Les fenêtres et leurs multiples facettes - Pour y voir plus clair, l'APCHQ
vous conseille
Nouvelles fournies par
Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ)18 août, 2010, 07:30 ET
MONTRÉAL, le 18 août /CNW Telbec/ - Faisant partie de l'enveloppe du bâtiment qui nous protège de la rigueur du climat, les fenêtres sont bien évidemment sujettes à l'usure et doivent, à un moment ou à un autre, être réparées, voire remplacées. Pour vous aider à poser les bonnes questions aux fabricants et à l'entrepreneur qui se chargera des travaux ainsi qu'à faire des choix éclairés, l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) fait la lumière sur les divers types de fenêtres, leurs nombreuses composantes et de leurs propriétés.
Une variété de matériaux
Pour la fabrication des cadres de fenêtres, le bois, l'aluminium et le chlorure de polyvinyle, communément appelé PVC, sont les matériaux les plus souvent utilisés. Plus dispendieux, l'aluminium est populaire en raison de sa facilité d'entretien et de son côté esthétique. La fibre de verre, un peu plus récente sur le marché, est elle aussi plus coûteuse, mais comme l'aluminium, il s'agit d'un matériau durable et stable. Quant au PVC, très en demande également, il est apprécié pour son coût relativement bas, mais surtout parce qu'il n'est pas conducteur de froid. À ces choix s'ajoute le bois, un matériau attrayant et recherché en raison de son aspect chaleureux. Des unions entre ces divers produits sont possibles et vous permettront de profiter des propriétés et avantages de chacun.
Les mécanismes d'ouverture
Fenêtres à auvent, coulissantes, à battants, à guillotine ou oscillo-battantes sont autant d'options disponibles sur le marché. Outre vos goûts et le côté esthétique, plusieurs facteurs et considérations pratiques peuvent influencer votre choix quant au mode d'ouverture de vos fenêtres. Le fabricant vous informera de leurs particularités (entretien et nettoyage, résistance à l'effraction, mécanisme hors de la portée des enfants, etc.). Pour bien comparer ces options, informez-vous à propos des divers types de coupe-bise (à friction et à compression) : il s'agit d'une bande de matière fixée le long de la rive d'une fenêtre qui empêche l'infiltration d'air et qui, par conséquent, améliore l'étanchéité.
Le verre, au cœur de la fenêtre
Quel que soit le type de fenêtres choisies, il faut aussi penser au verre qu'on y insérera pour les rendre performantes sur le plan thermique. Il n'y a pas de gain majeur en efficacité énergétique lié au vitrage comme tel : un vitrage thermos conventionnel a une résistance thermique d'environ R2.14 (facteur R : résistance thermique) alors que les vitrages les plus performants peuvent atteindre R8 et s'avèrent beaucoup plus dispendieux.
Un vitrage performant coûte normalement environ 15 % du coût total des fenêtres. Vos chances de réduire votre facture énergétique ne dépendent pas du type de vitrage (énergétique vs conventionnel), mais plutôt de l'étanchéité à l'air. En effet, une importante partie de votre budget peut s'envoler lorsque l'enveloppe du bâtiment n'est pas étanche.
Vos fenêtres ont-elles la cote?
Il est possible de connaître la réelle performance de vos fenêtres grâce aux études d'étanchéité réalisées selon la norme A440. Les fabricants participent à ce programme d'évaluation et sont en mesure de vous informer sur ces tests de mesure. En général, une fenêtre est classée selon plusieurs cotes : de A1 à A3 pour l'étanchéité à l'air, de B1 à B7 pour l'étanchéité à l'eau et de C1 à C5 pour sa résistance aux surcharges causées par le vent. Plus ces cotes sont élevées, plus performantes sont vos fenêtres.
À vérifier avant l'installation
Avant l'installation, demandez à votre entrepreneur s'il se chargera de poser les boiseries, de faire l'isolation et la peinture. Ce sont des éléments qui doivent être spécifiés au contrat, sinon vous devrez prévoir un autre spécialiste pour effectuer ces travaux. Vous devez aussi tenir compte des déficiences relatives à la structure du bâtiment ou du parement : par exemple, les cornières d'acier qui supportent la brique sont-elles toujours en bon état? Y a-t-il des fissures ou des ondulations au-dessus des fenêtres dans le parement de brique? Y a-t-il des infiltrations d'eau par les cadres des fenêtres, surtout dans la partie supérieure? Le changement de la fenêtre à lui seul ne corrigera pas ces problèmes. Le parement, les solins de maçonnerie ou de stuc peuvent être en cause. Avant de changer vos fenêtres, discutez de ces problèmes avec un professionnel en la matière ainsi que des réparations qui s'imposent.
Le soufflage
Les cadres d'aujourd'hui n'ont pas la largeur requise pour remplir la pleine épaisseur du mur. L'installateur se charge de poser le soufflage, cette pièce qu'on ajoute pour combler l'espace entre la fenêtre et la face intérieure du mur de gypse. On recommande les soufflages en bois recouvert de vinyle, lesquels nécessitent peu d'entretien et sont plus faciles à poser, contrairement à ceux en PVC, qui sont très difficiles à fixer puisqu'il est plutôt ardu de visser dans le plastique.
Confiez vos travaux à un Réno-Maître!
Confiez vos travaux à un entrepreneur certifié par la bannière Réno-Maître de l'APCHQ, laquelle ne regroupe que des entrepreneurs expérimentés, sérieux et compétents. En faisant affaire avec un Réno-Maître, vous bénéficiez d'un plan de garantie optionnel (la Garantie rénovation), d'un programme de financement sur mesure (le Réno-prêt) ainsi que d'un service de référence téléphonique et Internet. Pour trouver un Réno-Maître dans votre région, consultez le Répertoire des entrepreneurs au www.gomaison.com/renomaitre ou communiquez avec le Service de référence au 514 353-5069 ou au 1 800 361-2037, poste 222.
À propos de l'APCHQ
L'APCHQ provinciale transige avec plus de 17 000 entreprises réunies au sein de 15 bureaux régionaux, occupant une place prépondérante dans l'industrie de la construction et de la rénovation résidentielles. En 1976, elle a instauré un programme privé de garantie sur les bâtiments résidentiels neufs, duquel s'est largement inspiré le gouvernement pour définir les standards de la garantie obligatoire en 1999. Proactive, elle a créé en 1986 un plan de garantie couvrant les travaux de rénovation. Elle a également mis sur pied la bannière Réno-Maître en 2002. L'Association et ses membres effectuent ainsi 76 % des travaux en habitation. Étant le seul agent négociateur patronal des relations de travail dans le secteur résidentiel, elle défend les intérêts de quelque 13 000 employeurs qui embauchent plus de 50 000 salariés.
Renseignements:
Source : Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ)
Demandes des médias :
Mélanie Saulnier
Conseillère principale en communications - APCHQ
Tél. : 514 353-9960 ou 1 877 427-2684, poste 270
[email protected] - www.apchq.com
Partager cet article