La Fondation des maladies du cœur lance une mise en garde: Une "tempête
parfaite" se profile à l'horizon
MONTRÉAL, le 25 janv. /CNW Telbec/ - Le Bulletin de santé 2010 des Canadiens et des Canadiennes annonce qu'une "tempête parfaite" de facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires et des changements démographiques importants se profile à l'horizon, créant un fardeau sans précédent sur un système canadien fragmenté de soins cardiovasculaires, et que personne, peu importe son âge, n'est à l'abri.
"De sérieuses menaces se pointent à l'horizon, dit Dr George Honos, chef du Service de cardiologie et cogestionnaire médical du regroupement cardiovasculaire du CHUM et porte-parole de la Fondation des maladies du cœur. Mais la combinaison de nouveaux groupes à risque et l'explosion des modes de vie malsains dans l'ensemble du
Les signes annonciateurs de cette crise imminente sont déjà évidents. Entre 1994 et 2005, les taux d'hypertension artérielle chez les Canadiens et les Canadiennes ont augmenté de 77 %, ceux du diabète de 45 % et l'obésité de 18 %, ce qui affecte les personnes de tous âges. Parmi les 35 à 49 ans, par exemple, l'incidence d'hypertension artérielle a augmenté de 127 %, celle du diabète de 64 % et celle de l'obésité de 20 %. Les trois sont des facteurs de risque importants reliés aux maladies du cœur.
"Jusqu'à présent, nous avions un ensemble d'initiatives non intégrées de prévention et de traitements destinées à contrer certains facteurs de risque, mais pas tous, auxquels les Canadiens et les Canadiennes sont exposés, dit
Par personnes à risque et populations démunies au
Le visage changeant du
"Le visage des maladies du cœur a changé, nous dit Dr Honos. Maintenant, au
Groupe à risque : les jeunes adultes
Les jeunes commencent leur vie adulte avec plus d'un facteur de risque de maladies du cœur. Au cours des 15 dernières années, on a observé des augmentations importantes du surpoids, de l'obésité, de l'hypertension artérielle et du diabète. On croyait auparavant que le diabète de type
"Plus d'un quart de million de jeunes Canadiens et Canadiennes, dans la vingtaine ou la trentaine, souffrent d'hypertension artérielle, ce qui n'aurait pas pu être envisagé il y a à peine dix ans. Les taux ont presque doublé en 15 ans, dit
"
------------------------------------------------------------------------- Facteurs de risque autosignalés 20 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 64 ans (hommes et femmes) Nombre (%) Nombre (%) Nombre (%) ------------------------------------------------------------------------- Sédentarité 3 073 677 (47.0 %) 2 536 847 (52.9 %) 4 634 481 (52.8 %) ------------------------------------------------------------------------- Surpoids ou obésité 2 520 852 (40.5 %) 2 402 101 (51.5 %) 5 005 943 (58.2 %) ------------------------------------------------------------------------- Tabagisme 1 922 684 (29.0 %) 1 240 458 (25.6 %) 2 062 001 (23.1 %) ------------------------------------------------------------------------- Hypertension artérielle 164 431 (2.5 %) 343 638 (7.1 %) 2 043 771 (22.9 %) ------------------------------------------------------------------------- Diabète 66 430 (1.0 %) 130 563 (2.7 %) 745 820 (8.3 %) ------------------------------------------------------------------------- Source: Enquête sur la santé des collectivités canadiennes 2007/08
Parmi les 20 à 34 ans, trois millions sont sédentaires, 2,5 millions sont obèses, deux millions fument, 164 000 souffrent d'hypertension artérielle et 66 000 sont diabétiques. "C'est troublant de voir autant de facteurs de risque associés aux maladies du cœur et aux AVC chez les jeunes Canadiens et Canadiennes", dit Dr Honos.
