Grâce à sa diversité économique, Toronto demeure en tête du classement national de la Banque CIBC English
Calgary, Regina et Winnipeg affichent un dynamisme économique solide et plus durable
TORONTO, le 3 janv. 2013 /CNW/ - Pour la deuxième année d'affilée, Toronto arrive en tête des grandes villes du pays dans le plus récent classement fondé sur le Canadian Metropolitan Economic Activity Index (indice de l'activité économique des métropoles canadiennes) de Marchés mondiaux CIBC.
« Ce qu'il y a de remarquable dans la performance de Toronto, c'est que la ville domine notre classement depuis plus d'un an », affirme l'économiste en chef adjoint à la Banque CIBC, Benjamin Tal, dans son plus récent rapport de la série Metro Monitor. « Étant donné que notre indice mesure le dynamisme plutôt qu'un niveau d'activité, l'aptitude de Toronto à soutenir un tel rythme pendant aussi longtemps est impressionnante. Il faut également souligner que Toronto s'est classée parmi les cinq premières pendant plus de sept années consécutives, la seule exception étant durant la récession de 2009 alors que la ville avait glissé au 7e rang. »
Bien que Toronto ne soit arrivée en tête d'aucune des sous-mesures de l'activité économique établies par la Banque, son excellent classement dans de nombreuses catégories lui a assuré la note globale la plus élevée. « Simplement dit, l'économie diversifiée de Toronto est le secret qui se cache derrière non seulement sa première place actuelle, mais également derrière son aptitude à conserver un classement relativement élevé depuis deux ans. « Ces caractéristiques sont manifestes quand on observe le dynamisme de l'activité économique de la ville durant la reprise économique, alors que la ville a largement dépassé la moyenne nationale. »
Au cours de la dernière année, Toronto a tiré parti d'une reprise dans le secteur manufacturier, soutenue par l'apport positif de l'amélioration de la demande de l'industrie automobile des États-Unis. Le secteur de la construction, stimulé par l'activité tant dans les secteurs résidentiel que non résidentiel de l'industrie, a également joué un rôle important dans la performance supérieure systématique de la ville.
Au troisième trimestre, les mises en chantier dans la ville ont grimpé de 30 % en glissement annuel, 99 % de cette croissance étant attribuable au marché des immeubles en copropriété. En glissement annuel, le taux de croissance démographique de la ville suit un rythme soutenu, soit un peu plus de 2 %, alors que la croissance de l'emploi tourne autour de son niveau le plus élevé depuis plus d'une décennie.
« Durant la prochaine année, toutefois, la capacité de la ville à maintenir son dynamisme économique actuel sera mise à rude épreuve », note M. Tal. « Un ralentissement du marché du logement, la fin de nombreux projets de relance d'infrastructures des gouvernements fédéral et provincial, un fléchissement prévu de la croissance du secteur manufacturier et une baisse des activités de vente au détail concourront à ralentir l'activité économique de la ville en 2013. »
Calgary est arrivée deuxième au classement, alors qu'elle était neuvième l'an dernier. La forte croissance démographique et la vigueur du marché du travail l'ont propulsée dans cette position. Calgary affiche l'un des taux de chômage les plus faibles au pays (5,1 % au troisième trimestre de 2012), tandis que la qualité de l'emploi est relativement élevée (au 2e rang de l'ensemble des villes). « En conséquence, les dépenses de consommation dans la ville ont été relativement élevées, les ventes au détail augmentant d'environ 9 % depuis un an », a affirmé M. Tal. « Contrairement à Toronto, le marché du logement ne joue qu'un rôle marginal sur le plan du soutien aux activités dans la ville. »
La ville de Regina a également affiché une croissance vigoureuse et est passée du huitième rang l'an dernier au troisième rang cette année. Ce dynamisme est soutenu par une très forte croissance démographique (au 4e rang national) et par un marché du travail robuste, la ville enregistrant le deuxième plus faible taux de chômage des 25 régions métropolitaines de recensement (RMR) du pays. « La forte croissance démographique de la ville a stimulé l'activité du marché du logement, de sorte que le nombre de mises en chantier a fait un bond de 80 % d'une année à l'autre au troisième trimestre. Regina est également soutenue par l'amélioration de son secteur manufacturier, les activités en 2012 ayant, selon les estimations, distancé la moyenne nationale pour la deuxième année de suite. »
Le quatrième rang qu'occupe Winnipeg reflète la vigueur dans les secteurs de la construction et de la fabrication. Le nombre de mises en chantier dans la ville a augmenté de 50 % durant l'exercice se terminant en septembre 2012, tandis que les activités non résidentielles ont augmenté à un rythme uniquement devancé par celui de Saskatoon. Parallèlement, une légère amélioration de la demande d'équipement de transport a stimulé l'activité dans le secteur manufacturier. Les indicateurs de base relatifs aux consommateurs de la ville sont également excellents, le marché du travail de cette dernière étant relativement sain et son taux de faillites personnelles étant le deuxième plus faible au pays.
CIBC Metropolitan Economic Activity Index (T3 2012)
Classement | RMR | Moyenne mobile au T3 |
1. | Toronto | 20,6 |
2. | Calgary | 19,5 |
3. | Regina | 18,4 |
4. | Winnipeg | 18,4 |
5. | Saskatoon | 18,2 |
6. | Edmonton | 17,8 |
7. | Ottawa | 16,8 |
8. | Vancouver | 14,0 |
9. | Halifax | 13,8 |
10. | Saguenay | 12,2 |
11. | Montréal | 11,2 |
12. | Québec | 10,5 |
13. | London | 10,4 |
14. | Hamilton | 9,6 |
15. | Kitchener | 9,4 |
16. | Kingston | 9,1 |
17. | Trois-Rivières | 8,6 |
18. | Thunder Bay | 7,3 |
19. | Victoria | 6,8 |
20. | St. John's | 6,6 |
21. | St. Catharines-Niagara | 6,0 |
22. | Windsor | 4,0 |
23. | Saint John | -0,8 |
24. | Sherbrooke | -0,8 |
25. | Sudbury | -2,4 |
À propos du CIBC Metropolitan Economic Activity Index (indice de l'activité économique des métropoles de la Banque CIBC)
L'indice de l'activité économique des métropoles de la Banque CIBC tient compte de neuf variables macroéconomiques clés et est structuré de manière à suivre approximativement l'évolution du niveau d'activité économique de chaque ville. Grâce à ses données historiques, l'indice permet de surveiller non seulement la performance actuelle d'une ville donnée, mais aussi son comportement cyclique au regard de l'économie nationale et des autres régions métropolitaines de recensement (RMR). Le rapport porte sur les 25 plus grandes RMR du Canada.
Voici les variables macroéconomiques servant à établir l'indice :
- Croissance démographique
- Croissance de l'emploi
- Taux de chômage
- Proportion des emplois à temps plein dans le nombre total d'emplois
- Taux de faillites personnelles
- Taux de faillites d'entreprises
- Mises en chantier
- Nombre de reventes d'habitations inscrites au S.I.A.
- Nombre de permis de construction non résidentielle
Vous pouvez consulter la version intégrale de ce rapport de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/metro_monitor.pdf.
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SOURCE : Banque CIBC
Benjamin Tal, économiste en chef adjoint, Marchés mondiaux CIBC inc., 416 956-3698, [email protected]; Kevin Dove, chef, Communications externes, 416 980-8835, [email protected]
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