Un rapport de KPMG souligne les enjeux de qualité et de sécurité auxquels font face la plupart des conseils d'administration d'hôpitaux
TORONTO, le 6 févr. 2014 /CNW/ - En principe, les traitements médicaux devraient se dérouler sans problème, sans erreur. Or, des cas récents ont prouvé le contraire. Parfois les choses tournent mal et les dirigeants concernés doivent fournir des réponses et des explications.
Le rapport de KPMG sur la gestion des soins hospitaliers intitulé The more I know, the less I sleep - Global perspectives on clinical governance révèle que de nombreux systèmes de santé sont encore essentiellement fondés sur l'acte médical isolé, et qu'ils doivent adopter des méthodes axées sur les processus pour améliorer radicalement la qualité des soins dans les établissements.
Le secteur de la santé étudie actuellement les pratiques d'autres secteurs et diverses options afin de s'assurer qu'il offre le meilleur traitement possible aux patients, sans les souffrances et les coûts élevés qui y sont associés. Dans un environnement à haut risque comme celui des soins de santé, il faut devenir un fournisseur « hautement fiable », soucieux de l'excellence des résultats et de la prévention des erreurs.
Chez les fournisseurs « hautement fiables », les responsabilités sont clairement hiérarchisées, et le personnel soignant et les administrateurs partagent la même mentalité. Aussi, la gestion, les processus de base et les systèmes de mesure sont-ils parfaitement alignés.
Lorsque les hôpitaux sauront mesurer et présenter leurs résultats de manière fiable et faire la preuve d'une amélioration soutenue, ils n'auront plus à rendre public d'innombrables rapports sur leurs processus et sur leurs indicateurs intermédiaires. Au lieu de se concentrer sur la rapidité et l'efficacité des processus visant le patient, les parties prenantes se soucieront uniquement de confirmer que les fournisseurs offrent les meilleurs résultats possible.
Principaux constats du rapport :
- Dans certains hôpitaux, les pratiques de qualité minimale ou passable sont devenues monnaie courante, ce qui a donné lieu à une série d'incidents. Pour créer une culture d'excellence, les conseils d'administration ne doivent pas tolérer de telles pratiques - et en exiger autant du personnel soignant et du personnel administratif.
- Les mesures de résultat doivent être plus simples, plus pertinentes, plus systématiques; elles doivent mettre l'accent sur ce qui est important pour les patients, soit la survie et la qualité de vie. Un nouvel ensemble restreint d'indicateurs de résultat devrait faciliter l'évaluation de la capacité d'une organisation à contrôler la qualité.
- La collecte et la présentation des données sur les soins de santé passent après celles des données financières. Il faut resserrer les lignes directrices, uniformiser les processus et veiller à la séparation des tâches de collecte et de présentation de l'information.
- Il est difficile de publier des données sur la sécurité, les résultats négatifs étant souvent trop rares pour avoir une quelconque valeur statistique. Le rapport de KPMG souligne l'importance de la certification, qui assure l'uniformité des normes entre les fournisseurs. On voit d'ailleurs naître des programmes de certification dans plusieurs pays.
Citations
« Les fournisseurs avisés verront les lacunes dans la prestation de leurs services comme une occasion de revoir leurs procédés et de les améliorer. En instaurant et en suivant les protocoles, normes et mesures appropriés, les hôpitaux pourront concentrer leurs efforts sur la qualité et la prestation des services, et ainsi améliorer le traitement à tous les points de vue : celui du patient, celui du médecin et celui de la direction de l'hôpital. »
- Georgina Black, associée et leader nationale, Soins de santé, KPMG
« La prévalence d'incidents importants dans le secteur de la santé a suscité des questionnements sur la qualité des soins aux patients et fait ressortir la désuétude des méthodes employées dans la plupart des organisations. C'est maintenant qu'il faut agir; les mesures et l'information internes et externes doivent servir avant tout l'intérêt du patient. L'uniformisation des normes est une priorité et permettra des comparaisons éclairantes à l'échelle nationale et internationale. La gouvernance est le gage de la fiabilité de la prestation des services et de la qualité des résultats. »
- Dr Mark Britnell, président et associé, groupe Soins de santé, KPMG International
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SOURCE : KPMG LLP
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