Les entreprises à domicile gagnent en popularité
TORONTO, le 15 oct. 2012 /CNW/ - Un nombre croissant de Canadiennes quittent le travail traditionnel pour grossir les rangs des entrepreneuses établies à domicile. Selon Statistique Canada, il y avait 951 600 travailleuses autonomes au pays en juillet 2012. C'est plus que les 790 400 recensées il y a 10 ans.
« Les entrepreneuses sont le moteur des petites entreprises au Canada, dit Ruth Todd, associée chez KPMG EntrepriseMC. Les nouvelles mères, les jeunes professionnelles pour qui il était difficile de se faire une place sur le marché du travail, bref, les Canadiennes en général se tournent vers le travail autonome pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. »
Statistique Canada rapporte que, ces 20 dernières années, le travail autonome au Canada a crû aussi rapidement parmi les femmes que parmi les hommes. Et tout dernièrement, étant donné l'instabilité économique, le taux de travail autonome augmente plus vite chez les femmes que chez les hommes. En 2009, une année de ralentissement pour le marché de l'emploi, le nombre de travailleuses autonomes a augmenté de 5,4 % par rapport à l'année précédente, alors que le nombre de salariées a diminué de 1,1 %.
Quand on considère qu'il n'en a jamais coûté aussi peu pour se lancer en affaires, et que le marketing est accessible à tous et à peu de frais grâce aux médias sociaux, on comprend l'attrait que revêt le travail indépendant pour les entrepreneurs qui cherchent à alléger un emploi du temps chargé et à vivre selon leurs valeurs.
« En bâtissant ma propre entreprise, dit Barb Stegemann, PDG de The 7 Virtues, auteure à succès et mère de deux enfants, je me suis donné les moyens de faire ce qui me tient vraiment à cœur : être un agent de changement et inspirer les femmes à vivre pleinement. Parce que je suis entrepreneuse, je peux faire tout cela, rester ouverte à de nouveaux projets et, surtout, passer du temps avec ma famille. »
Conseils pour les entrepreneuses
Le travail autonome est un chemin semé d'embûches pour les Canadiennes.
KPMG Entreprise a dressé la liste des principales difficultés rencontrées par les entrepreneuses qui se lancent en affaires ou qui cherchent à développer leur entreprise. Voici quelques recommandations :
- Le concept - Avant d'investir de son temps et de son argent, il faut réfléchir longuement et faire ses recherches. Le concept ou le produit doit être testé auprès d'un auditoire varié. Les amis et la famille ne suffisent pas. Les amis voudront vous faire plaisir et ne vous diront pas nécessairement la vérité.
- L'expansion - Si votre produit ou votre service ne donne pas les résultats voulus, prenez un peu de recul et réévaluez votre modèle d'entreprise. Si le moment est venu de repenser votre plan d'affaires, faites-le en tenant compte de vos forces et de vos faiblesses. Il est peut-être temps de chercher un nouveau partenaire, une personne qui vous complète.
- Les conseillers externes - Un comité consultatif est un dispositif d'accompagnement et une caisse de résonance. Les dirigeants de petites entreprises ne bénéficient pas habituellement de ce genre de soutien, si bien qu'ils se sentent isolés et ne savent pas à qui demander des conseils ou un avis. Les membres du comité consultatif doivent être choisis de façon stratégique et judicieuse. Si vous n'êtes pas prête à établir un comité consultatif, songez à adhérer à une association locale ou à un groupe professionnel qui met régulièrement au programme des tables rondes.
- Les leçons à tirer - Si votre entreprise bat de l'aile, sachez tirer les leçons de vos erreurs. Il faut examiner objectivement la cause de vos difficultés et prendre les mesures qui s'imposent. Soyez franc avec vos bailleurs de fonds, surtout s'ils sont des parents ou des amis. Quand vous aurez compris pourquoi vous êtes en difficulté, identifiez deux ou trois choses qui fonctionnent rondement dans l'entreprise, et concentrez-vous là-dessus. Cessez ou donnez en sous-traitance toute autre activité, ou vendez!
- La gestion de trésorerie - Apprenez à gérer vos liquidités prudemment et, si vous refinancez vos activités, réduisez vos besoins de trésorerie. Il faut aussi intensifier les activités de recouvrement, et vérifier la solvabilité de vos clients et de vos fournisseurs. Consultez des professionnels qui comprennent le contexte particulier des petites entreprises. Cultivez une relation de confiance avec votre banquier. Ayez soin de le tenir au courant de vos activités et de vos objectifs; vous en profiterez à la longue.
- L'évaluation des risques - Pour gérer les risques, il faut sans cesse évaluer son entreprise et la repositionner. Or, il est difficile de se montrer objectif quand on est intimement mêlé aux activités de l'entreprise. Il arrive même qu'on refuse d'admettre l'existence des risques potentiels. C'est pourquoi il est important d'obtenir l'avis d'un tiers, un conseiller de confiance dont la perspective sectorielle correspond à vos activités.
KPMG Entreprise
Les conseillers de KPMG Entreprise n'ont qu'une seule raison d'être : aider les propriétaires d'entreprise et les entrepreneurs du Canada à créer de la valeur pour prospérer. Un point c'est tout. En quoi est-ce important pour votre entreprise? Les conseillers de KPMG Entreprise s'emploient à comprendre les enjeux quotidiens des propriétaires de sociétés fermées et des entrepreneurs. En somme, ils partagent votre vision. Vous pouvez donc compter sur des conseils utiles et adaptés à votre situation, que ce soit en matière de finances, d'activités commerciales et de réglementation. Des conseils qui vous feront économiser temps et argent.
SOURCE : KPMG LLP
MÉDIAS FRANCOPHONES
Pierre Leclerc
Directeur régional, Marketing
KPMG au Canada
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Kathleen Killen
Directrice principale, Relations avec les médias
KPMG au Canada
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