Un rapport de KPMG révèle que les fraudeurs sont surtout des employés agissant de connivence
Quelles formes prend la fraude et qui en sont les auteurs?
TORONTO, le 4 déc. 2013 /CNW/ - Dans le rapport Global Profiles of the Fraudster, KPMG International constate que les types de fraude et de fraudeur évoluent constamment, le crime et son auteur demeurant souvent insoupçonnés. Le rapport présente une analyse des enquêtes sur fraude menées au Canada et ailleurs dans le monde, et se penche sur le lien entre les caractéristiques des fraudeurs, leurs motivations et le contexte dans lequel ces derniers évoluent.
Le détournement d'actifs - détournement de fonds et fraude en matière d'approvisionnement, notamment - est la forme de fraude la plus répandue. Les fraudes sont généralement commises par des employés de l'entreprise ciblée. Si les fraudeurs continuent d'exploiter les avancées technologiques pour perpétrer leurs crimes, on note que les escrocs de la nouvelle génération utilisent la technologie à fond et qu'ils ont accès à bien plus d'information que leurs prédécesseurs. Voilà qui annonce une nouvelle ère en matière de fraude et de crime économique.
Voici quelques caractéristiques de l'escroc type au Canada :
- il a entre 36 et 45 ans;
- il travaille au sein de la direction, aux finances ou à l'exploitation;
- il occupe un poste de gestion ou de haute direction;
- il a fraudé dans de nombreuses transactions, sur une période allant de un an à cinq ans;
- il est au service de son employeur depuis plus de six ans.
Le rapport examine des enquêtes sur des crimes économiques, dont les auteurs ont pu être retracés et ont fourni des renseignements détaillés sur eux-mêmes et sur le contexte de leurs crimes.
Les différents profils de fraudeur :
- L'opportuniste - Ce fraudeur en est à son premier délit. Il occupe un poste assorti de responsabilités et jouit de la confiance de son employeur. Il s'agit en général d'un homme marié, père de famille, aux prises avec un problème qu'il passe sous silence et qu'il peut régler avec de l'argent. Les allégations de méfait prennent son entourage par surprise.
- Le prédateur - Ce fraudeur cherche un poste dans une entreprise où il pourra mettre son plan à exécution peu de temps après son embauche. Il fraude délibérément son employeur et en éprouve peu de remords. Ce type de fraudeur est peu courant.
- Le complice - Ce type de fraudeur est moins courant au Canada que dans bien d'autres pays. Il n'en demeure pas moins que près de 50 pour cent des fraudeurs canadiens ont décidé d'agir avec des complices plutôt que seuls. Ces derniers étaient généralement des collègues au sein de l'entreprise.
CITATIONS
« En ce qui concerne le fraudeur de demain, on peut dire en définitive que l'occasion fera le larron. Il y a une vingtaine d'années, les délits étaient surtout le fait de petits groupes de proches collaborateurs qui avaient recours à la violence ou à la contrefaçon. Depuis, les moyens technologiques comme Internet, les appareils intelligents et l'analyse de gros volumes de données ont littéralement transformé le modus operandi des fraudeurs. Les entreprises doivent être conscientes de l'impact des nouvelles technologies sur le risque de fraude. Elles doivent prendre des mesures préventives et savoir que la technologie n'est pas l'apanage des fraudeurs; elles peuvent aussi s'en servir pour se défendre. »
- James McAuley, associé, Juricomptabilité KPMG
« Au Canada, bien des organisations ont tendance à ne pas investir suffisamment dans la lutte contre la fraude, à moins d'y être tenues par la loi. Personne ne peut prédire un crime, mais si nous suivons de près l'évolution de la nature des délits de fraude, nous pouvons aider les organisations à mieux se prémunir contre ces méfaits. »
- John Williams, associé et leader national, Juricomptabilité KPMG
INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE
Site Web de KPMG
Site sur la fraude
Rapport sur la fraude
@KPMGauCanada
KPMG sur LinkedIn
À propos de l'enquête
Les données proviennent d'enquêtes sur fraude menées entre août 2011 et février 2013 par des professionnels en juricomptabilité des cabinets membres du réseau de KPMG dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique, dans les Amériques et en Asie-Pacifique. KPMG a analysé les données sur 596 fraudeurs ayant commis des délits dans 78 pays. Le rapport se penche sur les crimes économiques commis dans des régions où les fraudeurs ont été identifiés et sur lesquels des renseignements détaillés étaient disponibles. Il présente les observations et points de vue des leaders de KPMG responsables des enquêtes dans 42 pays et tient compte des analyses semblables menées en 2007 et en 2011.
KPMG au Canada
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SOURCE : KPMG LLP
MÉDIAS FRANCOPHONES
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Directeur régional, Marketing
KPMG au Canada
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514-840-2652
MÉDIAS ANGLOPHONES
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Directrice principale, Service national des communications
KPMG au Canada
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416-777-8169
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