OTTAWA, ON, le 3 mars 2021 /CNW/ -
Depuis la première autorisation de vaccins contre la COVID-19 au Canada en décembre 2020, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a fourni des lignes directrices fondées sur des données probantes. Dans sa dernière déclaration publiée aujourd'hui, le CCNI a tenu compte des données probantes comprises dans de récentes études scientifiques sur l'efficacité potentielle et l'efficacité réelle des vaccins contre la COVID-19. Cela a pour but de prévenir diverses complications de santé telles que des infections, des maladies symptomatiques, des hospitalisations et des décès causés par la COVID-19. Le bulletin sur l'intervention rapide du CCNI qui porte sur l'augmentation de l'intervalle entre les doses des vaccins vise à optimiser le déploiement de la vaccination et à protéger le plus tôt possible la population canadienne. Le bulletin renferme des lignes directrices pour une allocation équitable, éthique et efficace des vaccins autorisés contre la COVID-19 dans des situations où l'approvisionnement est échelonné. Le CCNI recommande que, en situation de stocks limités de vaccins contre la COVID-19, les compétences maximisent le nombre de personnes qui recevront la première dose des vaccins en augmentant l'intervalle entre les deux doses jusqu'à quatre mois. Le CCNI souligne en outre qu'il est impératif de surveiller continuellement l'efficacité réelle des vaccins, y compris celle contre les variants préoccupants, car il se peut que le CCNI révise ses recommandations en se fondant sur les nouvelles données probantes. |
La COVID-19 a une incidence sur notre bien-être mental, peu importe notre âge ou la situation. Hier, lors de la Journée mondiale du mieux-être mental des adolescents, j'ai encouragé la population canadienne à visiter Espace mieux-être Canada, un portail en ligne de ressources gratuites et confidentielles à l'appui de la santé mentale des personnes de tous âges, y compris des ressources utiles à l'intention des adolescents qui partagent nos vies. La pandémie de COVID-19 comporte des défis uniques pour le mieux-être mental des adolescents partout au Canada, lesquels ont dû faire face à des fermetures d'écoles, à la nécessité de réduire leurs interactions et activités sociales, à l'annulation d'événements marquants (comme la cérémonie de remise des diplômes) et à de l'incertitude quant à l'avenir. Alors que nous sommes toujours confronté à des défis, il est important de continuer de soutenir le mieux-être mental de nos adolescents et d'en faire la promotion, en étant à l'écoute de leurs préoccupations et en les aidant à accroître leur résilience en santé mentale. Si un adolescent que vous connaissez ou vous-même vous sentez dépassé ou seul pendant cette période, Espace mieux-être Canada procure du soutien aux personnes de tous âges et des outils particuliers à l'intention des adolescents, dont des consultations individuelles par téléphone et par message texte avec Jeunesse, J'écoute. Ces ressources peuvent aider les adolescents à en apprendre davantage sur la façon de gérer et d'améliorer leur santé mentale et leur bien-être.
Alors que la COVID-19 continue de se propager au Canada, nous surveillons un ensemble d'indicateurs épidémiologiques pour déterminer où la transmission de la maladie est la plus forte, où elle se propage ainsi que ses répercussions sur la santé des Canadiens et la capacité des services de santé publique, des laboratoires et du système de santé. Voici le plus récent résumé des tendances et des chiffres nationaux, ainsi que des mesures que nous devons tous prendre pour maintenir le nombre de cas de COVID-19 à des niveaux gérables dans tout le pays.
Depuis le début de la pandémie, il y a eu 872 747 cas de COVID-19, dont 22 045 décès au Canada; ces chiffres cumulés nous renseignent sur le fardeau global de la COVID-19 à ce jour. De concert avec les études sérologiques, ces chiffres nous montrent également que la vaste majorité des Canadiens sont toujours vulnérables à la COVID-19 (en anglais seulement).
Bien que la transmission de COVID-19 était en baisse partout au pays de la mi-janvier jusqu'à la mi-février, le nombre quotidien de cas s'est stabilisé depuis. De plus, l'émergence et la propagation de certains variants du virus SRAS-CoV-2 est une source de préoccupation supplémentaire. Le nombre de cas du variant préoccupant plus contagieux B.1.1.7 continue d'augmenter, le plus grand nombre de cas signalés jusqu'à présent provenant respectivement de l'Ontario, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et du Québec. En date du 2 mars, nous avons enregistré un total de 1 430 cas des nouveaux variants préoccupants dans l'ensemble du pays, dont 1 324 cas du variant B.1.1.7, 103 cas du variant B.1.351 et 3 cas du variant P.1.
