OTTAWA, ON, le 27 févr. 2021 /CNW/ -
La pandémie de la COVID-19 continue de créer du stress et de l'anxiété à de nombreux Canadiens, particulièrement à ceux qui n'ont pas accès à leur réseau de soutien habituel. Grâce au portail en ligne Espace mieux-être Canada, les personnes de tous âges partout au pays peuvent avoir un accès immédiat à du soutien en matière de santé mentale et d'utilisation de substances sans frais et de façon confidentielle. Ces services sont disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. |
Le 26 février, après un examen exhaustif et indépendant des données liées aux exigences d'innocuité, d'efficacité et de qualité, Santé Canada a autorisé l'utilisation au Canada des troisième et quatrième vaccins contre la COVID-19. Le vaccin d'AstraZeneca qui a été mis au point en partenariat avec l'Université Oxford et la version du vaccin d'AstraZeneca du Serum Institute of India, qui est parrainé en Canada par Verity Pharmaceuticals Inc. Il s'agit des premiers vaccins contre la COVID-19 à vecteur viral dont l'utilisation est autorisée au Canada.
En date du 26 février, près de 1,8 million de doses de vaccin contre la COVID-19 avaient été administrées. Les autorités fédérales, provinciales et territoriales travaillent en étroite collaboration pour surveiller l'innocuité des vaccins contre la COVID-19 après l'immunisation. À ce jour, d'après les données recueillies jusqu'au 19 février, on avait signalé 1 235 évènements indésirables associés à la vaccination (EIAV), ce qui comprend tout évènement médical qui se produit après l'immunisation, mais n'est pas nécessairement lié au vaccin ou au processus d'immunisation. En tout, 167 des EIAV qui ont été signalés - soit environ 1 évènement par 9000 doses administrées - ont été jugés graves, par exemple dans le cas d'une réaction allergique importante. Tout les évènements indésirables font l'objet d'un examen. Tous les évènements indésirables graves sont soumis à une enquête exhaustive pour déterminer s'ils sont liés ou non à l'utilisation du vaccin. Les données qui indiquent un possible lien entre l'utilisation d'un vaccin est un évènement médical jusque là inconnu ou un événement médical pour lequel on dispose de données incomplètes, est jugé comme étant un signal d'alerte concernant l'innocuité qui justifie la prise de mesures appropriées par l'organisme de réglementation. À ce jour, aucun problème inattendu quant à l'innocuité des vaccins a été identifié.
Alors que la COVID-19 continue de se propager au Canada, nous surveillons un ensemble d'indicateurs épidémiologiques pour déterminer où la transmission de la maladie est la plus forte, où elle se propage ainsi que ses répercussions sur la santé des Canadiens et la capacité des services de santé publique, des laboratoires et du système de santé. Voici le plus récent résumé des tendances et des chiffres nationaux, ainsi que des mesures que nous devons tous prendre pour maintenir le nombre de cas de COVID-19 à des niveaux gérables dans tout le pays.
Depuis le début de la pandémie, il y a eu 861 472 cas de COVID-19, dont 21 915 décès au Canada; ces chiffres cumulés nous renseignent sur le fardeau global de la COVID-19 à ce jour. De concert avec les études sérologiques, ces chiffres nous montrent également que la vaste majorité des Canadiens sont toujours vulnérables à la COVID-19 (en anglais seulement). De plus, l'émergence et la propagation de certains variants du virus SRAS-CoV-2 est une source de préoccupation supplémentaire. Au cours de la semaine du 14 au 20 février, 97 120 tests avaient été réalisés en moyenne quotidiennement dans tout le pays. En date du 25 février, nous avons enregistré un total de 1 010 cas des nouveaux variants préoccupants dans l'ensemble du pays, dont plus de 964 cas du variant B.1.1.7, 44 cas du variant B.1.351 et 2 cas du variant P.1.
