Il faut traiter les détenus ayant une déficience mentale grave à l'hôpital et non en prison, selon la CCDP English
OTTAWA, le 19 déc. 2013 /CNW/ - La Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) prend note de la décision et des recommandations du jury formé pour l'enquête du coroner sur la mort tragique d'Ashley Smith. En conséquence, elle rend publique la déclaration suivante :
Le traitement infligé aux personnes ayant une maladie mentale grave ou aiguë dans les établissements correctionnels du Canada constitue un problème urgent en matière de droits de la personne.
Bien que les délinquants perdent de nombreux droits en raison de leurs actes, la législation canadienne en matière de droits de la personne garantit aux personnes ayant une déficience mentale le droit d'obtenir des mesures d'adaptation tenant compte de leur déficience lorsqu'elles sont incarcérées.
La CCDP considère que les personnes ayant une déficience mentale devraient être envoyées dans un établissement de traitement ou un hôpital.
De plus, la CCDP exprime encore sa profonde inquiétude à l'égard de la pratique d'envoyer en isolement cellulaire des personnes qui ont une déficience mentale.
L'isolement cellulaire ne devrait jamais être utilisé pour des détenus ayant une déficience mentale grave ou aiguë.
Cette tragédie aurait pu être évitée, et il faut tout faire pour qu'elle ne se répète jamais.
David Langtry
Président par intérim,
Commission canadienne des droits de la personne
SOURCE : Commission canadienne des droits de la personne
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