OTTAWA, ON, le 19 mai 2022 /CNW/ - L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et les autorités de santé publique de la province de Québec pour enquêter sur l'exposition possible et les contacts associés à un cas de variole du singe détecté récemment aux États-Unis. La personne de citoyenneté américaine s'était récemment rendue au Canada en provenance des États-Unis. Elle a utilisé un moyen de transport privé et pourrait avoir été infectée avant ou pendant sa visite à Montréal, au Québec.
Dans le cadre de l'enquête en cours, les partenaires en santé ont identifié des personnes au Canada qui présentent des signes et symptômes pouvant correspondre à ceux d'une infection à la variole du singe. Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) effectue d'autres analyses pour confirmer ou exclure un diagnostic d'infection à la variole du singe chez ces personnes. Ce soir, la Province de Québec a été informée qu'un résultat positif au dépistage de la variole du singe avait été obtenu pour deux échantillons reçus par le LNM. Il s'agit des deux premiers cas confirmés au Canada.
La variole du singe est une zoonose présente dans certaines régions d'Afrique centrale et occidentale et qui entraîne des infections humaines occasionnelles généralement associées à l'exposition à des animaux infectés ou à des matières contaminées. Un nombre limité de cas ont été répertoriés dans d'autres régions par le passé, notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Israël et à Singapour, mais jamais auparavant au Canada. En ce qui concerne les cas déclarés récemment à l'étranger, on ne sait pas encore avec certitude de quelle façon les personnes infectées ont été exposées au virus de la variole du singe.
La transmission de personne à personne de la variole du singe est peu fréquente. Toutefois, lorsqu'une personne en infecte une autre, la transmission a lieu lors d'un contact étroit avec une personne infectée, notamment par contact direct avec des liquides organiques, des gouttelettes respiratoires ou des lésions infectées par la variole du singe ou encore par le partage de vêtements, de literie ou d'objets communs qui ont été contaminés par des liquides organiques ou des lésions d'une personne infectée. Comme pour de nombreuses autres maladies transmises par contact étroit, les gens peuvent réduire leur risque en pratiquant la distanciation physique, en se lavant fréquemment les mains et en maintenant une bonne hygiène respiratoire, ce qui comprend le port du masque.
Il est important de se familiariser avec les symptômes de la variole du singe et de signaler toute préoccupation à un professionnel de la santé. La variole du singe se manifeste généralement par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, une grande fatigue, des ganglions lymphatiques enflés et des lésions cutanées qui apparaissent souvent quelques jours après l'apparition d'autres symptômes, dont la fièvre.
L'ASPC a alerté les autorités de santé publique afin qu'elles collaborent avec les professionnels de la santé pour identifier les patients qui présentent des signes ou des symptômes évoquant la variole du singe, que ces personnes aient déclaré ou non avoir voyagé ou qu'elles présentent ou non certains facteurs de risque de la maladie.
L'enquête se poursuit et la situation évolue constamment, tant au Canada qu'ailleurs dans le monde. De plus amples renseignements sont nécessaires pour évaluer s'il y a un risque accru pour la santé de la population canadienne. L'ASPC informera la population à mesure que de nouveaux renseignements seront connus.
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
Partager cet article