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Institut National de la recherche scientifique (INRS)01 juin, 2021, 16:55 ET
MONTRÉAL et QUÉBEC, le 1er juin 2021 /CNW Telbec/ - L'Institut national de la recherche scientifique (INRS) et toute sa communauté unissent leur voix à celles des établissements universitaires à travers le Canada, en soutien aux membres de la Première Nation des Tk'emlúps te Secwépemc, à la suite de la tragédie du pensionnat de Kamloops. L'annonce de la découverte d'une fosse commune où sont enterrés 215 enfants autochtones sur le site de l'ancien pensionnat, en Colombie-Britannique, nous a toutes et tous bouleversés.
« Nous soutenons la volonté et l'engagement de la Première Nation Tk'emlúps te Secwépemc de faire la lumière sur ce drame. Cette tragédie reflète un chapitre sombre et important de l'histoire du Canada qui ne doit jamais être oublié », a mentionné le directeur général de l'INRS, Luc-Alain Giraldeau.
En 2015, le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada invitait les différentes instances gouvernementales à collaborer avec les collectivités autochtones pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies visant à repérer, documenter, entretenir, commémorer et protéger les cimetières ou d'autres sites où des enfants qui fréquentaient ces pensionnats ont été inhumés, ainsi qu'à honorer la mémoire des enfants décédés.
La communauté de l'NRS endosse cet objectif et souhaite adresser ses sincères condoléances aux familles des enfants concernés par ce terrible événement et aux instances des Premières Nations, des Métis et des Inuit. « Nos condoléances vont aussi à tous les survivants et survivantes des pensionnats et à leurs familles », a ajouté M. Giraldeau.
L'INRS mettra en berne ses drapeaux dans tous ses centres, à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, afin d'honorer la mémoire des victimes.
Aujourd'hui, alors que débute le Mois national de l'histoire autochtone, l'INRS réaffirme son engagement à reconnaître les enjeux autochtones dans les préoccupations sociétales d'hier et d'aujourd'hui, et à répondre à celles-ci en contribuant à mettre en valeur l'apport des Autochtones à la recherche universitaire, à la science et à l'avancement des connaissances.
« Afin d'aller de l'avant dans nos projets de réconciliation, de reconstruction et de décolonisation, nous devons mieux connaître notre passé et en documenter les jalons jusqu'à nos jours. Il est de notre responsabilité, en tant que chercheuses et chercheurs, d'entendre les voix autochtones, d'en reconnaître la pertinence et d'en comprendre la portée », confie Carole Lévesque, professeure titulaire à l'INRS, qui a créé en 2001 le Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones DIALOG. Ce réseau compte aujourd'hui une centaine de chercheuses et chercheurs issus de quelque 20 universités dans le monde, des étudiantes et étudiants de nombreuses disciplines ainsi que des leaders et des intellectuelles et intellectuels autochtones de divers horizons.
À propos de l'INRS
L'INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L'INRS est 1er au Québec et au Canada en intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires, situés à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre Environnement, Énergie Matériaux Télécommunications, Urbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel.
SOURCE Institut National de la recherche scientifique (INRS)
Julie Robert, Service des communications de l'INRS, 514 971-4747, [email protected]
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