KIRKLAND, QC, le 15 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Malgré les progrès importants réalisés dans le traitement de l'infection par le VIH/sida au Canada et dans le monde, la prise en charge des enfants infectés par le VIH demeure difficile.
« L'un des plus grands défis auxquels nous devons faire face en tant que médecins, lorsque nous traitons des personnes infectées par le VIH, en particulier les enfants, est de les amener à prendre leurs médicaments conformément au traitement prescrit. L'observance du traitement contre le VIH est cruciale pour empêcher le virus de devenir résistant aux médicaments qui peuvent sauver la vie », déclare le docteur Christos Karatzios, professeur adjoint de pédiatrie, division des maladies infectieuses, Hôpital de Montréal pour enfants. « En présence d'une résistance virale, le médicament devient inefficace, et d'autres médicaments doivent être disponibles, sinon, le traitement échouera. »
Merck Canada a annoncé aujourd'hui qu'ISENTRESS® (raltégravir) est maintenant approuvé en association avec d'autres antirétroviraux pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez les enfants et les adolescents âgés de 2 ans et plus ayant déjà été traités. Des comprimés à croquer seront offerts pour les enfants de 2 à 11 ans1.
« L'homologation du raltégravir pour les enfants infectés par le VIH est importante, car elle offre aux pédiatres un nouveau médicament qui s'est révélé, chez les adultes et dans les récentes études chez les enfants, un produit bien toléré et doté d'un bon profil d'innocuité », souligne le Dr Karatzios. « De nombreux enfants trouvent que certains médicaments actuels contre le VIH goûtent mauvais et ils refusent de les prendre, ou encore les vomissent en les prenant. »
Le raltégravir est un médicament contre le VIH offert en comprimé à croquer agréable au goût pour les enfants
Toujours selon le docteur Karatzios : « Le goût est véritablement un problème chez les enfants qui doivent prendre des médicaments, surtout chez ceux âgés de 2 ans à 10 ans. S'ils goûtent mauvais, ils ne voudront pas les prendre. Les médecins disposent maintenant d'un médicament contre le VIH que les enfants pourront mieux accepter. C'est une bonne nouvelle, car aucun médecin ne veut voir un enfant et sa famille souffrir en raison des conséquences que cause une infection par le VIH non traitée. »
Transmission du VIH chez l'enfant
La transmission du VIH de la mère à l'enfant peut survenir durant la grossesse (transmission in utero) ou durant l'accouchement, lorsque le nouveau-né entre en contact avec le sang maternel et les sécrétions cervico-vaginales. En l'absence de toute intervention, on estime que 25 % des femmes enceintes infectées par le VIH transmettront le virus à leur enfant au cours de la grossesse ou à l'accouchement. Si une mère séropositive allaite son enfant, le risque de transmission augmente à environ 35 %.
Même si on a constaté une baisse du taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant, le nombre absolu d'enfants exposés au VIH in utero ou à la naissance est en hausse.
Données cliniques sur le raltégravir
L'indication chez les enfants repose sur l'évaluation des paramètres d'innocuité, de tolérance, pharmacocinétiques et d'efficacité de raltégravir effectuée sur une période d'au moins 24 semaines dans le cadre d'une étude non comparative, multicentrique et menée au su auprès d'enfants et d'adolescents âgés de 2 ans à 18 ans infectés par le VIH-1 et ayant déjà été traités.
Au total, 126 enfants et adolescents ayant déjà été traités ont participé à cette étude. Les patients ont reçu le comprimé à 400 mg (6 ans à 18 ans), ou le comprimé à croquer (2 ans à 11 ans), administré conjointement avec un traitement de fond optimisé. Parmi les 126 patients admis, 96 ont reçu la dose recommandée de raltégravir.
Quatre-vingt-treize patients (97 %) ont terminé les 24 semaines de traitement. À la semaine 24, 54 % des patients présentaient une charge virale inférieure à 50 copies/mL, et l'augmentation moyenne du nombre de cellules CD4 depuis le début de l'étude était de 119 cellules/mm3 (3,8 %).
Le profil d'innocuité chez les enfants de 2 ans à 18 ans était comparable à celui observé chez les adultes.
À propos d'ISENTRESS®
ISENTRESS® (raltégravir) est le seul inhibiteur de l'intégrase approuvé au Canada. En bloquant l'action de l'enzyme intégrase, le raltégravir limite la capacité du virus à se répliquer et à infecter de nouvelles cellules. Le raltégravir est offert au Canada depuis novembre 2007 pour le traitement des patients ayant déjà reçu un traitement antirétroviral, et depuis octobre 2009 pour les adultes amorçant pour la première fois un traitement anti-VIH. Il est aujourd'hui également offert pour le traitement des enfants et des adolescents âgés de 2 ans et plus ayant déjà été traités.
À propos de Merck
La société Merck d'aujourd'hui est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé qui œuvre au bien-être du monde. Merck est connue sous le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada. Grâce à nos médicaments, vaccins, traitements biologiques, produits de santé grand public et de santé animale, nous collaborons avec nos clients et œuvrons dans plus de 140 pays à procurer des solutions de santé novatrices. Nous démontrons également notre détermination à améliorer l'accès aux soins de santé grâce à des politiques, programmes et partenariats d'envergure. Pour de plus amples renseignements à propos de nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca.
Déclarations prospectives
Ce communiqué contient des « déclarations prospectives » (forward looking statements), au sens des dispositions libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la direction de Merck et sont soumises à de nombreux risques et incertitudes. Si les postulats comptables se révèlent inexacts ou en cas de risques ou d'incertitudes, les résultats réels peuvent différer de façon appréciable de ceux que décrivent les déclarations prospectives.
Les risques et les incertitudes comprennent, sans s'y limiter, les conditions générales du secteur et la concurrence; les facteurs économiques généraux, y compris le taux d'intérêt et les fluctuations du taux de change; les effets de la réglementation de l'industrie pharmaceutique ou des lois concernant les soins de la santé aux États-Unis et à l'échelle mondiale; les tendances mondiales en matière de limitation des coûts de soins de santé; les percées technologiques et les nouveaux produits des concurrents ainsi que les brevets obtenus ces derniers; les défis inhérents à la mise au point des nouveaux produits, y compris l'obtention de l'approbation réglementaire; la capacité de Merck à prédire précisément les conditions de marché futures; les difficultés ou les retards liés à la fabrication; l'instabilité financière des économies mondiales et le risque-pays; la dépendance à l'égard de l'efficacité des brevets de Merck et des autres protections relatives aux produits innovants, ainsi que le risque de faire l'objet d'actions judiciaires, y compris les litiges sur les brevets, ou de mesures réglementaires.
Merck ne s'engage aucunement à publier des mises à jour de ses déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations, d'événements futurs ou de quelque fait que ce soit. D'autres facteurs susceptibles d'entraîner une différence notable entre les résultats réels et les résultats décrits dans les déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport annuel 2011 de Merck établi sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et accessibles sur le site Internet de cette dernière (www.sec.gov).
Le communiqué de presse se trouve à l'adresse www.cnw.ca.
1 Monographie d'ISENTRESS®, 28 novembre 2012. [En ligne],
http://www.merck.ca/assets/fr/pdf/products/ISENTRESS-PM_F.pdf. Consultée en janvier 2013
2 Agence de la santé publique du Canada, 2010. [En ligne], http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/epi/2010/7-fra.php. Consulté en janvier 2013
3 Agence de la santé publique du Canada, 2010. [En ligne], http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/epi/2010/7-fra.php. Consulté en janvier 2013
SOURCE : MERCK
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