Le Canada doit être prêt à faire des affaires, surtout liées au pétrole et gaz, affirme Jim Prentice English
Le secret consiste à s'assurer que les intérêts étrangers adhèrent à des normes de transparence et de gouvernance
LONDRES, ANGLETERRE, le 14 nov. 2012 /CNW/ - Banque CIBC (CM: TSX) (CM: NYSE) — Pour permettre à des entreprises publiques d'investir au Canada, la politique publique doit assurer que les investissements étrangers adhèrent à des normes rigoureuses en matière de gouvernance et de transparence, affirme l'honorable Jim Prentice, premier vice-président à la direction et vice-président du conseil, Banque CIBC.
Dans un discours prononcé à la conférence Oil & Money 2012 à Londres, M. Prentice a affirmé que la « turbulence » au Canada au sujet des entreprises publiques a pu surprendre la communauté d'affaires internationale, mais que ce type d'investissement soulève des préoccupations évidentes et grandissantes au Canada.
« Les germes de cette controverse existent depuis plusieurs années », a affirmé M. Prentice. « Et l'ampleur que celle-ci a prise au cours des derniers mois peut raisonnablement être qualifiée de "turbulence''. Cette turbulence est liée à deux projets d'investissement dans des sociétés d'énergie canadiennes par deux entreprises publiques - Petronas, de la Malaisie, et CNOOC, de la Chine. »
M. Prentice a souligné que le gouvernement canadien se trouve à un tournant décisif. Il a ajouté : « Il doit examiner sa politique en matière d'investissements étrangers à la lumière du rôle grandissant et changeant des entreprises publiques au sein de l'industrie pétrolière et gazière du Canada. Cependant, le Canada doit demeurer et demeurera prêt à faire des affaires, autrement dit être ouvert aux investissements étrangers. »
En fait, comme M. Prentice l'a dit, le Canada cherche activement à diversifier ses marchés de l'énergie tout en lorgnant l'Asie - avec raison.
« Dire "non merci" au nouveau débouché le plus important, soit la Chine, serait clairement malavisé. Surtout lorsque les transactions ne mettent pas en péril nos valeurs nationales ou les lois canadiennes de l'environnement et du travail », a déclaré M. Prentice.
M. Prentice a toutefois prévenu qu'il serait naïf de croire que l'acquisition de ressources énergétiques canadiennes par des gouvernements étrangers ou leurs agents ne soulèvera pas de questions de politique publique.
« Le Canada est sans contredit prêt à faire des affaires, mais il n'est pas à vendre », a affirmé M. Prentice.
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SOURCE : Banque CIBC
Kevin Dove, 416 980-8835, [email protected]
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