Le point sur l'immigration et le marché du travail : la situation s'améliore, mais certains défis persistent Français
MONTRÉAL, le 18 sept. 2018 /CNW/ - À l'heure où l'immigration devient plus que jamais le sujet décisif de la présente campagne électorale et fait les manchettes au quotidien, l'Institut du Québec (IdQ) a décidé de produire une analyse qui regroupe les données économiques les plus à jour sur l'intégration et la rétention des immigrants au Québec. Dévoilé aujourd'hui, le rapport intitulé Mise à jour et clarification des données sur l'immigration et le marché du travail. La situation s'améliore, mais certains défis persistent a pour principal objectif de préciser certains concepts et de rendre l'information plus accessible.
En 2016, l'Institut du Québec a publié un rapport qui démontrait l'enjeu majeur de l'intégration des immigrants au Québec. « Deux ans plus tard, les données nous indiquent que la situation a changé, notamment en raison du resserrement généralisé du marché du travail, déclare Mia Homsy, directrice générale de l'IdQ. Nous estimions donc qu'une mise à jour s'imposait pour apporter plus de clarté au débat public. »
Voici donc les faits saillants de cette mise à jour :
- En 2017, le Québec a accueilli 52 388 immigrants permanents dont 76 % se sont établis à Montréal et 42 % connaissent le français.
- Après avoir oscillé entre 10 % et 13 % depuis 2007, le taux de chômage des immigrants âgés de 25 à 54 ans atteignait 8,7 % en 2017.
- Entre janvier et août 2018, le taux de chômage des immigrants âgés de 25 à 54 ans a chuté de plus de 2 points de pourcentage, passant ainsi de 8,1 % à 6 %.
- En 2017, le taux de chômage des immigrants très récents (moins de cinq ans) âgés de 25 à 54 ans s'élevait à 14,1 % au Québec alors qu'il atteignait 9,3 % en Ontario et 7,3 % en Colombie-Britannique.
- Le taux d'emploi des immigrants âgés de 25 à 54 ans au Québec est en hausse depuis 2014 et a presque rattrapé celui observé en Ontario.
- Le taux de rétention des immigrants, qui mesure le nombre d'immigrants encore au Québec plusieurs années après leur arrivée, s'établit désormais à 84,3 % cinq ans après leur arrivée et 81,8 % dix ans après leur arrivée. À ce chapitre, le Québec se classe derrière l'Ontario, la Colombie-Britannique et l'Alberta, mais devant les Maritimes, le Manitoba, Terre-Neuve-et-Labrador et la Saskatchewan.
- L'écart entre le taux de rétention des immigrants du Québec et de l'Ontario après cinq ans s'est amoindri passant de 16 points de pourcentage en 2002 (cohorte 1997) à 6 points de pourcentage depuis 2007 (cohortes de 2002 et suivantes).
- Si le Québec (84,3 %) avait obtenu un taux de rétention après cinq ans semblable à celui de l'Ontario (90,7 %), cela aurait représenté environ 2 500 immigrants de plus qui seraient restés au Québec en 2015.
L'IdQ souhaite que ces informations puissent faciliter la compréhension des enjeux entourant l'admission, l'intégration et la rétention des immigrants.
À propos de l'Institut du Québec
Issu d'un partenariat entre le Conference Board du Canada et HEC Montréal, l'Institut du Québec axe ses recherches et ses études sur les enjeux socioéconomiques auxquels le Québec fait face. Il vise à fournir aux autorités publiques et au secteur privé les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées, et ainsi contribuer à bâtir une société plus dynamique, compétitive et prospère.
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SOURCE Institut du Québec
Liette D'Amours, Responsable des relations avec les médias, 514 649-2347, [email protected]
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