Déclaration de l'administratrice en chef de la santé publique du Canada, le 3 septembre 2020 English
OTTAWA, ON, le 3 sept. 2020 /CNW/ - Au lieu de présenter une mise à jour en personne aux médias, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a fait aujourd'hui la déclaration suivante :
« Il y a eu 129 923 cas de COVID-19 au Canada, dont 9 135 décès. Des personnes infectées, 88,5 % sont maintenant rétablies. Des laboratoires partout au pays ont analysé quotidiennement les tests de dépistage de 46 000 personnes en moyenne au cours de la dernière semaine; 0,9 % ont obtenu un résultat positif. En moyenne, 501 nouveaux cas ont été signalés quotidiennement au cours des sept derniers jours.
Nos maisons, nos quartiers, nos écoles, nos lieux de travail et nos collectivités ont d'importantes répercussions sur notre santé. Les environnements dans lesquels nous vivons, travaillons, étudions et jouons peuvent influer sur notre santé mentale, sur notre accès aux ressources en matière d'activités physiques, d'alimentation et de soins de santé, et parfois sur notre exposition aux maladies infectieuses et aux matières dangereuses.
Pour être en santé et le rester, nous devons faire en sorte que les environnements physiques et sociaux dans lesquels nous vivons sont des milieux sains. Pour aider à appuyer ces efforts, le gouvernement du Canada a annoncé récemment l'Initiative canadienne pour des collectivités en santé pour aider les gouvernements et les partenaires communautaires à contribuer à la création de milieux de vie sains pendant la pandémie de COVID-19. Cette initiative permettra d'offrir du financement aux projets locaux de petite envergure qui aident à adapter les espaces et les lieux publics aux besoins de leurs collectivités en matière de modes de vie sains durant cette période sans précédent.
Comme je l'ai indiqué dans mon premier rapport annuel en tant qu'administratrice en chef de la santé publique du Canada, la modification de notre milieu bâti peut nous aider à prévenir les maladies chroniques comme le diabète et les maladies du cœur ainsi qu'à améliorer notre bien-être mental. Il ne s'agit pas d'un nouveau concept dans le domaine de la santé publique. Au cours du dernier siècle, l'amélioration de l'hygiène, la planification d'infrastructures et la prise de mesures à l'égard du surpeuplement dans les habitations ont permis de réduire les taux de maladies infectieuses au Canada.
Même aujourd'hui, en pleine pandémie de COVID-19, nous voyons des exemples où les dirigeants municipaux adaptent les infrastructures de leur ville de manière à encourager les activités sociales et physiques en plein air. De nombreuses collectivités ont fermé certaines rues à la circulation, permettant ainsi aux piétons et aux cyclistes de faire de l'exercice en plein air en toute sécurité. Les restaurants, les bars et les cafés disposant de places assises à l'extérieur ont été autorisés à agrandir leur terrasse pour que les clients puissent manger en toute sécurité à au moins deux mètres les uns des autres. Ces modifications de notre milieu bâti nous aident à maintenir des liens sociaux tout en respectant la distanciation physique.
Certains projets varieront en fonction des besoins et des propositions des collectivités, mais ils auront un objectif commun : garantir que les environnements physiques et sociaux nous permettent de suivre facilement, et de manière accessible, les mesures de santé publique pendant la pandémie, tout en nous donnant la possibilité d'être actifs physiquement et d'améliorer notre santé mentale, aujourd'hui et à l'avenir.
N'oubliez pas que lorsque nous nous trouvons dans des espaces publics, nous devons toujours interagir dans l'application des directives de santé publique. Pour maintenir le taux d'infection à la COVID-19 à un bas niveau, nous devons maintenir nos pratiques de santé publique. »
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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