Les chefs de direction canadiens sont plus optimistes que leurs homologues internationaux quant aux perspectives de croissance, aux avantages de la technologie et à leur capacité de gérer une cyberattaque : sondage Global CEO Outlook de KPMG
Ils misent sur la technologie et les F&A comme moteurs de croissance et prévoient créer des perturbations dans leur secteur.
TORONTO, le 22 mai 2018 /CNW/ - Selon l'édition 2018 du sondage Global CEO Outlook de KPMG, les chefs de direction canadiens sont beaucoup plus optimistes que leurs homologues internationaux quant à leur capacité d'exploiter la technologie pour faire croître leur entreprise. Pour réaliser ce rapport annuel, KPMG a interrogé 1 300 chefs de la direction du monde entier sur les risques les plus importants auxquels est confrontée leur entreprise et les stratégies employées pour relever les défis et donner l'essor à la croissance.
Principales conclusions du sondage Global CEO Outlook 2018
Canada |
Monde |
|
Degré de confiance quant à la croissance intérieure |
94 % |
74 % |
Intention de créer des perturbations au lieu d'en subir |
96 % |
54 % |
L'IA et la robotique vont créer plus d'emplois qu'elles ne vont en éliminer |
66 % |
62 % |
Nous utilisons déjà l'IA pour automatiser les processus |
22 % |
12 % |
Notre organisation sera tôt ou tard la cible d'une cyberattaque |
50 % |
49 % |
Nous sommes très bien préparés à limiter les effets d'une cyberattaque |
58 % |
26 % |
« Malgré les nombreuses discussions autour des forts vents de face qui risquent de frapper le pays, les chefs de la direction canadiens envisagent l'avenir avec optimisme pour leur propre entreprise et pour l'économie dans son ensemble », affirme Benjie Thomas, associé directeur canadien, Services-conseils de KPMG au Canada. « En fait, les dirigeants d'entreprise canadiens ressentent un optimisme sans précédent qui les prépare comme jamais à relever les défis et saisir les occasions qui se présenteront à leur entreprise. »
Confiance dans la croissance
Les chefs de direction canadiens sont confiants. Ils pensent que l'économie canadienne poursuivra sa croissance (94 %) au cours des trois prochaines années et s'attendent à ce que leur propre entreprise suive la tendance (96 %). « Les entreprises canadiennes ont, pour la plupart, affiché de solides revenus et profits au cours des dernières années et prévoient désormais déployer le vaste bassin de capitaux engrangés jusqu'à maintenant, affirme M. Thomas. Bien que plusieurs investiront dans la croissance interne, la plupart des chefs de la direction indiquent qu'ils recherchent des possibilités de croissance à l'extérieur de leur propre entreprise. »
M. Thomas s'attend en 2018 à une augmentation du nombre de fusions et acquisition partout dans le monde, et le Canada ne fera pas exception. « Quatre-vingt-deux pour cent des chefs de la direction canadiens disent qu'ils procéderont à une acquisition au cours des trois prochaines années. De ce nombre, plus du tiers estiment que l'acquisition aura une forte incidence sur leur organisation dans son ensemble, ce qui laisse entendre que certaines transactions seront de grande envergure. »
M. Thomas pense également que ces transactions auront un effet de transformation. Parmi les principaux motifs justifiant les acquisitions, les chefs de la direction ont en effet indiqué qu'ils souhaitaient accélérer la transformation de leur modèle d'affaires, diversifier leurs activités et adopter plus rapidement les nouvelles technologies.
