LES CANADIENS ATTEINTS D'ASTHME JUGENT LEUR MALADIE « MAÎTRISÉE » MALGRÉ DES
ÉPISODES SÉVÈRES, SELON UN RÉCENT SONDAGE
Une étude révèle une différence importante entre la façon dont les répondants perçoivent leur asthme et les conséquences de la maladie sur leur vie quotidienne.
MONTRÉAL, le 5 oct. /CNW/ - Une nouvelle étude, intitulée « AIM, prise en charge et vision de l'asthme en Europe et au Canada », révèle qu'une majorité des Canadiens souffrant d'asthme ont considéré que leur maladie était « maîtrisée » lorsque le sondage a été réalisé1A. Pourtant, dans l'année précédant ce sondage, la moitié (52 %) d'entre eux ont eu besoin de traitements d'urgence pour leur asthme, c'est-à-dire de consulter un médecin parce que leurs symptômes s'étaient aggravés (45 %), de se rendre au service d'urgence de l'hôpital de façon imprévue (28 %) et même d'être hospitalisés pour une nuit (5 %)1B.
En fait, la plupart (61 %) des répondants ont affirmé qu'eux ou leurs enfants avaient connu pendant les 12 mois précédents des épisodes où leurs symptômes d'asthme étaient plus fréquents ou plus sévères que d'habitude1C, et 10 % d'entre eux ont affirmé qu'ils avaient cru leur vie ou celle de leur enfant en danger lors d'un épisode d'asthme1D. Certains épisodes ont des conséquences sérieuses, puisque plus de la moitié des patients ont affirmé qu'au cours de leur vie, il leur est arrivé de cesser de faire de l'exercice (58 %), de quitter le travail ou l'école (34 %) ou encore d'être admis à l'unité de soins intensifs de l'hôpital (12 %) en raison de leurs symptômes1E.
«Ces résultats montrent que de nombreux patients souffrant d'asthme sacrifient inutilement une bonne qualité de vie en éprouvant continuellement des symptômes d'asthme», explique Dr Rémi Gagnon, médecin en chef du Service d'Allergie et d'Immunologie au CHUL à Québec. «Nous voulons que les patients sentent qu'ils ont les moyens de travailler avec leurs médecins pour élaborer un plan de soins optimaux répondant à leurs besoins».
Différence entre la perception et le vécu
Les lignes directrices canadiennes qui définissent les critères de maîtrise de l'asthme stipulent notamment que les patients dont l'asthme est maîtrisé devraient pouvoir faire des activités physiques normales, ne voir que rarement leurs symptômes s'aggraver et ne pas avoir à manquer l'école ou le travail à cause de la maladie8. Or, la plupart des répondants ont déclaré que leur asthme ou celui de leur enfant était bien maîtrisé si les symptômes ne s'aggravaient que trois ou quatre fois par an (62 %), s'ils n'avaient à se rendre qu'une seule fois au service d'urgence d'un hôpital (60 %) ou s'ils ne consultaient le médecin en urgence que deux fois par an (61 %)1F.
Le reste des résultats a révélé à quel point la maladie affecte la qualité de vie des patients. Alors que l'asthme peut être déclenché par différents facteurs, comme un changement météorologique, le pollen ou la poussière, la plupart des répondants (64 %) ont affirmé ressentir les symptômes de l'asthme toute l'année, et pas juste de façon saisonnière1G. Souvent, ces symptômes peuvent être sévères. En fait, de nombreux patients interrogés ont vécu un épisode sévère d'asthme qui a rendu leur souffle court alors qu'ils étaient assis (49 %), qu'ils tentaient de parler (30 %) ou qu'ils dormaient (31 %)1H.
