Les installations des six artistes de la courte liste de cette année du prix prééminent en art contemporain au Canada sont exposées au Musée des beaux-arts du Canada
OTTAWA, ON, le 3 oct. 2024 /CNW/ - Des œuvres captivantes réalisées par les six artistes visuels de la courte liste du Prix Sobey pour les arts 2024, le prix prééminent de l'art contemporain au Canada, sont maintenant exposées au Musée des beaux-arts du Canada (MBAC). Ce soir, de 18 h à 19 h, le public est invité à rencontrer les six finalistes et à voir leurs installations respectives.
Organisée par le MBAC et La Fondation Sobey pour les arts, l'Exposition du Prix Sobey pour les arts 2024 se tiendra jusqu'au 6 avril 2025. La personne gagnante de cette année sera annoncée le 9 novembre 2024 lors d'une célébration au Musée.
L'Exposition du Prix Sobey pour les arts 2024 met en évidence les pratiques dynamiques des finalistes - perlage, céramique, dessin, film expérimental, installations avec techniques mixtes, photographie et sculpture -, qui apportent un éclairage inestimable sur les questions de lieu, d'identité, de communauté et d'appartenance.
« L'exposition du Prix Sobey pour les arts est une tribune importante qui permet de découvrir les principales voix de l'art contemporain au Canada. La Fondation Sobey pour les arts, en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada, est fière de présenter l'exposition dynamique de cette année, qui fait encore davantage connaître la grande diversité des artistes et de leurs pratiques dans notre pays », a déclaré Bernard Doucet, directeur général de La Fondation Sobey pour les arts. « Nous invitons les amateur.rice.s d'art de partout à venir se laisser émouvoir et interpeller par leurs œuvres. »
« Nous sommes ravis de nous associer avec La Fondation du Prix Sobey pour les arts pour la 21e édition du Prix Sobey et son exposition », a déclaré Jonathan Shaughnessy, directeur des initiatives curatoriales au MBAC et président du jury du Prix Sobey pour les arts 2024. « Ce projet d'envergure offre au public l'occasion de découvrir les œuvres des artistes. L'exposition sera accompagnée d'un programme d'apprentissage pancanadien qui vise à mettre les finalistes en contact avec les régions représentées par l'entremise de projets menés par les artistes. Nous célébrons et reconnaissons les contributions exceptionnelles des finalistes aux arts visuels au Canada et sur la scène internationale. »
Les artistes
Taqralik Partridge (Inuk, Écossaise), finaliste pour la région circumpolaire, exprime l'importance intergénérationnelle du caribou pour les Inuit et les autres peuples autochtones de l'Arctique au moyen d'un amautik (parka pour femme) et d'une vidéo dans Tuktujuq. L'œuvre fait référence à un modèle d'amautik provenant de la communauté de Partridge. L'audio et la vidéo qui l'accompagnent évoquent la sensation d'être entouré de caribous, une expérience transformée par le colonialisme, le capitalisme et les changements climatiques.
Judy Chartrand (Crie), finaliste pour la région du Pacifique, bouscule les codes en utilisant l'humour, la satire et l'imagerie de la culture populaire pour remettre en question les récits coloniaux, le racisme et les stéréotypes. Ses œuvres, dont Égoportrait d'influenceur du DTES, En souvenir de celles qui ne sont plus parmi nous et Garçons au pensionnat autochtone priant pour que nous sortions d'ici au plus vite décrivent les expériences de pauvreté, de violence et de discrimination vécues par des Autochtones en milieu urbain ainsi que celles des enfants ayant été forcés de fréquenter les pensionnats au Canada.
Rhayne Vermette (Métisse), finaliste pour la région des Prairies, crée des œuvres poétiques axées sur la famille, le foyer, la distance et l'identité par l'entremise de récits multidimensionnels. Elle s'inspire de l'architecture et combine documentaire et fiction pour créer des effets oniriques. Le Miracle à Ste. Anne, extrait de son premier long métrage atmosphérique Ste. Anne (2021), est un projet de collaboration réalisé dans le territoire visé par le Traité no 1. Il comprend des thèmes tels que les tensions familiales, la mémoire, le foyer et l'identité.
June Clark, finaliste pour la région de l'Ontario, adopte une pratique multidisciplinaire pour explorer l'intersection des histoires personnelles et familiales, de la mémoire et de l'identité. Ses œuvres autobiographiques, comme Revisiter le 2191, reflètent son enfance à Harlem et son déménagement à Toronto. L'œuvre de Clark utilise des transferts de photos Xerox et des textes au pochoir en graphite pour dépeindre avec éclat des incidents de son enfance. Elle illustre avec éloquence la nature insaisissable de la mémoire et les valeurs partagées de la communauté.
