OTTAWA, le 6 sept. 2013 /CNW/ - Demain, il y aura 35 ans que la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) a ouvert ses portes le 7 septembre 1978. Depuis, des personnes ou des groupes qui s'estimaient victimes de discrimination pour l'un des motifs énoncés dans la Loi canadienne sur les droits de la personne ont communiqué plus de 35 000 fois avec la CCDP pour obtenir une réparation ou des mesures de redressement.
Avec le temps, le fait de régler ces milliers de plaintes a permis de bâtir le Canada que nous connaissons aujourd'hui. Par exemple, nous avons maintenant le sous-titrage codé à la télévision, et les édifices fédéraux, les bureaux de vote et les guichets automatiques doivent être accessibles aux personnes handicapées. D'autres plaintes réglées ont permis de concrétiser le principe du salaire égal pour un travail de valeur égale et de confirmer le droit des soldates à servir en situation de combat. En fait, le Canada figure parmi les premiers pays ayant reconnu ces droits.
Bien souvent, des changements aussi importants que ces exemples ont été amorcés lorsque des citoyens ordinaires ont déposé une plainte pour discrimination à la CCDP.
Quand le Parlement a adopté la Loi canadienne sur les droits de la personne en donnant à la CCDP le mandat de l'administrer, il voulait réaliser sa vision d'une société inclusive où chaque personne est valorisée et respectée. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire. Selon des études menées récemment par la CCDP, les personnes handicapées et les familles autochtones sont désavantagées sur le plan économique par rapport au reste de la population. Le harcèlement sexuel persiste dans de nombreux lieux de travail. De plus, les préjugés sur les maladies mentales empêchent encore les personnes ayant des troubles mentaux de bénéficier de l'égalité des chances.
Les activités de la CCDP servent de complément à celles des organismes provinciaux et territoriaux de protection des droits de la personne qui, dans leurs ressorts respectifs, doivent veiller à ce que les entreprises et les gouvernements tiennent compte des besoins de gens et traitent chaque personne avec équité, dignité et respect. Greffées à notre système de justice et à l'encadrement fourni par la Charte canadienne des droits et des libertés, les commissions des droits de la personne mises sur pied au Canada forment la colonne vertébrale d'un système, robuste et efficace, de protection des droits civils et des droits de la personne pour l'ensemble de la population canadienne.
SOURCE : Commission canadienne des droits de la personne
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