« Les résultats du sondage démontrent le poids qu'un asthme non maîtrisé peut avoir sur la qualité de vie et la productivité des Canadiens souffrant d'asthme ainsi que sur notre système de santé, a déclaré Christine Hampson, présidente de la Société canadienne de l'asthme. « Notre mission est de donner à tous les Canadiens asthmatiques, que ce soit des enfants ou des adultes, la possibilité de mener une vie productive, active et exempte des symptômes de la maladie. En promouvant sans relâche une prise en charge optimale de l'asthme, nous pouvons aider plus de gens à jouer un rôle actif dans la prise en charge de leur maladie pour leur éviter des crises graves. »
À propos de l'asthme
La prévalence de l'asthme au Canada augmente depuis 20 ans. On estime actuellement que plus de trois millions de Canadiens en sont atteints4. En 2006, environ 240 Canadiens sont décédés des suites de l'asthme5. La plupart de ces décès pourraient cependant être évités par une sensibilisation adéquate et une prise en charge appropriée de la maladie6. Les médecins définissent l'asthme comme une « maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires » qui donne aux patients le souffle court, une sensation de gêne respiratoire, de la toux et une respiration sifflante. La cause de l'asthme demeure inconnue et la maladie incurable7.
La prévalence de l'asthme augmente quand les gens emménagent en ville, et on estime que 100 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir d'asthme d'ici 2025, en conséquence de la croissance prévue de la population urbaine mondiale3.
À propos de l'étude
L'étude a été menée par l'organisme international d'études d'opinion publique Abt SRBI Inc., en consultation avec la European Federation of Asthma and Allergy Associations (EFA, fédération européenne des associations de l'asthme et des allergies), et commanditée par Merck1l. Basée à Bruxelles, en Belgique, la EFA a été créée pour unir les forces des associations nationales de patients souffrant d'asthme et d'allergies afin d'améliorer la qualité de vie des Européens touchés par ces affections.
L'étude analyse et consigne les récentes tendances en prise en charge de l'asthme, ainsi que des perceptions, comportements et structures de représentation des patients chez 2 420 adultes et parents d'adolescents de 12 à 17 ans atteints d'asthme dans six pays (le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni). Plus de 400 Canadiens souffrant d'asthme et choisis au hasard ont participé à cette étude1l.
À propos de Merck
La société Merck d'aujourd'hui essaie d'aider le monde à vivre mieux. Merck est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé qui offre un éventail varié de médicaments, vaccins, produits de santé grand public et de santé animale. Au Canada, Merck met en marché plus de 530 produits pharmaceutiques, produits de santé grand public ou pour les animaux, et la société est un chef de file dans les domaines de la cardiologie, de l'immunologie, des maladies infectieuses et respiratoires, des vaccins, de la santé des femmes et des soins liés au soleil. Merck travaille également à élargir son portefeuille de produits dans d'autres domaines, comme la virologie, l'oncologie et le diabète.
En 2009, la société a investi 95,4 millions de dollars en recherche et développement, ce qui fait de Merck l'un des 25 plus grands investisseurs dans la recherche et le développement du Canada. Basée à Montréal, au Québec, Merck emploie plus de 1 600 personnes dans tout le pays. Pour en savoir plus sur nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca. * Merck Frosst Canada Ltée et Schering-Plough Canada Inc. forment maintenant une seule entreprise connue sous le nom de Merck.
Déclarations prospectives
Ce communiqué de presse contient des « déclarations prospectives », au sens des dispositions libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces déclarations peuvent comprendre, entre autres, des déclarations sur les avantages de la fusion entre Merck et Schering-Plough, dont les résultats financiers et d'exploitation futurs et les projets, objectifs, attentes et intentions de l'entreprise combinée, ainsi que d'autres considérations ne constituant pas des faits avérés.
Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles des directions de Merck et de Schering-Plough et sont soumises à de nombreux risques et incertitudes. Les résultats réels peuvent différer de ceux que décrivent les déclarations prospectives.