Bien que les Canadiens soient légèrement plus actifs, de plus en plus d'entre eux souffrent de surpoids ou d'obésité, problème de santé apparaissant parfois dès l'enfance et maintenu jusqu'à l'âge adulte. Ces taux de surpoids et d'obésité sont établis d'après l'autosignalement. Lorsque les mesures directes sont appliquées, l'incidence de surpoids est habituellement beaucoup plus importante.
Les taux de tabagisme sont globalement à la baisse, mais il est décevant de voir que les jeunes dans la vingtaine continuent d'être les plus grands fumeurs au pays. Ils se préparent à en subir les effets négatifs à long terme, car il peut falloir jusqu'à 15 ans pour réparer les dommages causés par le tabagisme. "Nous savons que si une jeune personne se présente à l'hôpital en proie à une crise cardiaque, cette personne est plus souvent qu'autrement fumeuse", dit Dr Honos.
Groupe à risque : la population vieillissante, les baby-boomers et leurs
aînés
En 2006, la Fondation des maladies du cœur lançait une mise en garde au sujet du mauvais bilan de santé des baby-boomers. Quatre ans plus tard, un adulte sur cinq parmi les 50 à 64 ans affiche au moins deux facteurs de risque associés aux maladies du cœur, comme l'hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme ou l'obésité.
"Pendant des décennies, la Fondation des maladies du cœur a financé des recherches innovatrices et importantes afin de retarder les décès précoces attribuables aux maladies du cœur, dit Mme Forget Marin. Cependant, le nombre important de baby-boomers qui doivent prévenir et contrôler ces facteurs de risque imposera une charge importante au système de santé et risque d'annuler les gains acquis."
De plus, d'ici 2021, le nombre de Canadiens âgés de 65 ans et plus, affichant des risques plus élevés de maladies du cœur augmentera pour atteindre :
- Près d'une personne sur quatre à Terre-Neuve-et-Labrador - Une personne sur cinq à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique - Une personne sur six en Alberta et au Yukon - Une personne sur 20 au Nunavut (augmentation de 77 % depuis 2005) - Une personne sur 10 dans les Territoire du Nord-Ouest (augmentation de 130 %) Augmentation anticipée parmi la population canadienne âgée de 65 ans et plus, entre 2005 et 2021 ---------------------------------------------------- % de la population âgée de 65 ans et plus ---------------------------------------------------- Augmentation 2005 2021 relative ---------------------------------------------------- Canada 13,1 17,8 35,9 % ---------------------------------------------------- T.-N.-L. 13,1 23,1 76,3 % ---------------------------------------------------- Î.-P.-E. 14,1 21,3 51,1 % ---------------------------------------------------- N.-É. 14,2 22,0 54,9 % ---------------------------------------------------- N.-B. 13,9 22,2 59,7 % ---------------------------------------------------- Qc 13,8 20,4 47,8 % ---------------------------------------------------- Ont. 12,8 17,6 37,5 % ---------------------------------------------------- Man. 13,5 17,6 30,4 % ---------------------------------------------------- Sask. 14,8 19,7 33,1 % ---------------------------------------------------- Alb. 10,5 16,3 55,2 % ---------------------------------------------------- C.-B. 13,8 19,6 42,0 % ---------------------------------------------------- Yukon 6,9 15,9 130,4 % ---------------------------------------------------- T.N-O. 4,7 10,8 129,8 % ---------------------------------------------------- Nunavut 2,6 4,6 76,9 % ---------------------------------------------------- Source : Statistique Canada
Groupe à risque : les peuples autochtones du
Les données actuelles suggèrent que les Premières Nations vivant en réserve ont un bilan de santé cardiovasculaire beaucoup plus négatif que celui de la population canadienne en général et tout porte à croire que cette situation est également similaire chez les autochtones vivant hors réserve.
