Le gouvernement du Canada travaille avec des partenaires pour protéger les espèces aquatiques en péril dans le Canada atlantique English
DARTMOUTH, NS, le 25 nov. 2020 /CNW/ - La santé de notre environnement marin et d'eau douce, et de la faune qu'il abrite est essentielle à la culture, au bien-être et à l'économie de notre pays. Pourtant, certaines des espèces qui vivent dans les eaux, les rivières, les lacs, les estuaires et les marais du Canada atlantique sont en danger en raison des changements climatiques, de la perte d'habitat et d'autres facteurs. Le gouvernement du Canada agit non seulement pour protéger ces espèces, mais aussi pour rétablir activement leurs populations.
Aujourd'hui, la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l'honorable Bernadette Jordan, a annoncé l'octroi d'un financement allant jusqu'à 12,1 millions de dollars, dans le cadre du Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril, afin d'appuyer 13 projets dans le Canada atlantique, dont certains sont déjà en cours.
Voici ces projets :
- La Nova Scotia Salmon Association recevra jusqu'à 2 916 491 $ pour planifier la conservation de bassins hydrographiques prioritaires dans la région des hautes terres du Sud de la Nouvelle-Écosse afin de contrer des menaces communes à plusieurs espèces en péril, en plus d'exécuter des activités de restauration pour favoriser l'amélioration des habitats aquatiques.
- Le North Shore MicMac District Council - Anqotum Resource Management recevra jusqu'à 725 150 $ sur quatre ans pour réaliser un projet dans le bassin de la rivière Miramichi afin d'améliorer les habitats en eau froide pour servir de refuges au saumon de l'Atlantique et à d'autres espèces indigènes, comme l'omble de fontaine.
- Le Fonds mondial pour la nature (Canada) à Terre-Neuve-et-Labrador collaborera avec des pêcheurs afin de réduire la mortalité due à des engins de pêche chez la morue dorée, une population de morue de l'Atlantique génétiquement distincte qu'on trouve dans la zone de protection marine de la baie Gilbert. Ce projet recevra jusqu'à 368 180 $.
Grâce à ce fonds, créé dans le cadre de l'Initiative du patrimoine naturel, le gouvernement du Canada contribue au développement d'une culture de la conservation qui permet aux organisations canadiennes de travailler ensemble à la protection de nos milieux naturels. Ce fonds adopte une approche écosystémique pour restaurer et protéger les espèces aquatiques. Au lieu de cibler des espèces spécifiques, ces projets visent à améliorer un lieu prioritaire ou une menace prioritaire. Cette approche plus large vise à améliorer l'ensemble de l'écosystème, des espèces en péril spécifiques à l'habitat qu'elles habitent, en passant par les autres espèces de la région.
Le gouvernement du Canada a établi le financement historique de 1,3 milliard de dollars pour l'initiative du Patrimoine naturel dans le budget de 2018. Le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril, qui représente 55 millions de dollars sur cinq ans, appuie une nouvelle approche de conservation des espèces aquatiques en péril au moyen d'investissements fédéraux ciblés dans des lieux prioritaires et lutte contre des menaces prioritaires sur des espèces aquatiques en péril. Le Fonds permet d'appuyer les efforts de protection et de rétablissement déployés par tous les partenaires, et de soutenir la capacité des Autochtones à conserver les écosystèmes et les espèces aquatiques.
Citations
« En tant que Canadiens de l'Atlantique, notre économie et notre culture sont liées à nos océans, nos lacs et nos voies navigables. Je suis fière de faire partie d'un gouvernement qui prend des mesures énergiques et cohérentes pour protéger nos écosystèmes aquatiques et les formes de vie qu'ils abritent. Avec le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril, nous adoptons une approche stratégique distincte en ciblant les régions plutôt que les espèces individuelles. En collaboration avec des experts en conservation sur le terrain, nous investissons dans des projets qui ont le plus grand potentiel d'avoir une incidence durable sur nos environnements naturels ici dans le Canada atlantique et dans l'ensemble du pays. »
L'honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Faits en bref
- Les projets financés dans le cadre du Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril mettent l'accent sur deux menaces prioritaires en milieu marin et sept zones prioritaires en eau douce.
- Les deux menaces prioritaires en milieu marin sont les suivantes :
- interactions avec les engins de pêche (notamment l'empêtrement et les prises accessoires d'espèces aquatiques en péril)
- perturbations acoustiques et physiques (notamment les collisions avec des navires et le bruit sous-marin).
