LA RÉNOVATION DU SOUS-SOL : L'ART DE REVENIR À LA BASE
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Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ)26 oct, 2010, 07:30 ET
MONTRÉAL, le 26 oct. /CNW Telbec/ - Vous souhaitez rénover le sous-sol de votre maison pour y aménager un bureau à domicile, une aire de détente, une salle de cinéma maison ou des chambres? Pour vous aider à relever ce défi avec brio, la bannière Réno-Maître de l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) vous invite à accorder une attention particulière à certains facteurs.
L'état des fondations et du drain français
Le sous-sol étant construit directement dans le sol, soit dans un milieu froid et humide, il faut s'assurer avant toute chose que les fondations sont en parfait état et qu'il n'y a aucune infiltration d'eau. Les experts recommandent de procéder à une inspection rigoureuse après avoir dégarni tous les murs et mis la dalle de béton à nu. Vous serez ainsi en mesure de déceler les fissures, les poches de coffrages, l'efflorescence et les autres problèmes susceptibles d'affecter les fondations en béton, puis de les régler.
À cette étape, on vous recommande également de procéder à une inspection du drain français, ce tuyau à la base des fondations qui sert à capter les eaux souterraines, surtout si votre résidence a plus de 25 ans. Cette inspection est réalisée par un spécialiste, au moyen d'une caméra. Elle permet de connaître l'état du drain et de le remplacer s'il a été endommagé par des racines d'arbres ou s'il est obstrué par des sédiments, par exemple.
Mettre les fenêtres à niveau
Dans les maisons d'un certain âge, les fenêtres du sous-sol sont très petites. Or, quand on veut y aménager des chambres, on doit se conformer à des exigences sur le plan de la sécurité incendie; au moment de rénover le sous-sol, il faut donc faire de plus grandes ouvertures pour installer des fenêtres conformes aux normes municipales.
Isolation et performance acoustique
La rénovation du sous-sol est aussi l'occasion idéale d'isoler les murs adéquatement. « De nos jours, on évite le plus possible d'utiliser un isolant en fibre de verre ou en fibre de roche sur les murs de fondation », explique André Gagné, directeur de l'expertise technique de l'APCHQ. « On utilise plutôt des mousses plastiques, comme des panneaux de polystyrène extrudé ou de la mousse de polyuréthane giclé. Ces produits permettent de travailler en continu, c'est-à-dire sans avoir des joints à chaque montant de bois, et ils ne donnent pas prise aux moisissures. »
Le volet acoustique du sous-sol est souvent négligé. Pourtant, cet aspect a un impact déterminant sur la qualité de vie, particulièrement quand on aménage la chambre d'un adolescent au sous-sol, sous la chambre principale. On recommande d'ailleurs d'isoler le plafond et les murs au moyen d'un isolant en nappes, en fibre de verre ou fibre de roche, et d'utiliser une barre résiliente qui absorbera les sons plutôt que de les transmettre. En outre, on recommande l'utilisation d'un panneau de gypse antifeu, plus dense qu'un panneau de gypse ordinaire, pour obtenir une meilleure performance sur le plan de l'insonorisation.
Revêtement de sol et humidité
Avant de choisir le revêtement de sol, on devra vérifier s'il y a migration d'humidité à travers la dalle de béton. Pour ce faire, on posera un carré de polyéthylène de 24 po x 24 po sur la dalle de béton, et on le fixera avec du ruban. Après un délai de 24 à 36 heures, s'il y a de la condensation à la surface du polyéthylène, c'est qu'il y a migration d'humidité. Vous ne pouvez donc pas utiliser un revêtement de sol comme un plancher flottant, qui contient de la fibre de bois, car il laissera prise aux moisissures. « On optera donc pour des matériaux qui ne sont pas affectés par l'humidité, comme de la céramique, qui a le désavantage d'être froid », souligne M. Gagné. « Ou encore, on mettra un pare-vapeur sur la dalle de béton, puis on construira un faux-plancher croisé, en laissant des grilles d'aération aux extrémités du périmètre. Cela permettra une circulation d'air entre la pièce et la structure du plancher. »
Du chauffage toute l'année
Le chauffage est essentiel dans un sous-sol, et ce, douze mois par année. En effet, la base des fondations se trouve à cinq pieds dans le sol, où la température en été est d'environ 12o Celsius. Comme le béton est un matériau conducteur, la base des murs est toujours plus fraîche. En chauffant toute l'année à 21o Celsius, on s'assurera que la base des murs reste suffisamment chaude pour contrecarrer la hausse du taux d'humidité et, par conséquent, prévenir l'apparition de moisissures. On recommande également d'éviter d'installer des placards ou des lits le long des murs d'un sous-sol, question d'assurer une bonne circulation d'air.
Les belles d'autrefois
Avis aux propriétaires de vieilles maisons : vous risquez de découvrir des vestiges du passé en examinant le câblage électrique et la plomberie du sous-sol de votre belle d'autrefois. Par conséquent, prévoyez un budget pour refaire l'électricité et mettre la plomberie à jour, notamment en remplaçant les vieux tuyaux et en installant des clapets de retenue.
Confiez vos travaux à un Réno-Maître!
Confiez vos travaux à un entrepreneur certifié par la bannière Réno-Maître de l'APCHQ, laquelle ne regroupe que des entrepreneurs expérimentés, sérieux et compétents. En faisant affaire avec un Réno-Maître, vous bénéficiez d'un plan de garantie optionnel (la Garantie rénovation), d'un programme de financement sur mesure (le Réno-prêt) ainsi que d'un service de référence téléphonique et Internet. Pour trouver un Réno-Maître dans votre région, consultez le Répertoire des entrepreneurs au www.gomaison.com/renomaitre, ou communiquez avec le Service de référence au 514 353-5069 ou au 1 800 361-2037, poste 222.
À propos de l'APCHQ
L'APCHQ transige avec plus de 17 000 entreprises réunies au sein de 15 bureaux régionaux, occupant une place prépondérante dans l'industrie de la construction et de la rénovation résidentielles. En 1976, elle a instauré un programme privé de garantie sur les bâtiments résidentiels neufs, dont s'est largement inspiré le gouvernement pour définir les standards de la garantie obligatoire en 1999. Proactive, elle a créé en 1986 un plan de garantie couvrant les travaux de rénovation. Elle a également mis sur pied la bannière Réno-Maître en 2002. L'Association et ses membres effectuent ainsi 76 % des travaux en habitation. Étant le seul agent négociateur patronal des relations de travail dans le secteur résidentiel, elle défend les intérêts de quelque 13 000 employeurs, qui embauchent plus de 50 000 salariés.
Renseignements:
Source : La bannière Réno-Maître de l'APCHQ
Demandes des médias :
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Conseillère principale en communications - APCHQ
514 353-9960 ou 1 877 427-2684, poste 270
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