"C'est gênant pour l'ensemble des Canadiens et des Canadiennes, dit
À l'exception du Nunavut (où 84 % de la population est et demeurera autochtone), d'ici 2017, les provinces et territoires assisteront à une augmentation marquée de leur population autochtone. À Terre-Neuve-et-Labrador, la population autochtone augmentera de 60 %; d'autres régions s'attendent à des croissances importantes, comme la Saskatchewan (51 %), le Yukon (48 %) et l'Île-du-Prince-Édouard (46 %). En Saskatchewan et au Manitoba, c'est environ un résident sur cinq qui sera autochtone. Cette explosion créera des défis importants pour les services de santé, surtout en région rurale, dans le nord et dans les endroits éloignés.
Augmentation anticipée de la population d'origine autochtone au Canada entre 2001 et 2017 ---------------------------------------------------- % de la population d'origine autochtone ---------------------------------------------------- Augmentation 2001 2017 relative ---------------------------------------------------- Canada 3,4 4,1 20,6 % ---------------------------------------------------- T.-N.-L. 3,7 5,9 59,5 % ---------------------------------------------------- I.-P.-E. 1,1 1,6 45,5 % ---------------------------------------------------- N.-E. 1,9 2,8 47,4 % ---------------------------------------------------- N.-B. 2,4 3,0 25,0 % ---------------------------------------------------- Qc 1,3 1,6 23,1 % ---------------------------------------------------- Ont. 1,8 1,9 5,6 % ---------------------------------------------------- Man. 13,8 18,4 33,3 % ---------------------------------------------------- Sask. 13,8 20,8 50,7 % ---------------------------------------------------- Alb. 5,5 6,3 14,5 % ---------------------------------------------------- C.-B. 4,4 4,8 9,1 % ---------------------------------------------------- Yukon 23,8 35,3 48,3 % ---------------------------------------------------- T.N-O. 50,5 57,7 14,3 % ---------------------------------------------------- Nunavut 84,3 83,6 -0,8 % ---------------------------------------------------- Source : Statistique Canada
Groupe à risque : les populations ethniques
La recherche démontre que les Canadiens et les Canadiennes d'origine sud-asiatique et afro-caribéennes courent des risques accrus de maladies du cœur et d'AVC en raison de leurs taux plus élevés d'hypertension artérielle et de diabète. Les Canadiens et Canadiennes d'origine sud-asiatique pourraient être particulièrement exposés car les preuves suggèrent qu'ils pourraient souffrir de maladies du cœur entre cinq et dix ans plus tôt que les autres groupes ethniques. Les provinces qui comptent des populations importantes de minorités visibles, comme le Québec et la Colombie-Britannique (25 %), l'Ontario (23 %) et l'Alberta (14 %), en particulier dans les grands centres urbains métropolitains comme
"Plusieurs groupes ethnoculturels canadiens courent des risques plus élevés de maladies du cœur et doivent relever des défis linguistiques et culturels uniques afin d'améliorer leur santé du cœur. Nous devons résoudre ces défis afin d'assurer la santé à long terme de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes, y compris des nouveaux arrivants au pays", dit Dr Honos.
Groupe à risque : les femmes
Les femmes sont généralement protégées jusqu'à l'âge moyen contre les maladies du cœur. Mais éventuellement, les maladies du cœur ne font aucune discrimination. Chaque année au
"Ces jeunes femmes se présenteront chez le cardiologue d'ici les dix prochaines années, dit Dr Honos. Ça ne devrait pas se passer ainsi, mais c'est comme ça. Notre société devrait encourager les femmes de tous âges à réduire leurs risques de maladies du cœur.
