Endettement des fermes au Québec : un levier positif de développement
LONGUEUIL, QC, le 27 juin 2014 /CNW Telbec/ - L'Union des producteurs agricoles trouve très intéressant le rapport de recherche « L'endettement des fermes au Québec : un portrait contrasté », produit par l'Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC).
Le rapport confirme que le taux d'endettement moyen des fermes québécoises est élevé lorsqu'on le compare à l'ensemble canadien, mais qu'il n'est pas « excessif » compte tenu de l'effet de levier positif de la stratégie d'emprunts des producteurs. Cette stratégie, qui découle de politiques agricoles conférant une robustesse financière distinctive à l'agriculture québécoise, permet en effet d'augmenter la capacité des producteurs à investir et à rentabiliser les capitaux propres.
Pour l'économiste en chef de l'Union, M. Charles-Félix Ross, « Nos programmes de sécurité du revenu et nos mécanismes collectifs de mise en marché permettent à nos entreprises agricoles de performer et d'être présentes partout sur le territoire. Cette capacité d'emprunt liée à des revenus nets plus élevés et plus stables explique leur niveau d'endettement et son utilisation en tant que levier de développement ».
Les agricultures familiales les plus dynamiques se retrouvent dans les pays qui la soutiennent avec des programmes performants et des systèmes de mise en marché structurants. D'où la nécessité de développer et de maintenir de tels outils, lesquels assurent la stabilité nécessaire au retour sur investissement, notamment en termes d'emploi, de développement régional et de retombées économiques pour l'ensemble du Québec.
Pour l'Union, cet engagement à l'endroit de notre agriculture doit être accompagné d'une réflexion à court terme quant aux mesures requises pour permettre à la relève agricole d'entrer dans le métier malgré le haut niveau d'emprunt que cela suppose. Les ressources financières nécessaires pour que cette relève puisse acquérir des actifs productifs, en particulier la terre, sont en effet devenues très importantes. Il convient donc de se pencher à brève échéance sur cette problématique et d'envisager des outils collectifs permettant de relever ce défi.
SOURCE : Union des producteurs agricoles
Source : Hélène Benoît, Directrice, Direction communications et vie syndicale; Information : Patrice Juneau, Conseiller aux affaires publiques, Téléphone : 450 679-0540, poste 8591
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