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Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ)28 mars, 2025, 10:00 ET
QUÉBEC, le 28 mars 2025 /CNW/ - L'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) annonce une grève générale illimitée à compter du 2 mai prochain, à défaut d'un signal clair du gouvernement.
Après plus de 50 rencontres et des concessions majeures, les ingénieurs n'ont d'autre choix que de se mobiliser pour obtenir le même traitement que les autres groupes du secteur public.
Malgré leur volonté de régler, les membres sont contraints à cette ultime option. Le gouvernement persiste à traiter les ingénieurs de l'État différemment, en leur refusant ce qu'il a déjà accordé à 98 % des employés des secteurs publics et parapublics.
Les ingénieurs ont proposé plusieurs avenues de règlements raisonnables et équitables, mais ne peuvent se résigner à signer une entente moins avantageuse que celles conclues avec les autres groupes.
Un traitement inéquitable, sans justification
Les ingénieurs se voient présentement offrir des avantages monétaires inférieurs à ceux consentis aux autres groupes du secteur public et le gouvernement ne s'en cache pas. De surcroit, il exige des ingénieurs qu'ils lui consentent des contreparties plus importantes que celles obtenues des autres groupes.
Dans le contexte actuel où le gouvernement annonce dans son dernier budget qu'il veut relancer l'économie à travers d'importants travaux d'infrastructures, il aura besoin plus que jamais de ses ingénieurs et de leur expertise.
« Il est temps que le gouvernement fasse des choix cohérents », affirme Marc-André Martin, président de l'APIGQ.
L'Association ne s'explique donc pas l'entêtement du gouvernement à plonger les Parties dans un conflit de travail, alors qu'un règlement négocié de bonne foi est à portée de main.
Un dialogue bloqué par le gouvernement
Aujourd'hui, les négociations piétinent. Le gouvernement refuse d'engager de réelles discussions sur des conditions de travail aussi simples et essentielles que l'aménagement des bureaux et le télétravail. Pourtant, les ingénieurs sont prêts à discuter et à trouver des solutions, mais encore faut-il que le gouvernement fasse preuve d'ouverture.
« Nous avons fait les mêmes concessions que les autres groupes, mais on nous offre moins. Nous annonçons cette grève avec un mois de préavis, dans l'espoir d'un règlement d'ici là. Le gouvernement doit comprendre que nous ne signerons pas une entente inférieure à celles déjà conclues. On n'est pas pressé de signer un mauvais règlement. » affirme Marc-André Martin.
SOURCE Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ)

Informations : Marie-Lou Freymann, [email protected]
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