Le Canada se distingue par la stabilité générale des coûts. La ville de Moncton arrive en tête des agglomérations canadiennes sur le plan de la compétitivité des coûts.
TORONTO, le 26 mars 2014 /CNW/ - L'édition 2014 de l'étude bisannuelle Choix concurrentiels de KPMG, publiée aujourd'hui, compare 26 éléments de coûts importants (dont la main-d'œuvre, les installations, le transport, les services publics et les impôts) dans plus de 100 villes de 10 pays. Selon cette étude, parmi les marchés parvenus à maturité, le Canada arrive en tête et offre les coûts les plus concurrentiels. Cette avance au classement international s'explique par la baisse marquée des coûts du fret maritime et du gaz naturel, la stabilité du coût des installations, la faible augmentation des coûts de main-d'œuvre et la dépréciation de 3 % du dollar canadien.
Selon cette même étude, c'est au Mexique, membre de l'ALENA et seul pays émergent à figurer dans l'étude, que les coûts sont les moins élevés.
Quinze villes canadiennes figuraient parmi les 107 villes étudiées. Pour la deuxième fois, Moncton s'est classée première sur le plan de la compétitivité au Canada. L'étude a également révélé que les grandes villes canadiennes affichent des coûts plus concurrentiels que les villes américaines de taille semblable.
Le Canada et le monde
- Les coûts sont demeurés stables partout dans le monde au cours des deux dernières années. Au Canada, les coûts totaux pour les types d'activités à l'étude ont augmenté de 0,7 % à peine depuis 2012; seulement deux pays sur les 10 étudiés devancent le Canada à ce chapitre. Cette légère hausse globale est d'autant plus remarquable que certains éléments de coûts, comme l'électricité, le fret aérien et les impôts fonciers, ont augmenté considérablement au Canada. Toutefois, cette hausse a été compensée par la diminution notable des coûts du fret maritime et du gaz naturel, la stabilité du coût des installations et la faible augmentation des coûts de main-d'œuvre.
- Le Canada, qui occupe la deuxième place des pays étudiés (après le Mexique), affiche des coûts inférieurs de 7,2 % à ceux des États-Unis.
- Les taux de change combinés avec les principaux éléments de coût ont fait en sorte que le Canada a devancé les Pays-Bas et le Royaume-Uni, et ainsi recouvré l'avantage qu'il avait sur ces pays dans l'édition 2010 et des éditions précédentes de Choix concurrentiels. La faiblesse du dollar canadien par rapport à la livre sterling et à l'euro, des coûts de transport plus abordables en Amérique du Nord et la hausse fulgurante du coût des services publics en Europe sont tous des facteurs qui ont influencé le classement.
- C'est dans le sous-secteur des services numériques que le Canada affiche son meilleur résultat jusqu'à maintenant, avec un avantage de 17,8 % par rapport aux États-Unis. Ce net avantage s'explique en partie par les alléchants crédits d'impôt qu'offrent certaines provinces canadiennes aux sociétés de production de médias numériques.
- Sur le plan fiscal, c'est au Canada, en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas que les taux d'imposition effectifs sont les plus faibles pour les sociétés des divers secteurs d'activité à l'étude. Les crédits d'impôt et autres mesures d'incitation fiscale accordés à la R-D et aux activités technologiques ont également influé sur le classement.
Classement et indice de coûts pour tous les pays (en ordre croissant)
Rang 2014 | Pays | Indice de coûts 2014 |
Avantage par rapport aux États-Unis (%) |
Marchés en forte croissance | |||
1 | Mexique | 81,3 | 18,7 % |
Marchés au stade de maturité | |||
2 | Canada | 92,8 | 7,2 % |
3 | Pays-Bas | 94,5 | 5,5 % |
4 | Royaume-Uni | 94,6 | 5,4 % |
5 | France | 97,4 | 2,6 % |
6 | Italie | 98,8 | 1,2 % |
7 | Japon | 99,2 | 0,8 % |
8 | Australie | 99,3 | 0,7 % |
9 | États-Unis | 100,01 | — |
10 | Allemagne | 100,9 | -0,9 % |
1 L'indice de référence de 100,0 attribué aux États-Unis tient compte des coûts d'exploitation des quatre plus grandes villes des États-Unis, soit New York, Los Angeles, Chicago et Dallas-Fort Worth. Les grandes villes servent également de point de référence dans les autres pays pour déterminer les coûts nationaux.
Résultats pour le Canada
En ce qui concerne les résultats propres au Canada, les villes du Canada atlantique occupent quatre des cinq premières positions au palmarès, Moncton en tête, suivie de Charlottetown. La ville de Québec, qui figure pour la première fois parmi les cinq premières, est passée de la sixième à la troisième place depuis 2012. La compétitivité des loyers pour les bureaux et les locaux industriels a largement contribué à l'ascension de la ville dans le classement.
Le classement des 15 villes canadiennes dresse un portrait intéressant des coûts d'exploitation au Canada :
- Montréal se classe 8e parmi les villes canadiennes à l'étude, mais se distingue comme le centre urbain le plus abordable parmi les 34 métropoles canadiennes et américaines étudiées (deux millions d'habitants ou plus). Les coûts y sont faibles ou modérés au chapitre des transports, des loyers des locaux industriels et de l'électricité, ce qui lui vaut sa position enviable au Canada.