Les facteurs suivants, entre autres, pourraient entraîner un écart entre les résultats réels et les déclarations prospectives : la possibilité de voir les synergies attendues de la fusion entre Merck et Schering-Plough ne pas se concrétiser du tout ou pas au cours de la période espérée, en raison, entre autres, des effets de la réglementation de l'industrie pharmaceutique ou d'une loi en instance susceptible d'avoir des conséquences pour cette dernière; le risque d'une intégration décevante des deux entreprises; une interruption de la fusion ayant pour effet de rendre difficile la poursuite de relations commerciales ou opérationnelles; la capacité de Merck à prédire précisément les conditions de marché futures; la dépendance à l'égard de l'efficacité des brevets de Merck et des autres protections relatives aux produits innovants; le risque lié à l'évolution de la réglementation et des politiques de santé aux États-Unis et dans le monde, ainsi que le risque de faire l'objet d'actions judiciaires ou de mesures réglementaires.
Merck ne s'engage aucunement à publier des mises à jour de ses déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations, d'événements futurs ou de quelque fait que ce soit. D'autres facteurs susceptibles d'entraîner une différence notable entre les résultats réels et les résultats décrits dans les déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport annuel 2008 de Merck établi sur le document Form 10-K, le rapport trimestriel de Schering-Plough établi sur le document Form 10-Q pour le trimestre ayant pris fin le 30 septembre 2009, sur la circulaire de sollicitation de procurations déposée par Merck le 25 juin 2009 et sur les autres documents déposés par les deux sociétés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et accessibles sur le site Internet de cette dernière (www.sec.gov).
Communiqué de presse vidéo accessible par satellite mardi le 5 octobre
De 10 h 30 à 11 h et de 14 h 30 à 15 h, (heure de l'Est)
Anik F2, bande C, transpondeur 3B @111,1 ouest
Polarisation verticale, fréq. D/L 3820 MHz
Sous-porteuses audio, 6,8 gauche, 6,2 droite
problèmes avec la liaison satellite, composez le 1 800 565-1471.
Communiqué de presse vidéo également disponible par téléchargement mardi le 5 octobre:
Cliquer ici pour accéder aux séquences de qualité télédiffusion :
http://www.newscanada.com/mpgdownload.asp?id=nc4002
SVP contacter [email protected] si vous n'avez pas votre mot de passe.
Références :
- Merck, Sharp & Dohme, « Highlights from Asthma Insight and Management in Europe and Canada (EUCAN AIM): A Multicountry Survey of Asthma Patients », 2010.
- Global Initiative for Asthma (GINA), « Global Strategy for Asthma Management and Prevention », 2009. Accessible à www.ginasthma.com Consulté le 23 septembre 2010.
- Global Initiative for Asthma (GINA), « Global Burden of Asthma ». Accessible à http://www.ginasthma.com/ReportItem.asp?l1=2&l2=2&intId=94. Consulté le 23 septembre 2010.
- Société canadienne de l'Asthme. « Asthma- Facts & Statistics ». Accessible à http://www.asthma.ca/ corp/newsroom/pdf/asthmastats.pdf. Consulté le 30 septembre 2010.
- Statistiques Canada. Table 102-0551 - Décès et taux de mortalité, selon certains groupes de causes, le groupe d'âge et le sexe, Canada, annuel (table). CANSIM (Base de données). Consulté le 28 septembre 2010.
- Société canadienne de l'Asthme. « About Asthma ». Accessible à http://www.asthma.ca/adults/about/. Consulté le 23 septembre 2010.
- Société canadienne de l'Asthme. « What is Asthma ». Accessible à http://www.asthma.ca/adults/about/whatIsAsthma.php. Consulté le 23 septembre 2010.
- Lignes directrices canadiennes en santé respiratoire. Accessible à http://www.respiratoryguidelines.ca/sites/all/files/CTS_Adult_Asthma_Consensus.pdf. Consulté le 23 septembre 2010.
Renseignements:
Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec :
Justine Lord-Dufour | Sheila Murphy | |||||
Edelman | Merck | |||||
514-844-6665, poste 242 | 514-428-2748 |
Partager cet article