-998-8888 ou au 1-888-541-8888 et sur www.achats.mbac.ca.
Heures d'ouverture
Le MBAC est ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h et le jeudi jusqu'à 20 h. Ouvert le 11 novembre, jour du Souvenir, à compter de midi, ainsi que le lundi 29 décembre. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier 2011.
À propos du Musée des beaux-arts du Canada
Le Musée des beaux-arts du Canada abrite la plus importante collection d'œuvres d'art historiques et contemporaines canadiennes au monde, notamment l'imposante collection du Musée canadien de la photographie contemporaine. En outre, il réunit la plus prestigieuse collection d'art européen du XIVe au XXIe siècle au Canada, d'importantes œuvres d'art américain, asiatique et indigène, ainsi qu'une collection mondialement réputée d'estampes, de dessins et de photographies. Fondé en 1880, le Musée des beaux-arts du Canada joue un rôle clé sur la scène culturelle canadienne depuis plus d'un siècle. L'une des ses principales missions consiste à accroître l'accès à l'excellence en matière d'œuvres d'art pour tous les Canadiens. Pour ce faire, il propose le plus important programme d'expositions d'art itinérantes au monde. Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous au www.beaux-arts.ca.
Source : Josée Drouin-Brisebois, Greg Hill, Andrea Kunard. C'est ce que c'est. Acquisitions récentes d'art actuel canadien. Musée des beaux-arts du Canada. 164 pages. 2010 ; Josée Drouin-Brisebois, Réflexions sur C'est ce que c'est. Acquisitions récentes d'art actuel canadien, pp. 15 - 18.
Renseignements:
Josée-Britanie Mallet Agente principale, Relations publiques et médiatiques Musée des beaux-arts du Canada 613-990-6835 [email protected] |
Claire Schofield Gestionnaire, Communications et relations publiques Musée des beaux-arts du Canada 613-990-7081 [email protected] |
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