Selon Sheldon Kennedy et d'autres sommités en matière de problèmes en milieu de travail, les employés d'aujourd'hui ne doivent plus tolérer les comportements hostiles.
Les organisations doivent faire du respect au travail une priorité, sous peine de perdre des employés et de nuire à leur réputation.
TORONTO, le 29 janv. 2019 /CNW/ - Faute de lutter activement contre les comportements hostiles en milieu de travail (intimidation, mauvais traitements, harcèlement et discrimination), les organisations risquent d'avoir du mal à recruter et à conserver des employés compétents et de voir baisser leur productivité, a conclu un groupe de sommités en matière de problèmes en milieu de travail lors d'une table ronde tenue à Toronto par le National Club.
« Les organisations doivent s'attaquer à ce sujet épineux, sous peine de se laisser distancer par la concurrence, affirme Sheldon Kennedy, ancienne victime de harcèlement et cofondateur de Respect Group. Elles doivent se demander sans détour si ce genre de comportement existe chez elle et, le cas échéant, s'engager à prendre les mesures nécessaires pour y mettre fin. »
M. Kennedy participait à une table ronde organisée par le National Club pour aborder l'intimidation et le harcèlement au travail : leur cause, leur incidence et les solutions à apporter. Les autres participants étaient Louise Bradley, présidente et chef de la direction, Commission de la santé mentale du Canada, Pamela Jeffery, présidente, The Pamela Jeffery Group, et Soula Courlas, associée de KPMG.
Les participants ont mentionné qu'en faisant abstraction de ce problème, les entreprises risquaient non seulement de perdre des employés, mais aussi de nuire à leur productivité et à leur rentabilité. Les victimes de comportements hostiles en milieu de travail peuvent souffrir de problèmes de santé mentale et de maladies, qui, selon la Commission de la santé mentale du Canada, constituent la principale cause d'invalidité de courte et de longue durée au Canada. On estime le fardeau économique à 51 milliards de dollars par année, dont près de 20 milliards de dollars en pertes subies en milieu de travail.
Tout en soulignant les risques courus faute de lutter contre le problème, les participants ont précisé que bon nombre d'organisations prenaient des mesures concrètes pour y remédier. « Il ne suffit pas de se concentrer sur les personnes en faute, affirme M. Kennedy. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des personnes tiennent à adopter un bon comportement. Il faut donc se concentrer sur elles et leur donner les outils nécessaires à cette fin. »
Par où commencer? Les participants ont convenu que l'étape la plus importante était l'établissement d'une culture de respect et de tolérance zéro pour les comportements hostiles au sein de l'organisation et qu'il incombait à la haute direction de donner le ton.
« Cette démarche nécessite la volonté de la direction de faire face aux dures réalités qui peuvent exister au sein de l'organisation », explique Mme Courlas, leader des Services-conseils en ressources humaines et changement organisationnel de KPMG. « L'intimidation peut être subtile. Il est essentiel de former le personnel à en reconnaître les manifestations. La haute direction a le devoir de s'employer activement à éliminer ce genre de comportement afin d'encourager l'adoption de pratiques irréprochables. »
Les participants se sont aussi penchés sur l'incidence de l'évolution démographique de la main-d'œuvre et sur l'importance que les milléniaux (la génération Y), qui constitueront bientôt le groupe le plus nombreux au sein de la population active, accordent à la culture et aux valeurs organisationnelles. « Les milléniaux adhèrent profondément aux valeurs d'une organisation et veulent travailler pour des entreprises qui partagent leurs valeurs, précise Mme Courlas. Les employeurs doivent répondre aux attentes de leurs employés milléniaux, sous peine de perdre cette précieuse source de talents et de futurs leaders. En outre, ayant grandi à l'ère des médias sociaux, les milléniaux sont conscient de leur incidence sous forme de cyberintimidation et de harcèlement en ligne. Ces comportements sont absolument inacceptables en ligne et il doit en être de même en milieu de travail. »
M. Kennedy ajoute que les milléniaux n'éprouvent pas la même gêne que les générations précédentes face aux comportements hostiles. « Ils sont beaucoup moins portés à se taire lorsqu'ils en sont témoins. L'organisation doit disposer de modalités pour les encourager à dénoncer les comportements hostiles et démontrer qu'elle prend les mesures qui s'imposent. Sinon, ils risquent de partir et d'en faire connaître la raison. »
KPMG au Canada
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Respect Group
Respect Group (respectgroupinc.com) a été constitué en société le 5 avril 2004 par les cofondateurs Sheldon Kennedy et Wayne McNeil afin de poursuivre leur passion commune : « Éliminer l'intimidation, l'abus, le harcèlement et la discrimination ». Respect Group est composé d'une équipe de 30 personnes talentueuses qui s'emploient à créer une culture mondiale de respect. Principal fournisseur en ligne canadien d'une formation visant à prévenir les comportements hostiles, Respect Group a certifié plus de 1,2 million de Canadiens dans les milieux sportif, scolaire et professionnel. Respect Group est une société certifiée B Corp (bcorporation.net).
SOURCE KPMG LLP
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Ashley Lewis, Directrice principale, Service national des communications, KPMG au Canada, (416) 777-3787, [email protected]
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