Facteurs de risque autosignalés par les femmes selon leur groupe d'âge, 2007-2008 ------------------------------------------------------------------------- Facteurs de risque 20 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 64 ans pour la santé du Nombre Nombre Nombre coeur (% groupe d'âge) (% groupe d'âge) (% groupe d'âge) ------------------------------------------------------------------------- Sédentarité 1 651 824 (50,9 %) 1 307 535 (54,1 %) 2 406 806 (54,0 %) ------------------------------------------------------------------------- Surpoids ou obésité 927 058 (31,2 %) 918 841 (40,0 %) 2 189 341 (50,8 %) ------------------------------------------------------------------------- Tabagisme quotidien ou occasionnel 807 238 (24,7 %) 527 987 (21,7 %) 952 460 (21,1 %) ------------------------------------------------------------------------- Hypertension artérielle 65 239 (2,0 %) 153 917 (6,3 %) 1 016 475 (22,5 %) ------------------------------------------------------------------------- Diabète 36 297 (1,1 %) 59 275 (2,4 %) 324 413 (7,2 %) ------------------------------------------------------------------------- Source : Enquête sur la santé des collectivités canadiennes 2007/08
Disparités entre les provinces et territoires
En plus de la tempête imminente, de troublantes disparités existent entre les provinces et territoires. Même les trois meilleures provinces en termes de comportements sains n'affichent pas une situation qui permettrait de conserver la santé du cœur pour l'avenir. Plus de 50 % de la population de chaque province et territoire canadien affiche un poids malsain. Dans la majorité des provinces et territoires, moins de 50 % de la population est suffisamment active physiquement pour conserver sa santé. Et une seule province, soit le Québec, compte plus de 50 % de sa population qui consomme la quantité recommandée de légumes et de fruits par jour. Quant au tabagisme, toutes les provinces et territoires (sauf le Nunavut) obtiennent la note de passage.
Classement 2007/08 des provinces et territoires en matière de comportements sains pour le cœur ------------------------------------------------------------------------- Rang de consommation Rang combiné Rang adéquate en d'activité Rang de de fruits Province ou comportements Rang sans physique poids et de territoire sains fumée (%) (%) sain (%) légumes (%) ------------------------------------------------------------------------- Colombie- 1er 1er 2e 1er 2e Britannique (meilleur) (81,8 %) (53,7 %) (49,7 %) (ex aequo : 43,4 %) ------------------------------------------------------------------------- Alberta 2e 4e 3e 5e 2e (77,7 %) (53,4 %) (42,9 %) (ex aequo : 43,4 %) ------------------------------------------------------------------------- Ontario 3e 2e 6e 4e 4e (78,7 %) (48,8 %) (43,6 %) (41,4 %) ------------------------------------------------------------------------- Québec 4e 8e 10e 2e 1er (75,8 %) (ex aequo : (46,8 %) (52,6 %) 45,7 %) ------------------------------------------------------------------------- Yukon 5e 11e 1er 3e 7e (68,2 %) (55,4 %) (44,6 %) (38,7 %) ------------------------------------------------------------------------- Manitoba 6e 5e 4e 7e 9e (76,7 %) (51,8 %) (40,4 %) (35,9 %) ------------------------------------------------------------------------- I.-P.-E. 7e 3e 8e 12e 8e (78,8 %) (47,3 %) (36,5 %) (36,7 %) ------------------------------------------------------------------------- Saskatchewan 8e 10e 9e 8e 5e (74,3 %) (46,1 %) (39,2 %) (ex aequo : 38,8 %) ------------------------------------------------------------------------- Nouvelle-Ecosse 9e 7e 7e 9e 10e (76,0 %) (47,6 %) (38,4 %) (35,8 %) ------------------------------------------------------------------------- Nouveau- 10e 6e 12e 10e 5e Brunswick (ex aequo) (76,6 %) (42,7 %) (37,4 %) (ex aequo : 38,6 %) ------------------------------------------------------------------------- T. N.-O. 10e 12e 5e 11e 12e (ex aequo) (64,8 %) (49,3 %) (36,8 %) (24,6 %) ------------------------------------------------------------------------- Terre-Neuve 12e 9e 10e 13e 11e (75,1 %) (ex aequo : (33,3 %) (30,8 %) 45,7 %) ------------------------------------------------------------------------- Nunavut 13e 13e 13e 6e 13e (pire) (42,1 %) (40,5 %) (42,7 %) (24,2 %) ------------------------------------------------------------------------- Moyenne Nationale : 78,3 % 49,0 % 44,4 % 43,8 % ------------------------------------------------------------------------- Source : Enquête canadienne sur la santé des collectivités 2007/08, âge 12 ans et plus sauf pour le poids (âge 18 ans et plus)
"Ces écarts entre les régions sont le signal d'alarme qui indique la nécessité de financer une stratégie pancanadienne complète en santé du cœur", dit Mme Forget Marin.
