Le gouvernement du Canada soutient des initiatives destinées à prévenir et à combattre la violence familiale au Yukon English
Le projet viendra en aide aux familles qui ont subi, subissent ou risquent de subir de la violence.
WHITEHORSE, YT , le 21 juill. 2022 /CNW Telbec/ - Agence de la santé publique du Canada
La violence familiale et la violence fondée sur le sexe sont d'importants problèmes de santé publique qui sont étroitement liés aux problèmes de santé mentale et qui peuvent avoir des conséquences durables pour les survivantes et survivants et les personnes qui les entourent. Ces problèmes touchent des familles à l'échelle du Canada et comprennent de nombreuses formes de maltraitance physique et psychologique, ainsi que la négligence commise par des membres de la famille ou un partenaire intime. Le gouvernement du Canada est déterminé à soutenir l'ensemble des survivantes et survivants de violence familiale et de violence fondée sur le sexe et à protéger la santé et la sécurité des personnes qui risquent d'en être victimes.
Aujourd'hui, l'honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, a annoncé un financement de plus d'un million de dollars à l'appui d'une initiative du Conseil des Premières Nations du Yukon (CPNY) destinée à prévenir la violence familiale et la violence fondée sur le sexe et à favoriser le mieux-être mental et physique des survivantes et survivants.
L'objectif principal du programme est de permettre aux hommes des Premières Nations du Yukon, ou aux personnes s'identifiant comme tels, qui ont été violents au sein de leur famille ou qui risquent de l'être de participer à un programme volontaire pour la prévention de la violence dans leur collectivité d'origine. À cette fin, le CPNY a l'intention d'offrir des formations à de nombreux animateurs selon une approche de formation des formateurs, de sorte que le programme puisse être offert directement dans 14 collectivités du Yukon en fonction des besoins particuliers de chacune. Cette approche permettra également d'assurer une continuité et d'offrir du soutien supplémentaire aux participants une fois qu'ils auront quitté le programme.
Ce financement arrive à un moment critique puisque la pandémie de COVID-19 continue de nuire aux enfants et aux familles exposés à un risque de violence en raison des services perturbés et des autres facteurs de stress émotionnels qui touchent les fournisseurs de soins comme le stress parental, la dépression et la consommation problématique d'alcool. Ce projet novateur contribuera à recueillir des données probantes sur les interventions et les mesures de soutien destinées à promouvoir la santé qui sont efficaces dans les collectivités du Yukon.
L'investissement annoncé aujourd'hui est un important pas dans la bonne direction. Le gouvernement fédéral continuera de prendre toutes les mesures qui s'imposent en vue de prévenir la violence familiale et la violence fondée sur le sexe, de soutenir les survivantes et survivants et de rompre le cycle de violence dans les familles et les collectivités d'un océan à l'autre.
« Notre gouvernement est déterminé à soutenir les survivantes et les survivants de violence familiale et de violence fondée sur le sexe ainsi que les familles victimes de violence ou qui risquent de l'être, afin que ces personnes puissent obtenir l'aide dont elles ont besoin pour aller mieux et améliorer leurs conditions de vie. Le financement annoncé aujourd'hui tient compte du fait que la pandémie continue de nuire aux enfants et aux familles exposés à un risque de violence. Il contribuera à combler les lacunes en matière de services et permettra aux Yukonnais d'accéder facilement aux services adaptés à leur culture et efficaces dont ils ont besoin. Ce financement est un pas important dans la bonne direction, mais nous savons qu'il reste encore du chemin à parcourir et continuerons de prendre des mesures qui aident à prévenir la violence familiale et qui soutiennent les personnes touchées. »
L'honorable Carolyn Bennett
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
« Les Yukonnais ressentent toujours les effets de la pandémie, en particulier chez eux et de manière disproportionnée pour les peuples autochtones. Nous avons constaté une hausse tragique de la violence fondée sur le sexe dans l'ensemble du territoire, et l'annonce d'aujourd'hui reflète le besoin de combler les lacunes qui ont été mises en évidence. Je félicite le Conseil des Premières Nations du Yukon et je suis impatient de travailler avec lui pour faire en sorte que tous les Autochtones du Yukon bénéficient des mesures de soutien dont ils ont besoin. Nous savons qu'il y a encore du travail à faire, mais nous sommes résolus à poursuivre notre travail de prévention et à soutenir les familles ainsi que les survivants et survivantes de violence fondée sur le sexe. »
Brendan Hanley
Député
« Le Conseil des Premières Nations du Yukon est heureux d'être nommé bénéficiaire de ce financement qui contribuera à combler une lacune existante dans les programmes destinés aux Premières Nations du Yukon afin que ces derniers soient adaptés sur le plan culturel et qu'ils visent à prévenir et à contrer la violence familiale et ses répercussions sur la santé. En plus d'offrir des mesures de soutien et des programmes adaptés sur le plan culturel, le programme de prévention de la violence pour les Premières Nations du Yukon accroîtra la capacité des collectivités à prévenir et à contrer la violence familiale à l'échelle communautaire grâce à des possibilités de formation prévues pour les animateurs au sein de la collectivité. »
Grand chef Peter Johnston du Conseil des Premières Nations du Yukon
- Un tiers des adultes canadiens affirment avoir été victimes de mauvais traitements durant leur enfance.
- La violence familiale a des répercussions sur les relations futures et les générations futures : les enfants qui ont été maltraités, négligés ou exposés à la violence conjugale risquent de subir ou de commettre des actes de violence à l'âge adulte.
- Selon l'Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale, les facteurs de risque de maltraitance des enfants et de violence familiale ont augmenté. Au nombre de ces facteurs figurent la dépression, le stress parental et la consommation d'alcool. En outre, 5 % des Canadiens ont fait part de leurs préoccupations concernant la violence dans leur foyer au cours de la troisième vague de la pandémie, entre février et mai 2021.
- Ce projet offrira et évaluera un programme communautaire d'intervention en matière de violence conjugale existant qui a été mis en œuvre et évalué avec succès en Colombie-Britannique. Le CPNY travaillera avec un animateur spécialisé auprès des Premières Nations sur l'examen et l'adaptation du contenu du programme pour qu'il s'inscrive dans un contexte propre au Yukon ainsi que sur la mise sur pied d'un groupe de travail des Premières Nations du Yukon qui contribuera à assurer la surveillance et à orienter le programme. The Firelight Group, un groupe de consultation autochtone ayant des bureaux en Alberta et en Colombie-Britannique, est le principal partenaire de recherche qui contribuera au volet d'évaluation.
Arrêtons la violence familiale
Appel de propositions : Prévenir et contrer la violence familiale - la perspective du milieu de la santé
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Maja Staka, Attachée de presse, Cabinet de l'honorable Carolyn Bennett, Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, 343-552-5568; Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]; Renseignements au public, 613-957-2991, 1-866-225-0709
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