La mise à jour du recensement de 2021 de Statistique Canada nous rappelle la complexité de la question de l'écart salarial entre les hommes et les femmes English
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TORONTO, le 18 sept. 2023 /CNW/ - Les données de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada révèlent qu'en 2022, sur la base des salaires horaires moyens, les femmes qui travaillaient en Ontario gagnaient 0,87 $ pour chaque 1,00 $ gagné par leurs collègues masculins. L'écart des salaires horaires moyens a diminué de 6 % depuis 1998, alors que la différence était de 0,81 $ pour chaque 1,00 $. La mesure des salaires horaires aide à bien montrer l'écart en fonction du nombre d'heures travaillées. Lorsqu'on se base sur le salaire annuel moyen, l'écart indiqué peut être plus important étant donné qu'il peut englober des données pour les emplois à rémunération fondée sur la performance.
« Les données du recensement sur l'écart salarial ne représentent qu'une partie de l'ensemble des indicateurs d'inégalités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail », a déclaré Kadie Ward, commissaire et directrice générale de l'administration du Bureau de l'équité salariale. La commissaire Ward a souligné l'importance de poursuivre les efforts pour comprendre et combler les failles systémiques qui contribuent à ces disparités.
Les données sur le revenu annuel moyen révèlent des écarts variables entre les différents groupes racisés. Par exemple, l'écart est le plus important chez les femmes arabes (47 %), et le plus faible chez les femmes chinoises (25 %). En moyenne, l'écart salarial entre les hommes et les femmes a diminué de 3 % pour les populations racialisées entre 2016 et 2021.
Pour cette même période, le revenu de travail annuel moyen des populations autochtones de l'Ontario a connu une augmentation, et l'écart salarial entre les hommes et les femmes de l'ensemble des populations autochtones est maintenant de 39 %, une diminution de 4 %.
L'écart salarial est également important à l'échelle canadienne pour les femmes handicapées, celles-ci gagnant 25 900 $ de moins par année que les hommes sans handicap, un écart de 43 %.
Une proportion de 30 % de l'écart est attribuable à des facteurs quantifiables, tels que l'éducation, la durée d'emploi, les heures de travail (temps partiel ou temps plein), le secteur de travail (public ou privé), la taille de l'entreprise, les taux de syndicalisation, la profession, le secteur d'activités et les données démographiques. Toutefois, les 70 % restants ne peuvent être expliqués par les méthodes de recherche actuelles.
De 1998 à 2018, la hausse du niveau de scolarité des femmes a joué un rôle déterminant dans la réduction de l'écart salarial. Des études menées par Statistique Canada indiquent que la hausse du niveau de scolarité des femmes a contribué à réduire de 12,7 % l'écart salarial annuel médian entre les hommes et les femmes au cours de cette période. Ce résultat fait ressortir l'importance de l'éducation en tant qu'agent de changement et moteur de l'autonomisation des femmes.
La ségrégation professionnelle est un autre facteur qui a longtemps influencé l'écart salarial. À mesure que les femmes ont pris leur place dans les domaines traditionnellement masculins, leur plus grande représentativité dans les postes les mieux rémunérés a directement contribué à réduire l'écart salarial entre les hommes et les femmes.
Les emplois qui ont connu les plus fortes réductions de l'écart salarial entre les sexes dans les dix dernières années en Ontario sont dans les secteurs des ressources naturelles, de l'agriculture et de production (diminution de 10 %), de la gestion (diminution de 9 %) et de la fabrication et des services publics (diminution de 6 %).
Les progrès sont incontestables, mais il reste du chemin à faire. Pour faire avancer les choses et arriver à la parité des revenus, il est essentiel que les secteurs public et privé travaillent main dans la main et que chacun prenne conscience des défis à relever et des actions à poser. Étant donné le succès de la première saison du podcast primé du Bureau de l'équité salariale, la saison 2 de la série Équité salariale : des règles de rémunération équitables! a été lancée plus tôt cette année.
Dans cette nouvelle saison, des experts de premier plan et des chercheurs renommés mettent au jour les préjugés cachés qui contribuent aux écarts de rémunération inexpliqués. Cette série du Bureau de l'équité salariale de l'Ontario cherche à mettre les données et la recherche sur l'inégalité entre les sexes au centre des conversations et à favoriser le changement.
Aidez-nous à rehausser la discussion sur l'équité pour bâtir un monde plus équitable où les femmes peuvent travailler, vivre et s'épanouir et pour combler l'écart salarial entre les hommes et les femmes. Visitez notre site web à www.payequity.gov.on.ca, visionnez les épisodes d'Équité salariale : des règles de rémunération équitables! à www.levelthepayingfield.ca ou écoutez-les en format audio dans votre application de podcasts préférée.
- L'écart salarial entre les sexes est la différence entre les salaires des hommes et les salaires des femmes. Cet écart se mesure de différentes façons.
- En Ontario, l'écart salarial entre les sexes, sur la base des salaires horaires moyens, est de 13 %. Cela signifie que pour chaque 1,00 $ gagné par un homme, une femme gagne 0,88 $. Sur la base du salaire annuel moyen, l'écart salarial entre les hommes et les femmes est de 25 %, soit 0,75 $ pour 1,00 $. L'écart est encore plus grand pour les femmes autochtones (0,61 $ pour 1,00 $) et les femmes de couleur (0,62 $ pour 1,00 $).
- En Ontario, l'écart des salaires horaires moyens a diminué de 6 % depuis 1998 pour atteindre 13 % en 2022. Cela signifie que les femmes gagnent en moyenne 0,89 $ l'heure pour chaque 1,00 $ l'heure gagné par un homme.
- Des études montrent que seule une proportion d'environ 30 % de l'écart est attribuable à des facteurs quantifiables, tels que l'éducation, la durée d'emploi, les heures de travail (temps partiel ou temps plein), le secteur de travail (public ou privé), la taille de l'entreprise, les taux de syndicalisation, la profession, le secteur d'activités et les données démographiques. Les 70 % restants demeurent inexpliqués. Cette proportion inexpliquée pourrait être attribuable en partie à des facteurs comme la discrimination fondée sur le sexe ainsi que les contraintes et les attentes de la société.
Pour en savoir plus, visitez le https://payequity.gov.on.ca.
SOURCE Bureau de l'équité salariale
Demandes d'entrevue avec la commissaire Ward : Veuillez communiquer avec Alanna Sleep, adjointe de direction de la commissaire, au 416 270-8266 ou à [email protected].
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