"Ces données se passent de commentaires. Notre expérience avec le tabac démontre qu'une approche canadienne coordonnée peut faire toute la différence. Nous devons tourner notre attention collective vers les autres facteurs de risque qui touchent les Canadiens et les Canadiennes." ajoute
Relever les défis afin de traverser la tempête
Les Canadiens et les Canadiennes savent mieux que leurs décideurs politiques reconnaître une crise de santé et la nécessité d'agir. Huit personnes sur dix sont d'accord pour que le gouvernement finance une stratégie complète de santé du cœur, même au prix de coupures dans d'autres programmes ou d'une augmentation des impôts. Quand on les questionne au sujet des enjeux spécifiques d'une stratégie nationale, près de neuf Canadiens et Canadiennes sur dix indiquent la nécessité de réduire l'obésité infantile, sept sur dix mentionnent des programmes destinés à aider les gens à cesser de fumer et six sur dix appuient à la fois les programmes de santé du cœur chez les femmes et la nécessité d'installer des défibrillateurs externes automatisés dans les lieux publics.
------------------------------------------------------------------------- Qu'en pensent les Canadiens et les Canadiennes? Pourcentage d'adultes canadiens * ------------------------------------------------------------------------- Comparativement à il y a 10 ans, la santé des Canadiens et des Canadiennes est : - À peu près la même 26 % - Moins bonne 45 % ------------------------------------------------------------------------- Dans le cadre d'une stratégie nationale de santé du cœur, la priorité devrait être accordée à : - Réduire l'obésité infantile 86 % - Aider les gens à cesser de fumer 71 % - Favoriser la santé du cœur chez les femmes 64 % - Installer des défibrillateurs dans les 60 % endroits publics ------------------------------------------------------------------------- Appuyer le financement par le gouvernement d'une stratégie nationale coordonnée en santé du cœur même au prix de coupures dans d'autres programmes ou d'une augmentation des impôts 81 % ------------------------------------------------------------------------- * Source : Sondage de la Fondation des maladies du cœur auprès de 2 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus; les résultats sont considérés exacts dans une mesure de + 2,2 %, 19 fois sur 20
"La Stratégie canadienne de santé cardiovasculaire et plan d'action 2009 fixe des objectifs ambitieux, mais réalistes pour la prévention et le traitement des maladies du cœur et des AVC", dit Mme Forget Marin. Afin d'atteindre ces objectifs, la stratégie propose des recommandations, notamment :
- Créer des environnements sains pour le cœur - Aider les Canadiens et les Canadiennes à vivre plus sainement - Mettre fin à la crise de santé cardiovasculaire qui affecte les peuples autochtones et les Premières Nations - Poursuivre la réforme des services de santé - Développer l'infrastructure de savoir permettant d'améliorer la prévention et les soins et - Développer les ressources humaines en santé du cœur
Le gouvernement du
"La stratégie canadienne en santé cardiovasculaire et plan d'action a été lancée en février 2009, mais attend toujours d'être financée, dit
Appel à l'action
Au gouvernement fédéral :
La Fondation des maladies du cœur demande au gouvernement fédéral de financer la Stratégie canadienne de santé cardiovasculaire et plan d'action, une mesure complète et coordonnée développée par des spécialistes de la cardiologie.
