Les acteurs de l'industrie du pavage et de l'entretien des routes vont scruter les dernières avancées technologiques et de la science dans une optique d'optimisation des investissements routiers en période de pandémie à la COVID-19
REPENTIGNY, QC, le 23 févr. 2021 /CNW Telbec/ - Face aux multiples enjeux que pose le contexte actuel de pandémie dans le secteur de l'entretien du réseau routier québécois, et du réseau municipal, les membres de Bitume Québec, regroupant les acteurs du pavage, de la production de bitume et de l'entretien routier, vont scruter à l'occasion de leur congrès annuel du 17 mars prochain toutes les options qui s'offrent à l'industrie, et qui leur permettraient d'avoir accès rentablement et raisonnablement aux dernières avancées technologiques disponibles dans une perspective d'optimisation des investissements routiers consentis par le gouvernement du Québec au chapitre de l'entretien et de la réhabilitation des routes. À ce chapitre, le professeur Alan Carter, ing., de l'École de Technologie supérieur (ÉTS) fera le point, entr'autres, sur ces dernières avancées, tout en identifiant les pistes d'arrimage collaboratif possibles avec l'industrie.
Le ministre des Transports, monsieur François Bonnardel pourrait, lors de cet événement virtuel, lever quant à lui, tout au moins partiellement, le voile sur la nature et l'ampleur des investissements routiers qui sont envisagés en prévision du prochain budget du ministre des Finances, Éric Girard; budget qui, l'an dernier, autorisait des engagements de 5,4 G$ d'ici 2022 aux fins de l'entretien et de l'amélioration de l'ensemble des réseaux routiers, maritimes, ferroviaires et aéroportuaires, mais dont 1,5 G$ sont affectés au maintien des chaussées en bon état.
Le président de Bitume Québec, Michel Aumont, a dit espérer que, bien que le contexte ait complètement changé avec l'incertitude ambiante causée par la crise sanitaire, le ministre des Finances saura maintenir le rythme de croissance des investissements routiers des dernières années dans la présentation du budget 2021-2022, et ce, en dépit du fait que le trou dans les finances publiques atteigne le record historique de 15 G$. Pour l'organisme, il serait dramatique pour la santé du réseau routier qu'en raison des 30 G$ écrits à l'encre rouge dans le budget du Québec pour 2020 à 2023, on en vienne à faire des compromis dommageables à long terme pour la pérennité du réseau routier.
« Les membres de Bitume Québec s'interrogent aussi sur les possibles impacts imputables à la loi 66 relative à l'accélération de 180 projets d'infrastructure identifiés » a poursuivi le président de Bitume Québec, en affirmant croire que le secteur routier sera en mesure de tirer correctement son épingle du jeu, à raison de plus que le Plan québécois des infrastructure 2020-2030 (PQI) atteint un sommet historique d'investissements de 130,5 milliards de dollars (130,5G $)pour les 10 prochaines années, en hausse de 15,1 milliards de dollars (1,5G $) par rapport à l'exercice précédent.
Enfin, les membres de Bitume Québec estiment le Fonds de la taxe sur l'essence fédéral (FTE) qui est une source permanente de financement devrait être aussi mis plus significativement à contribution dans une perspective d'allègement du fardeau fiscal de l'ensemble des contribuables et des usagers.
Le président de Bitume Québec a conclu en disant faire confiance à la vision du gouvernement Legault et de son ministre des Transports, François Bonnardel, pour un réseau routier en santé qui demeure l'un des vecteurs principaux, sinon le principal, du développement de l'économie locale, régionale et nationale.
SOURCE Bitume Québec
Source : Michel Aumont - Président, Bitume Québec; Contact : Alexandre Dumas, 514 898-4636 (cellulaire), 514 843-1901 (ligne directe), [email protected]
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