Le CRTC améliore le soutien aux nouvelles locales English
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Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes15 juin, 2016, 14:00 ET
OTTAWA et GATINEAU, QC, le 15 juin 2016 /CNW/ - Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) prend des mesures aujourd'hui afin d'assurer que les Canadiens continuent d'avoir accès à de la programmation locale qui reflète leurs besoins et intérêts.
Nouvelles locales
De nouveaux seuils de nouvelles locales qui doivent être diffusées seront imposés à tous les télédiffuseurs locaux. Aussi, grâce au rééquilibrage des ressources, les grands diffuseurs privés auront maintenant la flexibilité nécessaire pour maintenir les stations locales en opération et financer la production de nouvelles locales. Cela représente près de 67 millions de dollars qui pourraient être disponibles pour les nouvelles locales.
De plus, le CRTC crée le Fonds pour les nouvelles locales indépendantes afin que les stations indépendantes puissent avoir accès à approximativement 23 millions de dollars pour produire des nouvelles locales de grande qualité.
Le Fonds pour les nouvelles locales indépendantes appuiera les opérateurs indépendants dans les villes suivantes: Victoria, Prince George, Kamloops, Medicine Hat, Lloydminster, Thunder Bay, Hamilton, Rouyn-Noranda, Val d'Or, Gatineau, Montréal, Trois-Rivières, Sherbrooke, Québec, Saguenay, Rivière-du-Loup, Carleton et St-John's.
Les Canadiens ont à cœur les nouvelles locales et ils les regardent de façon régulière à la télé. De plus, les nouvelles locales font partie intégrante d'une société démocratique. Cependant, à cause des nouvelles technologies, il est de plus en plus difficile de monétiser ses auditoires sur les plateformes traditionnelles.
La télévision communautaire
Le dossier public exhaustif démontre que, dans l'ensemble, le cadre entourant la télé communautaire demeure valide et pertinent afin d'assurer l'accès des citoyens à la production de contenu partout au Canada.
Les câblodistributeurs continueront d'avoir l'intendance des canaux communautaires au nom de leurs abonnées comme c'est le cas depuis des décennies. Le CRTC n'a pas été convaincu que ce modèle à succès devrait changer.
Le CRTC établit tout de même certaines nouvelles mesures pour assurer que cette programmation continue d'offrir un reflet des citoyens et des événements locaux, et qu'une plus grande partie du financement global soit dirigée pour donner des résultats à l'écran plutôt que vers des coûts de fonctionnement.
Les faits en bref
- Le CRTC publie son nouveau cadre réglementaire sur la programmation locale et communautaire suite à un processus qui a débuté en septembre 2015.
- Lors de ce processus les Canadiens ont réitéré qu'ils accordent une grande importance aux nouvelles locales pour se tenir informés.
- La moyenne hebdomadaire d'heures d'écoute pour les nouvelles canadiennes diffusées par les services de télévision canadiens est de plus de 23% du total d'heures d'écoute pour le marché anglophone, et de plus de 28% pour le marché francophone.
- L'émergence de nouvelles technologies a facilité l'accès aux nouvelles et aux actualités provenant d'ici et d'ailleurs. Cependant, les nouveaux médias ne possèdent pas encore toutes les ressources ni l'expertise nécessaires pour remplacer les nouvelles locales traditionnelles.
- Il existe actuellement des sources de financement suffisantes à même le système pour assurer la création d'émissions produites localement et reflétant la réalité locale.
- Le système de télévision canadien repose sur une fondation solide sur laquelle on doit capitaliser. Il emploie près de 60 000 personnes et investi plus de 4 milliards en fonds publics seulement chaque année dans la création de contenu fait par des Canadiens.
- L'allocation de certaines de ces sources de financement a été réexaminée de manière à s'assurer que la programmation locale demeure de qualité et bien financée.
- Le CRTC s'attend à ce que les diffuseurs respectent leur responsabilité sociale de produire de la programmation qui informe et reflète les communautés locales.
- Les stations de langue anglaise devront diffuser au moins sept heures de programmation pertinente à l'échelle locale (tout particulièrement des nouvelles) par semaine dans les marchés non-métropolitain et 14 heures par semaine dans les marchés métropolitains (Toronto, Montréal, Vancouver, Edmonton et Calgary).
- Les stations de langue française seront évaluées au cas par cas en se basant sur cinq heures de programmation locale comme niveau repère.
- Les Canadiens accordent encore de l'importance à la programmation communautaire à la télévision, surtout dans les plus petites communautés.
- En cette ère numérique, il est de plus en plus simple de créer et partager du contenu sur le Web et à moindre coût. Les canaux communautaires sont encouragés à rendre leur contenu disponible sur de multiples plateformes afin de rejoindre tous les Canadiens.
- Le CRTC a aussi publié un avis de consultation aujourd'hui qui déclenche le processus de renouvellement de licences de télévision détenues par les grands groupes de propriété.
- L'audience publique pour examiner les demandes des groupes de langue française, soit Bell, Corus, Québecor et Groupe V, aura lieu à partir du 22 novembre 2016 à Laval, Québec.
- L'audience publique pour examiner les demandes des groupes de langue anglaise, soit Bell, Corus et Rogers, aura lieu à partir du 28 novembre 2016 à nos quartiers généraux dans la région de la capitale nationale.
Citation
« Nous rééquilibrons les importantes ressources qui sont déjà dans le système afin d'assurer le maintien de la qualité, la quantité et la capacité des bulletins de nouvelles locales. Cependant, la flexibilité que nous accordons aux grands diffuseurs privés ne doit pas être prise à la légère. Ils ont la responsabilité de continuer à financer adéquatement les nouvelles et de produire de la programmation locale de qualité qui informe les Canadiens et est représentative des communautés qu'ils desservent. Détenir une licence de radiodiffusion est un privilège, et en échange de ce privilège les radiodiffuseurs ont des obligations de service public, tout spécialement en ce qui a trait aux nouvelle locales et à l'information.»
- Jean-Pierre Blais, président et premier dirigeant, CRTC
Produits connexes
- Politique réglementaire de radiodiffusion 2016-224 - Cadre politique pour la télévision locale et communautaire
- Avis de consultation de radiodiffusion 2016-225 - Renouvellement des licences de télévision détenues par les grands groupes de propriété de langue anglaise et de langue française.
- Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2015-421 - Révision du cadre politique relatif à la programmation télévisuelle locale et communautaire
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