Nico Williams ᐅᑌᒥᐣ (Anishinaabe), finaliste pour la région du Québec, crée des sculptures en perlage d'objets du quotidien, souvent en collaboration, en intégrant des récits historiques et politiques, des observations culturelles et des liens avec la parenté et le lieu. Ses sculptures, telles que Dans le mille !!!, Barrière, Ruban de signalisation et Oncle, remettent en question l'accès au lieu et attirent l'attention sur la transformation des terres autochtones par la construction et l'urbanisation.
Mathieu Léger, artiste finaliste pour la région de l'Atlantique, s'intéresse à son héritage acadien et à l'incidence de celui-ci sur ses expériences actuelles par l'entremise d'actions physiques. Ses œuvres Performer l'acte qui crée la trace, qui produit le son et Obstacles & amendements reflètent son étude de la dextérité rythmique et de la conscience spatiale. L'œuvre de Léger explore la génétique, la biologie, l'histoire et le temps. L'artiste tient à remercier artsnb, le Conseil des Arts du Canada et la Fondation Sheila Hugh Mackay, ainsi qu'Artcast Inc. et TrüRoot Cymbals.
Le commissariat de l'Exposition du Prix Sobey pour les arts 2024 est assuré par Stephanie Burdzy, conservatrice adjointe, Art contemporain; Ooleepeeka Eegeesiak, adjointe à la conservation, Voies autochtones et décolonisation; Jasmine Inglis, conservatrice adjointe, Art contemporain et photographies; Andrea Kunard, conservatrice principale, Photographies, et Michelle LaVallee, directrice, Voies autochtones et initiatives curatoriales, toutes au Musée des beaux-arts du Canada.
Du nouveau cette année
Cette année, la région circumpolaire a été ajoutée en tant que sixième région, augmentant ainsi la représentation de l'ensemble du pays. Les prix s'élèvent désormais à 465 000 $, dont 100 000 $ pour la personne gagnante. De plus, le jury indépendant chargé des délibérations est composé de six artistes canadiens représentant chacune des régions, tous et toutes d'ancien.ne.s gagnant.e.s ou finalistes du Prix Sobey pour les arts, ainsi que d'une jurée internationale.
Au sujet du Prix Sobey pour les arts
Le Prix Sobey pour les arts (PSA) est le prix prééminent au Canada pour les artistes visuels contemporains canadiens. Créé en 2002 grâce au financement de la Fondation Sobey pour les arts (FSA), le PSA a contribué à propulser la carrière d'artistes grâce à un soutien financier et à une reconnaissance au Canada et à l'international. Depuis 2016, le PSA est administré conjointement par le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) et la FSA.
Les ancien•ne•s gagnant•e•s du Prix Sobey pour les arts sont : Brian Jungen (2002), Jean-Pierre Gauthier (2004), Annie Pootoogook (2006), Michel de Broin (2007), Tim Lee (2008), David Altmejd (2009), Daniel Barrow (2010), Daniel Young et Christian Giroux (2011), Raphaëlle de Groot (2012), Duane Linklater (2013), Nadia Myre (2014), Abbas Akhaven (2015), Jeremy Shaw (2016), Ursula Johnson (2017), Kapwani Kiwanga (2018), Stephanie Comilang (2019), Laakkuluk Williamson Bathory (2021), Divya Mehra (2022), et Kablusiak (2023).
À propos du Musée des beaux-arts du Canada
Le Musée des beaux-arts du Canada a pour vocation d'amplifier les voix par le biais de l'art et d'élargir la portée et l'envergure de sa collection, de son programme d'expositions et de ses activités publiques pour représenter toute la population canadienne, tout en misant sur les façons autochtones d'être et de savoir. Ankosé, un mot anishinaabemowin qui signifie Tout est relié, représente la mission du Musée en vue de créer des expériences dynamiques qui ouvrent le cœur et l'esprit et changent le regard que nous portons sur nous-mêmes, sur les autres et sur nos histoires diversifiées, à travers les arts visuels. Le Musée des beaux-arts du Canada abrite une riche collection internationale d'art autochtone contemporain, ainsi que d'importantes collections d'art canadien et européen historique et contemporain du XIVe au XXIe siècle. Fondé en 1880, le Musée des beaux-arts du Canada joue un rôle clé dans la culture canadienne depuis plus de 140 ans. Pour en savoir davantage, visitez beaux-arts.ca.
SOURCE Musée des beaux-arts du Canada
À l'intention des médias seulement : pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Josée-Britanie Mallet, Agente principale, Relations publiques et médiatiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]; Pénélope Carreau, Agente, Relations publiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]
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