Il est normal que des variants surgissent, car les virus évoluent continuellement. Cependant, certains de ces variants sont considérés comme étant des « variants préoccupants », car nous savons qu'ils se propagent plus facilement, qu'ils causent davantage de cas graves de la maladie et qu'il est possible que les vaccins actuels offrent une protection moindre contre ces variants. Tandis que le nombre de cas et d'éclosions de variants plus contagieux, comme le B.1.1.7, grimpe au Canada, nous devons rester totalement vigilants dans l'application de nos mesures de santé publique et de nos pratiques individuelles. Cela empêchera que ces variants se propagent au point de provoquer une épidémie, rendant ainsi cette dernière beaucoup plus difficile à contrôler. De même, au cours des prochaines semaines et des prochains mois, il sera important de demeurer très prudent et de ne pas assouplir les restrictions trop tôt ou trop rapidement. Tout allègement des mesures de santé publique doit se faire lentement en réalisant plus de tests, de dépistage et d'analyse génomique pour détecter les variants préoccupants. Plus particulièrement, il doit y avoir une capacité suffisante de recherche des contacts ainsi que des mesures de soutien pour un isolement efficace, étant donné la transmissibilité accrue des variants préoccupants.
À l'heure actuelle, il y a 30 516 cas actifs dans l'ensemble du pays. Les dernières données nationales montrent que les moyennes quotidiennes sur sept jours se chiffrent à 2 960 nouveaux cas (du 19 au 25 février). En raison de la diminution de la transmission de la COVID-19 au cours de nombreuses semaines, le nombre de cas graves continue de baisser, comme l'indiquaient ces indicateurs tardifs. Les données provinciales et territoriales indiquent qu'en moyenne 2 269 personnes atteintes de la COVID-19 ont été traitées dans des hôpitaux canadiens quotidiennement au cours de la dernière période de sept jours (du 19 au 25 février), dont 564 se trouvaient dans des unités de soins intensifs. Au cours de la même période, 52 décès liés à la COVID-19 ont été signalés en moyenne chaque jour.
Même si ces données de surveillance permettent d'établir que les mesures communautaires donnent des résultats et que nos efforts concertés améliorent la situation, il est essentiel de maintenir des mesures rigoureuses pour favoriser cette tendance à la baisse de façon durable. Comme le nombre de cas quotidiens est toujours élevé et comme il y a des éclosions dans les populations et les communautés à risque élevé, y compris dans les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée, les établissements correctionnels, les habitations collectives, les collectivités autochtones et les régions éloignées du pays, il existe encore un risque que les tendances s'inversent rapidement. Cette situation est préoccupante en particulier dans les régions du pays où nous signalons la propagation de variants du virus plus contagieux ou des taux élevés, inchangés ou légèrement à la baisse de transmission de COVID-19. Ces facteurs mettent en évidence l'importance des mesures de santé publique accrue dans les cas où elles sont nécessaires et l'application stricte des mesures des précautions individuelles.
Toute une gamme de mesures de santé publique sont déjà en place dans l'ensemble du pays tandis que nous poursuivons nos efforts collectifs pour interrompre la propagation du virus. Nous devons notamment limiter la propagation de variants plus contagieux pendant que nous gagnons le temps nécessaire pour exécuter plus rapidement les programmes de vaccination. Les Canadiens sont priés de demeurer vigilants et de continuer de suivre les conseils des autorités de santé publique locales et de toujours prendre des mesures de protection individuelles pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches. Restez à la maison ou isolez-vous si vous avez des symptômes, réfléchissez aux risques, réduisez au minimum vos activités et vos sorties non essentielles, et évitez les voyages non essentiels. De plus, suivez les mesures de protection individuelle, à savoir la distanciation physique, une bonne hygiène des mains, une bonne étiquette respiratoire, la désinfection des surfaces et le port d'un masque bien conçu et bien ajusté (y compris dans les espaces partagés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, avec des personnes qui ne font pas partie de votre ménage).
Visez à avoir le moins d'interactions possible avec le moins de personnes possible, le moins longtemps possible, à la distance la plus grande possible. C'est une règle simple que nous pouvons tous suivre pour contribuer à ralentir la propagation de la COVID-19, tandis que nous poursuivons les programmes de vaccination pour protéger tous les Canadiens.
Les Canadiens peuvent également en faire plus en diffusant des renseignements crédibles sur les risques de la COVID-19 et les pratiques de prévention et les mesures pour réduire la COVID-19 dans les communautés ainsi qu'en téléchargeant l'application Alerte COVID pour arrêter le cycle d'infection et aider à limiter la propagation de la maladie. Je vous invite à lire ma page pour obtenir de plus amples renseignements et ressources sur la COVID-19 et sur les moyens de réduire les risques et de se protéger et de protéger les autres, y compris de l'information sur la vaccination contre la COVID-19.
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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