OTTAWA, le 7 nov. 2013 /CNW/ - David Langtry, le président intérimaire de la Commission canadienne des droits de la personne, a adressé le message suivant aux membres de son personnel aujourd'hui. Dans un souci de transparence totale, il a décidé de le partager avec les parlementaires et la population canadienne :
« Depuis un an et demi, je fais participer tout le personnel de la Commission canadienne des droits de la personne à une ambitieuse initiative qui vise à redéfinir notre vision afin de mieux servir le Parlement et la population canadienne. Cela nous a menés à restructurer notre travail en matière de droits de la personne en deux principaux domaines : la protection et la promotion.
La protection touche tous les aspects du traitement des plaintes : la réception, l'enquête et l'instance devant le Tribunal canadien des droits de la personne et les tribunaux. Elle comprend aussi notre travail à titre de vérificateurs de la conformité des employeurs assujettis à la réglementation fédérale de la Loi sur l'équité en matière d'emploi. La promotion comprend le travail que nous effectuons pour favoriser la compréhension de la Loi canadienne sur les droits de la personne, que ce soit par l'élaboration de politiques, par l'éducation, par la formation, par les relations avec les intervenants ou par la sensibilisation de la population.
L'un des domaines vitaux de notre travail de promotion découle d'un amendement parlementaire récemment apporté à la Loi canadienne sur les droits de la personne afin d'assurer que les résidents des communautés des Premières nations bénéficient des mêmes protections que les autres Canadiens. Cela constitue le rôle de notre Initiative nationale autochtone, une division chargée de faire connaître ce changement et d'assurer sa bonne compréhension et l'efficacité de sa mise en œuvre.
Lorsque le Parlement a adopté l'amendement en 2008, la Commission a reçu une promesse de financement de cinq ans pour permettre la réalisation de ce travail. Ce financement diminue progressivement et se terminera à la fin de l'exercice fiscal actuel. Toutefois, nous poursuivrons le travail que nous effectuons en matière de droits de la personne avec des communautés des Premières nations et des organisations autochtones. Depuis l'annonce de ce changement, la Commission a reçu plus de 500 plaintes pour atteinte aux droits de la personne de la part d'Autochtones ou de groupes représentant leurs intérêts. Je l'ai déjà dit et je vais le répéter à nouveau : les défis auxquels sont confrontés les peuples autochtones du Canada constituent l'un des problèmes les plus urgents de notre époque en matière de droits de la personne, si ce n'est pas le plus urgent. Ce travail se poursuivra.
À l'instar des autres ministères et organismes fédéraux, il reste toutefois que depuis 2010 la commission doit composer avec des augmentations de coûts, y compris des hausses salariales ayant été négociées dans le cadre de conventions collectives, sans obtenir une hausse correspondant au financement de ses opérations.
À partir de l'année prochaine, nous devrons composer avec un manque à gagner d'environ 1,2 million de dollars. Nous tentons de relever ce défi de plusieurs façons. En fait, un examen d'efficacité a permis de dégager des économies de centaines de milliers de dollars.
Malheureusement, malgré ces efforts, j'ai été contraint d'informer le Conseil du Trésor et les dirigeants syndicaux du besoin de réaménager les effectifs. Aujourd'hui, 25 précieux membres de notre personnel recevront des lettres d'employés touchés. J'espère, et je suis persuadé, que la grande majorité de ces employés seront jumelés à des postes vacants au sein de la Commission. Les autres pourraient être jumelés à des postes laissés vacants en raison de retraites anticipées ou de départs volontaires. Je vise à limiter autant que possible le nombre de pertes d'emploi pour que nous puissions continuer notre important travail, tout en réduisant au minimum les perturbations.
J'ai la chance incroyable de travailler dans un organisme qui réunit certains des meilleurs talents qui soient et qui se classe continuellement parmi les meilleurs dans les sondages d'engagement des fonctionnaires fédéraux. C'est un endroit fantastique où travailler parce que nous nous soucions de nos employés. Et nos employés sont passionnés par leur travail. Comme vous tous, je serais bien triste si nous n'étions pas en mesure de replacer certains employés. Nous travaillerons afin d'atténuer ces impacts au profit des gens que nous servons : le Parlement et la population canadienne. »
SOURCE : Commission canadienne des droits de la personne
Commission canadienne des droits de la personne
Relations avec les médias
613-943-9118
www.chrc-ccdp.gc.ca
@DroitPersonneCa
https://www.facebook.com/LaCommissionCanadienneDesDroitsDeLaPersonne
Partager cet article