Il est normal que des variants surgissent, car les virus évoluent continuellement. Cependant, certains de ces variants sont considérés comme étant des « variants préoccupants », car nous savons qu'ils se propagent plus facilement, qu'ils causent davantage de cas graves de la maladie et qu'il est possible que les vaccins actuels offrent une protection moindre contre ces variants. Tandis que le nombre de cas et d'éclosions de variants plus contagieux, comme le B.1.1.7, grimpe au Canada, nous devons rester totalement vigilants dans l'application de nos mesures de santé publique et de nos pratiques individuelles. Cela empêchera que ces variants se propagent au point de provoquer une épidémie, rendant ainsi cette dernière beaucoup plus difficile à contrôler. De même, au cours des prochaines semaines et des prochains mois, il sera important de demeurer très prudent et de ne pas alléger les restrictions trop tôt ou trop rapidement. Tout allègement des mesures de santé publique doit se faire lentement en réalisant plus de tests, de dépistages et d'analyses génomiques pour détecter les variants préoccupants. Plus particulièrement, il doit y avoir une capacité suffisante de recherche des contacts ainsi que des mesures de soutien pour un isolement efficace, étant donné la transmissibilité accrue des variants préoccupants.
À l'heure actuelle, il y a 30 252 cas actifs dans l'ensemble du pays. Les dernières données nationales montrent que les moyennes quotidiennes sur sept jours se chiffrent à 2 921 nouveaux cas (du 24 février au 2 mars). En raison de la diminution de la transmission de la COVID-19 au cours de nombreuses semaines, le nombre de cas graves continue de baisser, comme l'indiquaient ces indicateurs tardifs. Les données provinciales et territoriales indiquent qu'en moyenne 2 149 personnes atteintes de la COVID-19 ont été traitées dans des hôpitaux canadiens quotidiennement au cours de la dernière période de sept jours (du 24 février au 2 mars), dont 566 se trouvaient dans des unités de soins intensifs. Au cours de la même période, 41 décès liés à la COVID-19 ont été signalés en moyenne chaque jour.
Les données de surveillance permettent d'établir que les mesures communautaires combinées aux efforts collectifs des Canadiens peuvent ralentir la propagation de la COVID-19. Toutefois, l'augmentation récente de la propagation de COVID-19 sur tous les territoires sert à nous rappeler qu'il est essentiel de maintenir des mesures rigoureuses pour empêcher une recrudescence. Comme le nombre de cas quotidiens est toujours élevé et comme il y a des éclosions dans des populations et des communautés à risque élevé, y compris dans des hôpitaux et des établissements de soins de longue durée, des établissements correctionnels, des habitations collectives, des collectivités autochtones et des régions éloignées du pays, le risque d'une augmentation rapide de la propagation persiste. Cette situation est préoccupante en particulier dans les régions du pays où nous signalons la propagation de variants du virus plus contagieux. Ces facteurs soulignent l'importance des mesures de santé publique rigoureuses dans les cas où elles sont nécessaires et de maintenir l'application stricte des mesures des précautions individuelles.
Toute une gamme de mesures de santé publique est déjà en place dans l'ensemble du pays tandis que nous poursuivons nos efforts collectifs pour interrompre la propagation du virus. Nous devons notamment limiter la propagation de variants plus contagieux pendant que nous gagnons le temps nécessaire pour exécuter plus rapidement les programmes de vaccination. Les Canadiens sont priés de demeurer vigilants et de continuer de suivre les conseils des autorités de santé publique locales et de toujours prendre des mesures de protection individuelles pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches : restez à la maison ou isolez-vous si vous avez des symptômes, réfléchissez aux risques, réduisez au minimum vos activités et vos sorties non essentielles, et évitez les voyages non essentiels. De plus, suivez les mesures de protection individuelle, à savoir la distanciation physique, une bonne hygiène des mains, une bonne étiquette respiratoire, la désinfection des surfaces et le port d'un masque bien conçu et bien ajusté (y compris dans les espaces partagés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, avec des personnes qui ne font pas partie de votre ménage).
Visez à avoir le moins d'interactions possible avec le moins de personnes possible, le moins longtemps possible, à la distance la plus grande possible. C'est une règle simple que nous pouvons tous suivre pour contribuer à ralentir la propagation de la COVID-19, tandis que nous poursuivons les programmes de vaccination pour protéger tous les Canadiens.
Les Canadiens peuvent également en faire plus en diffusant des renseignements crédibles sur les risques de la COVID-19 et les pratiques de prévention et les mesures pour réduire la COVID-19 dans les communautés ainsi qu'en téléchargeant l'application Alerte COVID pour arrêter le cycle d'infection et aider à limiter la propagation de la maladie. Je vous invite à lire mon document d'information pour obtenir de plus amples renseignements et ressources sur la COVID-19 et sur les moyens de réduire les risques et de se protéger et de protéger les autres, y compris de l'information sur la vaccination contre la COVID-19.
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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