Les conditions météorologiques extrêmes nous concernent tous. La solution, c'est de travailler ensemble à l'adaptation, déclare le chef de la direction du BAC.
SAINT JOHN, N.-B., le 22 févr. 2012 /CNW/ - Don Forgeron, président et chef de la direction du Bureau d'assurance du Canada (BAC), était à Saint John aujourd'hui pour parler d'un sujet qui, selon lui, nous concerne tous : les conditions météorologiques extrêmes, principalement les risques liés aux dégâts d'eau. Dans une allocution à la Chambre de commerce de Saint John, il a rappelé quenous sommes tous touchés par l'eau et les problèmes qui lui sont associés. « Les conditions météorologiques extrêmes nous concernent tous, car elles se manifestent de façon spectaculaire à l'échelle mondiale, nationale et locale. Mais, pourquoi faut-il s'en préoccuper? Les primes d'assurance et les impôts ne sont pas la solution à ce problème. Au contraire, nous devons concerter nos efforts et adopter des politiques publiques éclairées. En tant que société, hommes d'affaires et voisins, nous devons travailler ensemble. »
Il a cité des exemples :
- Les sinistres causés par l'eau au Nouveau-Brunswick sont passés de 7 millions de dollars en 2005 à 23 millions de dollars en 2009, ayant pratiquement quadruplé en l'espace de quatre ans.
- Les inondations et les dégâts d'eau déchirent les communautés - songeons à Saint-George et Saint-Stephen — où les Néo-Brunswickois travaillent, s'amusent, étudient et méritent de vivre en sécurité.
- Les catastrophes de plusieurs milliards de dollars sont de plus en plus fréquentes dans le monde entier. La société de réassurance mondiale, Munich Re, a indiqué récemment qu'en 2011, les pertes économiques à l'échelle mondiale, attribuables à des catastrophes naturelles, ont atteint le chiffre record de 378 milliards de dollars.
- Au Canada, la plupart des dommages sont attribuables à la défaillance des infrastructures vieillissantes de traitement des eaux et des égouts. En 2007, la Fédération canadienne des municipalités a publié une étude montrant que le Canada a un déficit de 31 milliards de dollars en infrastructure des systèmes d'eau et d'égouts.
Même si M. Forgeron convient qu'il est encourageant de voir que les hauts fonctionnaires intègrent maintenant des mesures d'adaptation dans leur planification en matière de changement climatique, il les exhorte à en faire plus.
« Le gouvernement fédéral a promis de consacrer 150 millions de dollars à l'adaptation au changement climatique. C'est un bon départ, mais ce n'est pas suffisant pour résoudre les problèmes d'adaptation auxquels notre pays est confronté », poursuit-il. « Nous avons besoin d'une coopération intergouvernementale ciblée qui se traduira par une infrastructure résiliente aux conditions météorologiques extrême et minimisera les pertes économiques et et les sinistres assurés qu'elles entraînent. »
« Notre industrie a créé un programme exhaustif d'adaptation et nous serons heureux de travailler avec les gouvernements à tous les niveaux, le secteur privé, nos concitoyens et les groupes communautaires, afin d'élaborer une stratégie d'adaptation efficace », a-t-il conclu.
À propos du Bureau d'assurance du Canada
Le Bureau d'assurance du Canada est l'association sectorielle nationale qui représente les assureurs habitation, automobile et entreprise du Canada. Ses sociétés membres représentent 90 % du marché privé de l'assurance de dommages au Canada. L'industrie de l'assurance de dommages emploie plus de 114 000 Canadiens, paie des impôts de plus de 7 milliards de dollars aux gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux et gère en tout des primes de 40 milliards de dollars.
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