- Toronto, 11e sur les 15 villes canadiennes étudiées, devance malgré tout ses homologues américaines. Les faibles coûts de transport et les coûts modérés du gaz naturel avantagent certainement la Ville Reine par rapport aux autres villes canadiennes, mais les coûts élevés de main-d'œuvre et d'électricité nuisent à son classement.
- Vancouver, la ville canadienne la plus chère pour les entreprises, devance tout de même les grandes villes de la côte Ouest américaine, ainsi qu'Atlanta (quoique de peu), la plus abordable des 31 agglomérations américaines étudiées. Les coûts de main-d'œuvre prévus par la loi et des avantages sociaux à la charge de l'employeur sont relativement faibles à Vancouver, ce qui compense les salaires élevés et la cherté des installations.
Classement et indices de coûts dans les villes canadiennes étudiées
(en ordre croissant)
Rang 2014 | Ville1 | Indice de coûts 20142 |
Rang 2014 | Ville1 | Indice de coûts 20142 |
|
1 | Moncton | 90,1 | 9 | Saskatoon | 92,8 | |
2 | Charlottetown | 90,4 | 10 | Sudbury | 93,5 | |
3 | Québec | 90,7 | 11 | Toronto | 93,6 | |
4 | Fredericton | 90,8 | 12 | Kamloops | 93,6 | |
5 | Halifax | 91,6 | 13 | St. John's | 93,7 | |
6 | Région de Niagara3 | 91,9 | 14 | Edmonton | 94,0 | |
7 | Winnipeg | 92,0 | 15 | Vancouver | 94,6 | |
8 | Montréal | 92,0 |
1 Les villes représentent un mélange intentionnel de population, de géographie régionale, d'industries et de conjoncture économique.
2 Les coûts des entreprises sont exprimés sous forme d'indice basé sur un indice de référence de 100,0 attribué aux États-Unis. Un indice de coûts inférieur à 100 indique des coûts inférieurs à ceux des États-Unis. Par exemple, un indice de 95,0 représente un avantage de coût de 5 % par rapport aux États-Unis.
3 Municipalité régionale de Niagara.
Citations
« Les résultats de cette année révèlent que le Canada est un emplacement de choix pour les sociétés qui souhaitent prendre de l'expansion. Premier parmi les pays parvenus à maturité, le Canada offre des éléments de coûts d'exploitation avantageux, un taux modéré d'imposition appliqué aux sociétés, ainsi que des crédits d'impôt et d'autres mesures d'incitation fiscale qui en font un pays abordable pour les entreprises. À cela s'ajoute l'excellente qualité de vie, ce qui fait du Canada une destination attrayante pour les organisations et leurs employés. »
- Elio Luongo, associé directeur canadien, Fiscalité, KPMG
« Les entreprises tendent à vouloir s'établir dans les grandes villes, mais l'étude de cette année démontre que de nombreuses villes régionales sont une option intéressante pour les organisations qui veulent réduire leurs coûts tout en continuant de répondre aux besoins du marché et de leur clientèle. De toute évidence, les villes du Canada atlantique constituent un emplacement de choix pour les sociétés internationales. »
- Benjie Thomas, associé, Services-conseils, KPMG
INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE
Rapport de l'étude Choix concurrentiels
Document d'information sur les résultats pour le Canada
KPMG Fiscalité
@KPMG_Canada - #BizCosts, #CompAlt14
KPMG sur LinkedIn
Étude Choix concurrentiels de KPMG
L'étude Choix concurrentiels 2014 de KPMG propose une analyse comparative indépendante des coûts d'exploitation dans plus de 100 villes de 10 pays.
Les auteurs se sont penchés sur une foule de facteurs pour évaluer la compétitivité des pays. De fait, ils ont accordé la priorité aux coûts d'exploitation, mais ont aussi tenu compte d'autres facteurs, comme la population et ses caractéristiques démographiques, la formation et la main-d'œuvre qualifiée, l'innovation, les infrastructures, la conjoncture économique, le cadre réglementaire, le coût de la vie et la qualité de vie. L'enquête s'intéresse également à la compétitivité de divers secteurs économiques, en particulier la fabrication, le secteur numérique, la recherche et développement et, enfin, les services aux entreprises.
Grâce à l'étude, les cadres auront un aperçu des coûts d'exploitation comparatifs dans diverses villes des grands pays du monde. De plus, elle aidera les professionnels de KPMG et les promoteurs dans leur travail auprès d'entreprises qui envisagent une relocalisation ou une expansion. Enfin, l'analyse facilitera la tâche des décideurs amenés à évaluer l'incidence sur la compétitivité de leur territoire d'une nouvelle taxe ou d'un changement de politique.
Pour consulter la version intégrale du rapport, visitez le site www.choixconcurrentiels.com.
Dans le cadre de l'étude Choix concurrentiels 2014, les taux de change s'établissent comme suit, pour un dollar américain : 1,08 AUD - 1,05 CAD - 0,73 EUR - 100,43 JPY - 13,02 MXN et 0,62 GBP.
KPMG au Canada
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d'audit, de fiscalité et de services-conseils (kpmg.ca) et société canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l'Ontario, est le cabinet canadien membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International »). Les cabinets membres de KPMG comptent 155 000 professionnels dans 155 pays.
Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse. Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme tel.
SOURCE : KPMG LLP
MÉDIAS FRANCOPHONES
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Directrice principale, Marketing
KPMG au Canada
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514-840-8067
MÉDIAS ANGLOPHONES
Briana D'Archi
Directrice principale, Service national des communications
KPMG au Canada
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416-777-8169
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