- Les sept zones prioritaires en eau douce sont les suivantes :
- bassins hydrographiques du fleuve Fraser et du fleuve Columbia (Colombie-Britannique)
- versant est des Rocheuses (Alberta)
- sud des Prairies (Alberta, Saskatchewan, Manitoba)
- bassin inférieur des Grands Lacs (Ontario)
- basses terres du Saint-Laurent (Québec)
- sud du golfe du Saint-Laurent (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard)
- bassins hydrographiques de la bais de Fundy et des hautes terres du Sud (Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick)
Liens connexes
- Fiche d'information : Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril - Projets dans les provinces de l'Atlantique
- Le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril
- Le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril - Accent sur les menaces et les endroits prioritaires
- Patrimoine naturel du Canada
- Fonds de la nature du Canada
- Loi sur les espèces en péril
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Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril - Projets dans les provinces de l'Atlantique
Fiche d'information
Dans le cadre de cette annonce, 13 projets au Canada atlantique recevront du financement du Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril.
Nouveau‑Brunswick
Zone prioritaire des rivières du sud du golfe du Saint-Laurent
- Le North Shore MicMac District Council - Anqotum Resource Management recevra jusqu'à 725 150 $. Le conseil et ses partenaires, la Miramichi Salmon Association, la Fédération du saumon de l'Atlantique et l'Université du Nouveau-Brunswick exécuteront un projet dans le bassin de la rivière Miramichi afin d'améliorer les habitats en eau froide pour servir de refuges au saumon de l'Atlantique, à l'alasmidonte renflée et à d'autres espèces indigènes, comme l'omble de fontaine. Des sites de refuge seront répertoriés et modifiés physiquement pour offrir des avantages durables à long terme à des espèces aquatiques en péril dans le bassin de la rivière Miramichi. Le projet comportera aussi la surveillance de mesures de contrôle des espèces aquatiques envahissantes. Des participants autochtones recevront une formation sur l'exécution de relevés et sur la surveillance. Les activités consisteront à rediriger des sources d'eau froide vers des fosses à saumon et des parties plus profondes de la rivière, à augmenter la profondeur de l'eau et à empêcher l'entrée d'eau plus chaude dans la rivière.
- Le Gespe'gewaq Mi'gmaq Resource Council recevra jusqu'à 661 600 $ pour répertorier et restaurer des habitants prioritaires pour le saumon de l'Atlantique, l'esturgeon noir et l'anguille américaine dans le bassin hydrographique de la Restigouche. Les activités comprennent la collecte de connaissances autochtones, des séances de planification en collaboration entre les partenaires pour élaborer conjointement un cadre de restauration de l'habitat, le classement par priorité des efforts de restauration à l'aide d'un modèle s'appuyant sur une technologie spécialisée (données LiDAR) et des travaux de restauration.
- L'Institut canadien des rivières de l'Université du Nouveau-Brunswick recevra jusqu'à 473 000 $ pour collaborer avec la Fédération du saumon Atlantique, Anqotum Resource Management et l'Ocean Tracking Network pour des projets dans la rivière Miramichi et le golfe du Saint‑Laurent. Le groupe examinera les effets potentiels de la prédation du bar rayé sur l'anguille d'Amérique et le saumon de l'Atlantique. Ce projet contribuera à l'établissement de relations entre les partenaires, notamment les Mi'kmaq du Nouveau‑Brunswick.
- Le Conseil de conservation de la Nation malécite recevra jusqu'à 896 500 $ pour des projets qui amélioreront l'habitat du poisson d'eau douce pour le saumon de l'Atlantique, l'anguille d'Amérique et le bar rayé dans le bassin hydrographique de Wolastoq (rivière Saint-Jean), au Nouveau-Brunswick, au moyen de l'élimination d'obstacles au passage du poisson et la restauration d'habitats détériorés.
Zone prioritaire des bassins versants de la baie de Fundy et des hautes terres du Sud
- Le Fonds mondial pour la nature (Canada) recevra jusqu'à 746 320 $ pour faciliter une analyse de la gestion de menaces prioritaires pour le bassin hydrographique de la rivière Saint-Jean. Ces travaux contribueront à des améliorations pour les populations d'espèces en péril ainsi qu'à la protection proactive d'espèces aquatiques dont les populations ne sont pas encore en déclin, en protégeant et en améliorant l'habitat d'eau douce dans le bassin hydrographique.
- La Nation Peskotomuhkati à Skutik a reçu 140 000 $ pour lancer un projet visant à relier les écosystèmes de la rivière Skutik/Sainte-Croix et de la baie Passamaquoddy en répertoriant les passages possibles pour les poissons migrateurs aux trois barrages sur le courant principal et dans l'ensemble du bassin hydrographique.
