MONTRÉAL, le 17 juin 2014 /CNW Telbec/ - C'est aujourd'hui que cinq adolescents du programme de réadaptation en toxicomanie de Portage Beaconsfield reçoivent leur diplôme d'études secondaires. Entourés de leurs familles et de leurs amis, ces jeunes voient le fruit de leurs efforts récompensés. Il leur a fallu beaucoup de courage pour lutter contre la toxicomanie tout en terminant, avec succès, leurs études.
Une dernière cérémonie mémorable
Établi à Beaconsfield depuis 2001 et ayant effectué plus de 900 admissions depuis son ouverture, le centre de Portage de l'Ouest-de-l'Île est le seul centre de réhabilitation résidentiel pour les adolescents anglophones au Québec.
Lors de la mise en place du programme, il a été établi que Portage utiliserait temporairement un centre excédentaire de Batshaw, lequel était vacant depuis quelques années.
En 2013, Portage a été avisé que Batshaw prendrait possession des lieux pour ses propres besoins et que le programme de Portage pour anglophones de l'Ouest-de-l'Île devrait se relocaliser d'ici décembre 2014. Le marché immobilier étant ce qu'il est, les efforts de Portage pour trouver un nouveau site sont demeurés infructueux jusqu'à maintenant. Même si les canaux de communication sont toujours ouverts avec l'Agence de Montréal et le Ministère, Portage n'a toujours pas de solutions à porter de main pour la relocalisation de ce service essentiel.
Le programme de Portage situé dans l'Ouest-de-l'Île est solidement implanté dans sa communauté. Il représente un élément majeur pour la communauté anglophone, plus spécifiquement pour les jeunes adolescents toxicomanes. Il est impératif que ce programme soit maintenu dans cette région. Les adolescents, les employés, les parents et les anciens résidants sont tous très anxieux du sort du programme anglophone pour adolescents de Portage.
Parmi les 135 invités présents, on notait la présence de plusieurs partenaires et membres influents de la communauté anglophone de l'Ouest-de-l'Île.
Un programme unique au Québec
Le programme scolaire qu'offre Portage est unique en son genre. Portage est conscient que la toxicomanie est un facteur de décrochage scolaire et souhaite offrir une formation aux adolescents durant leur thérapie afin de poursuivre leur secondaire avec des professeurs qui leur sont spécifiquement dévoués en partenariat avec des commissions scolaires de la province.
Plusieurs études ont rapporté que la consommation de cannabis en début d'adolescence était un facteur de risque du décrochage scolaire[1]. L'usage régulier et prolongé de cannabis est associé à l'échec et l'abandon des études. Il existe donc une corrélation entre l'échec scolaire et la fréquence d'usage de drogues à l'adolescence et chez les jeunes adultes[2]. C'est pourquoi Portage mise beaucoup sur son programme scolaire afin d'aider ses résidants, des personnes plus vulnérable aux difficultés scolaires, à reprendre leurs parcours académique. « Nous sommes très fiers de nos résidants qui, en plus de suivre un programme de réadaptation, vont à l'école et réussissent à décrocher un diplôme, dit Ernesto Felaco, directeur de Portage à Beaconsfield. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont aidé ces jeunes à obtenir leur diplôme aujourd'hui. »
À propos de Portage
Depuis 1973, Portage a aidé des dizaines de milliers de toxicomanes à vaincre leur dépendance. L'organisme offre une multitude de services adaptés aux besoins de ses résidants adultes, adolescents, mères toxicomanes avec jeunes enfants, toxicomanes enceintes et toxicomanes souffrant de problèmes de santé mentale. Portage gère huit centres de traitement de la toxicomanie au Québec : à Montréal, Beaconsfield, Prévost (Laurentides), Québec et à Saint-Malachie (Chaudière-Appalaches). Trois autres établissements desservent les populations de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et du Canada Atlantique.
[1] Paglia-B., A. & Adlaf, E. (2007). La consommation de substances, les méfaits et les jeunes.
In Centre Canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (Ed.),
Toxicomanie au Canada: Pleins feux sur les jeunes (pp. 4-13). Ottawa.
[2] Kalant, H. (2004). Adverse effects of cannabis on health: an update of the literature since
1996. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry, 28, 849-863.
SOURCE : Portage
Seychelle Harding, Directrice des communications, Portage, (514) 939-0202, poste 118, [email protected]
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