Les principales priorités pour le moment sont les suivantes :
1) Améliorer la santé nutritionnelle de toute la population canadienne et contrer l'augmentation des taux d'obésité par les moyens suivants : - Mettre en place une réglementation fédérale contre les gras trans - Obliger d'afficher le nombre de calories sur le menu des établissements de restauration rapide - Normaliser la taille des portions du table de valeur nutritive de produits comparables - Améliorer l'accès à des aliments nutritifs à prix abordable dans les collectivités éloignées et autochtones - Appuyer la Fondation des maladies du cœur et les autres organismes qui combattent l'obésité infantile 2) Améliorer la sensibilisation et la prévention des maladies cardiovasculaires chez les femmes et éliminer les inégalités de soins en finançant les initiatives d'éducation du public, comme la campagne Le cœur tel qu'elles de la Fondation. 3) Améliorer notre compréhension et notre prise en charge de la santé cardiovasculaire par les moyens suivants : - Financer le développement et la diffusion des lignes directrices en matière de pratiques exemplaires - Mettre en place un centre multicentrique canadien de santé vasculaire afin de mieux comprendre toutes les maladies vasculaires comme les maladies du cœur et les AVC, le diabète, la maladie d'Alzheimer, les maladies rénales chroniques et les formes courantes de cécité - Améliorer les mesures cardiovasculaires de la nouvelle étude de cohorte sur le cancer financée par le gouvernement fédéral 4) Développer un plan d'action sur plusieurs années afin de répondre aux besoins des peuples autochtones. 5) Améliorer la disponibilité de la formation sur les défibrillateurs externes automatisés (DEA) et la réanimation cardiorespiratoire (RCR) dans les collectivités de tout le pays, notamment dans les collectivités autochtones. 6) Offrir des stratégies spécifiques afin d'aider les populations à risque et démunies à comprendre et à contrôler les risques pour leur santé du cœur. Aux gouvernements provinciaux : 1. Implanter des modèles de prévention et de prise en charge des maladies chroniques afin de répondre aux besoins cardiovasculaires des Canadiens et des Canadiennes affichant plus d'un facteur de risque 2. Améliorer l'accès à des soins de santé cardiovasculaire de haute qualité, appropriés et coordonnés Aux Canadiens et aux Canadiennes : - Pratiquer davantage d'activité physique et consommer une alimentation saine, visiter le site fmcoeur.ca/modedeviesain - Prendre conscience de ses facteurs de risque de maladies du cœur en faisant Mon évaluation de risque cardiovasculaire(MC). Visiter le site fmcoeur.ca/risque
Peuples autochtones (Premières Nations, Inuit et Métis) - visiter le site fmcoeur.ca/autochtone
Canadiens et Canadiennes originaires d'Asie du Sud ou de descendance africaine - visiter le site fmcoeur.ca/multilingue
Femmes - visiter le site lecoeurtelquelles.ca
Organisme bénévole de bienfaisance en santé, la Fondation des maladies du cœur du Québec mène la lutte vers l'élimination des maladies du cœur et des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et la réduction de leur impact, en contribuant activement à l'avancement de la recherche et sa mise en application, à la promotion de modes de vie sains, et à la représentation auprès des instances responsables des politiques de santé.
NOTE: Ce communiqué de presse constitue le Bulletin de santé 2010 des Canadiens et des Canadiennes de la Fondation des maladies du cœur - il n'y aura autre document disponible séparé.
Un B-Roll sera disponible sur le site du Groupe CNW. For those who want to do a live broadcast, access is readily available. Les coordonnées sont les suivantes : Anik F2 C Transponder 3B Audio subcarrier 6.2 and 6.8 Downlink frequency 3820 vertical.
Les journalistes peuvent joindre la conférence de presse de
Renseignements: Alexandra Beaudry, Fondation des maladies du coeur du Québec, Cell,: (514) 554-8748
Partager cet article