Île-du-Prince-Édouard
Zone prioritaire des rivières du sud du golfe du Saint-Laurent
- La société de conservation d'Abegweit recevra jusqu'à 1 367 600 $ pour des travaux qui seront exécutés dans les rivières Midgell, Morell et Mill de l'Île‑du‑Prince‑Édouard. Le projet vise à mieux comprendre les menaces qui pèsent sur des espèces d'eau douce, comme le saumon de l'Atlantique et l'anguille d'Amérique et à y répondre. Les travaux comprendront l'élimination d'obstacles, des activités de restauration de l'habitat et la surveillance des espèces. Le projet sera exécuté en intégrant à la fois des connaissances scientifiques et des principes issus des connaissances autochtones pour gérer les menaces pesant sur le poisson et son habitat. Les activités du projet profiteront aussi à d'autres espèces aquatiques d'eau douce, comme l'omble de fontaine, le gaspareau, l'éperlan arc-en-ciel et les moules d'eau douce.
Nouvelle‑Écosse
Zones prioritaires des rivières du sud du golfe du Saint-Laurent / des bassins versants de la baie de Fundy et des hautes terres du Sud
- L'Association du saumon de la Nouvelle-Écosse recevra jusqu'à 916 232 $ pour restaurer des écosystèmes dans les rivières West et South (Antigonish) et les rivières Mabou et Margaree au Cap‑Breton. Ce projet favorisera le rétablissement d'espèces aquatiques en péril grâce à la planification, la hiérarchisation et la mise en œuvre d'activités qui atténuent des menaces connues, comme la baisse de la qualité de l'eau. Ce projet financera des mesures de rétablissement pour la protection du saumon de l'Atlantique, de l'anguille d'Amérique et de l'esturgeon noir, et favorisera la collaboration entre les peuples autochtones, les intervenants et d'autres parties concernées.
- L'Association du saumon de la Nouvelle-Écosse recevra jusqu'à 2 916 491 $ pour un second projet visant à planifier la conservation de bassins hydrographiques prioritaires dans la région des hautes terres du Sud de la Nouvelle‑Écosse afin de contrer des menaces communes à plusieurs espèces en péril, en plus d'exécuter des activités de restauration pour favoriser l'amélioration des habitats aquatiques.
- La Confédération des Mi'kmaq de la Nouvelle-Écosse continentale recevra jusqu'à 2 308 257 $ pour mettre en œuvre une approche à double optique, réunissant le savoir écologique micmac et la science occidentale, contrer des menaces hautement prioritaires et améliorer l'habitat des poissons grâce à des évaluations biologiques, la restauration de l'habitat et la sensibilisation à l'intendance des espèces aquatiques en péril et des espèces importantes dans la culture micmaque. Le projet se déroulera dans trois régions de la Nouvelle‑Écosse, soit les bassins hydrographiques de la rivière Sainte-Croix, de la rivière Stewiacke et du sud du golfe du Saint‑Laurent.
Menaces prioritaires liées aux interactions de la pêche
- Océans Nord recevra jusqu'à 375 000 $ pour accroître le partage de connaissance entre le ministère des Pêches et des Océans et les pêcheurs autochtones et les pêcheurs non-autochtones, en particulier en ce qui concerne les prises accessoires, cerner les possibilités d'adapter les mesures de gestion en vigueur, mettre en œuvre la politique nationale, y compris la politique sur les prises accessoires, définir des mesures d'intendance et des pratiques exemplaires, afin de réduire l'incidence des prises accessoires sur les espèces de poisson marin en péril.
Terre-Neuve-et-Labrador
Menaces prioritaires liées aux interactions de la pêche et aux perturbations physiques et acoustiques
- La Société pour la nature et les parcs du Canada - Section de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, recevra jusqu'à 219 920 $ pour créer une carte de l'écosystème en ligne afin de mettre en évidence les espèces présentes dans les eaux de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, en mettant l'accent sur les espèces en péril. La plateforme interactive fournira des renseignements sur les menaces qui pèsent sur ces espèces et décrira les mesures de protection et de conservation en cours.
- Le Fonds mondial pour la nature (Canada) recevra jusqu'à 368 180 $ pour réduire la mortalité due aux engins de pêche chez la morue dorée, une population de morue de l'Atlantique génétiquement distincte, présente dans la zone de protection marine de la baie Gilbert. Le projet mesurera l'efficacité de la conversion des pêcheurs des filets maillants aux casiers à morue dans les eaux voisines de la ZPM de la baie Gilbert. Il visera également à réduire les prises dans les engins fantômes et les prises accessoires de morue dorée dans cette zone.
SOURCE Pêches et Océans Canada, Région des Maritimes
Jane Deeks, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, 343-550-9594, [email protected]; Relations avec les médias, Pêches et Océans Canada et Garde côtière canadienne, 613-990-7537, [email protected]
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