Négociation - Les travailleuses et les travailleurs de l'École nationale de police du Québec de Nicolet se dotent d'un mandat de grève

NICOLET, QC, le 23 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Devant l'impasse qui persiste à la table de négociation, les travailleuses et les travailleurs de l'École nationale de police du Québec (ÉNPQ), membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), se sont prononcés hier soir à 86 % pour la tenue de 3 journées de grève.

« Le résultat du vote témoigne de la volonté de nos membres à aller jusqu'au bout. L'employeur doit maintenant faire preuve de plus d'ouverture pour le renouvellement de la convention collective, et plus particulièrement  au niveau des conditions de travail des comédiens et des instructeurs de l'école. Dernièrement, le gouvernement a laissé entendre que les ententes salariales négociées cet automne avec le Front commun ne s'appliqueraient pas au secteur parapublic. Il serait inacceptable qu'il revienne sur sa parole. Nos membres ont la ferme intention de démontrer leur insatisfaction face à la lenteur des discussions », explique Frédérick Dagenais, président régional du SFPQ.

Le contrat de travail des employés de l'École nationale de police du Québec est échu depuis le 31 décembre 2014. Le SFPQ représente plus de 200 travailleuses et travailleurs à l'École nationale de police du Québec.

Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec. Quelque 31 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.

SOURCE Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec

Frédérick Dagenais, Président régional, Centre-du-Québec - Estrie - Mauricie, Tél. : [phone], Cell. : 819-471-3350