L'isolement cellulaire viole les droits des personnes ayant une maladie mentale, selon la CCDP English
OTTAWA, le 12 déc. 2014 /CNW/ - La Commission canadienne des droits de la personne déplore que Service correctionnel Canada ait décidé de ne pas modifier ses pratiques d'isolement cellulaire, malgré les recommandations du coroner qui a enquêté sur la mort d'Ashley Smith.
L'isolement cellulaire, appelé « isolement préventif » par le système correctionnel, a été qualifié par les Nations unies et le Canadian Medical Association Journal (de l'Association médicale canadienne) de « peine cruelle et inusitée ». Cette pratique n'est pas conforme à la législation protégeant les droits de la personne, surtout lorsque des troubles mentaux sont en cause.
La Commission canadienne des droits de la personne, tout comme l'Enquêteur correctionnel du Canada, demande que l'isolement cellulaire soit davantage restreint, allant même jusqu'à une interdiction absolue de s'en servir lorsque la personne en détention est suicidaire, s'automutile ou a d'autres troubles mentaux graves.
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SOURCE : Commission canadienne des droits de la personne
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