« L'optimisme des chefs de direction canadiens à l'égard de la croissance et le fait qu'ils souhaitent investir à l'extérieur de leur entreprise sont des signes prometteurs. Or, les chefs de la direction canadiens ne sont pas les seuls à penser que les caractéristiques fondamentales du Canada et l'ouverture de ses frontières offrent de solides possibilités de croissance. De nombreux investisseurs stratégiques et financiers souhaitent intégrer le marché canadien. Par conséquent, les chefs d'entreprise canadiens qui recherchent de bons résultats devraient s'attendre à ce que les investisseurs étrangers qui veulent leur part du gâteau viennent frapper à leur porte. »
La réussite à l'ère numérique
Le sondage de KPMG a également permis de déterminer que les chefs de la direction canadiens concentrent leurs efforts sur l'adaptation de leur entreprise à l'évolution rapide des technologies qui perturbent de nombreux secteurs. « Les entreprises canadiennes estiment non seulement qu'elles accueillent la perturbation à bras ouverts, mais elles pensent qu'elles en sont à l'origine », affirme Jonathan Kallner, associé directeur canadien, Clients et marché, KPMG au Canada. « En fait, 96 % des chefs de direction canadiens affirment que leur entreprise crée activement des perturbations dans son propre secteur au lieu d'attendre qu'elles viennent de la concurrence. De toute évidence, les chefs de la direction canadiens n'ont pas l'intention de regarder le train passer et d'attendre que des entreprises en démarrage viennent bouleverser le paysage dans leur secteur. Nos dirigeants ont l'intention de miser sur la technologie pour prendre l'offensive. »
La quasi-totalité d'entre eux (98 %) procèdent à l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) à leurs activités. Près du quart (22 %) ont déjà entièrement intégré l'IA à leurs processus et 56 % des chefs de la direction l'utilisent de façon limitée. « Bien que plusieurs applications de l'intelligence artificielle présentent l'avantage de réduire les coûts d'exploitation, les chefs de la direction canadiens voient aussi la technologie comme un élément clé de la croissance de leur entreprise, ajoute M. Kallner. Près de deux tiers des chefs de la direction canadiens estiment que les investissements en intelligence artificielle et en robotique vont créer plus d'emplois qu'ils ne vont en éliminer, soit une proportion légèrement plus grande qu'ailleurs dans le monde. »
M. Kallner prévient que les chefs de la direction canadiens devront faire des investissements qui porteront sur l'innovation progressive, mais aussi sur la refonte des modèles d'affaires pour mettre leur entreprise à l'épreuve des perturbations. « Bien qu'il soit difficile de faire fonctionner en parallèle des processus de transformation des aspects numériques et non numériques de votre entreprise, sa réussite à long terme repose sur ces deux aspects. La technologie n'est pas une question qui se règle "une fois pour toutes", et l'innovation n'a jamais de fin. Par conséquent, les entreprises doivent toujours chercher à repousser les frontières de la technologie et de l'innovation pour demeurer en tête dans la course à la transformation. »
Le risque des cybermenaces augmente
Le sondage a aussi permis de découvrir que les chefs de la direction canadiens estiment que le risque de cyberattaque représente la plus grande menace à la croissance. M. Thomas remarque que la moitié des chefs de la direction conviennent que leur organisation sera tôt ou tard la cible d'une cyberattaque et que nombre d'entre eux ont personnellement pris la décision de protéger leurs clients et leur entreprise contre une attaque. « Après avoir instauré les processus requis et recruté le personnel nécessaire, 86 % des chefs de la direction s'estiment bien préparés à limiter les effets d'une cyberattaque, et 58 % disent qu'ils sont très bien préparés », ajoute Georgina Black, associée et leader nationale, Services-conseils - Management de KPMG au Canada. « Cet engagement personnel des chefs de la direction canadiens leur apporte une tranquillité d'esprit beaucoup plus grande que celle de leurs homologues dans le monde, où seulement 26 % affirment qu'ils sont bien préparés à limiter les effets d'une cyberattaque. »
Pour consulter la version intégrale du rapport Perspective des chefs de la direction canadiens en 2018 de KPMG, rendez-vous à kpmg.ca/perspective-des-chefs-de-direction.
À propos du sondage Global CEO Outlook 2018 de KPMG
Ce sondage comprend les opinions de 50 chefs de la direction canadiens et fait partie d'une étude à l'échelle mondiale de KPMG, basée sur la participation de près de 1 300 chefs de la direction du monde entier. La moitié des chefs de la direction canadiens qui ont répondu au sondage représentent des entreprises qui ont déclaré des revenus se situant entre 1 milliard de dollars et 9,99 milliards de dollars (28 % avec des revenus de 10 milliards de dollars et plus et 22 % avec des revenus se situant entre 500 millions de dollars et 999 millions de dollars). Parmi les personnes interrogées, 62 % d'entre elles ont occupé leur poste entre quatre et neuf ans.
L'étude représente des chefs de direction d'entreprises œuvrant dans un éventail de secteurs, les trois principaux étant le secteur bancaire, le secteur énergétique et le secteur manufacturier. Les chefs de direction venant des secteurs de la gestion d'actifs, de l'assurance, des marchés de consommation, du commerce de détail, de l'infrastructure, de l'automobile, des télécommunications, des sciences de la vie et de la technologie ont aussi été représentés.
À propos de KPMG
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d'audit, de fiscalité et de services-conseils (kpmg.ca/fr) et société canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l'Ontario, est le cabinet canadien membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International »). Les cabinets membres de KPMG comptent 200 000 professionnels dans 154 pays.
Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse. Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme tel.
SOURCE KPMG LLP
Kevin Dove, Directeur, Communications de la société, KPMG au Canada, 416-777-8026, [email protected]
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