MONTRÉAL, le 16 mars 2021 /CNW Telbec/ - La campagne d'information et de sensibilisation de la Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) franchit aujourd'hui une nouvelle étape avec la diffusion d'une nouvelle série de messages mettant de l'avant l'incohérence du gouvernement qui pratique le deux poids deux mesures en matière de cannabis, d'alcool et de vapotage.
En effet, alors que la Société des alcools du Québec (SAQ) et la Société québécoise du cannabis (SQDC) peuvent commercialiser des produits comme de la vodka aux petits fruits et du whisky à la vanille ou du cannabis aux cerises noires et du cannabis à la mangue, le gouvernement Legault s'obstine à nier les faits et à aller à l'encontre des avis d'experts scientifiques de renom. Il tient mordicus à interdire les saveurs dans le vapotage qui s'inscrit pourtant dans le principe de réduction des méfaits contrairement à l'alcool. De plus, le vapotage est reconnu comme un moyen efficace de sevrage, ce qui n'est pas le cas de l'alcool.
Selon la porte-parole de la Coalition, Mme Christina Xydous, « cet entêtement est d'autant plus singulier qu'une étude produite par l'Institut national américain de la santé confirme que les saveurs dans le vapotage peuvent doubler le taux de réussite d'une démarche visant à abandonner le tabagisme et à cesser de fumer. L'acharnement gouvernemental s'avère d'autant plus inquiétant qu'il risque d'inciter des dizaines de milliers de personnes à reprendre leur mauvaise habitude et à recommencer à fumer la cigarette ».
Ce n'est pas le fruit du hasard si le vapotage est l'aide à l'abandon du tabac la plus répandue au Canada. D'ailleurs, l'Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine1 réalisée en 2019 a révélé que 35,5 % des fumeurs actuels et des anciens fumeurs ayant essayé de cesser de fumer au cours des 12 derniers mois ont utilisé une vapoteuse. Son succès réside dans son efficacité à lutter contre le tabagisme dans la mesure où les produits à consommer sont agréables au goût, alors que celui du tabac leur rappelle trop celui de la cigarette.
En ce qui concerne les jeunes, la CDVQ est très claire sur le sujet : il faut tout faire pour les éloigner de ce produit. Il existe des lois sévères et le gouvernement doit les faire respecter.
La semaine dernière, l'Institut de la statistique du Québec présentait L'Enquête québécoise sur le tabac, l'alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire (ETADJES)2. Cette enquête révèle que 46,9 % des élèves du secondaire n'ont jamais vapoté contre 18,1 % qui n'ont jamais consommé d'alcool, que 56,9 % ont consommé de l'alcool avant 15 ans contre 26,8 % qui ont vapoté avant 15 ans et, enfin, que 81,9 % ont consommé de l'alcool avant 17 ans contre 53,1 % qui ont vapoté avant 17 ans. Bien entendu, le but n'est pas de se réjouir de cela, mais il faut constater que le vapotage est beaucoup moins présent chez les jeunes que l'alcool.
En regardant ces faits, faudrait-il en venir à abolir les saveurs dans l'alcool? La CDVQ ne croit pas cela et ne remet pas en question la vente d'alcool contenant des saveurs, mais en regardant les statistiques et les faits, elle se questionne sérieusement sur la rigueur de l'Institut national de Santé publique du Québec (INSPQ) qui agit plus avec dogmatisme qu'avec des données statistiques.
« Il est plus que temps que le gouvernement reconnaisse qu'il fait fausse route et s'en tienne à la réalité des faits documentés plutôt qu'à l'intransigeance des sermons bien-pensants qui méprisent l'intelligence des citoyens, et plus particulièrement celle de nos jeunes », de conclure la porte-parole de la Coalition.
SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec
Mme Christina Xydous, porte-parole, Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Courriel : [email protected]
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