BRAMPTON, ON, le 19 juill. 2023 /CNW/ - Aujourd'hui, devant la Cour supérieure de l'Ontario, Mohammed Omar a plaidé coupable aux trois infractions pénales ci-après indiquées, lesquelles constituent également des actes de terrorisme :
- Administrer une substance délétère (répulsif à ours) avec l'intention de mettre la vie en danger ou de causer des lésions corporelles au titre de l'art. 245(1)a) du C.cr.;
- Agression armée (hachette) en vertu de l'art. 267a) du C.cr.; et
- Méfait à l'égard d'un bien religieux motivé par des préjugés ou de la haine fondés sur la religion aux termes de l'art. 430(4.1) du C.cr.
Dans un exposé conjoint des faits déposé à la Cour, M. Omar a avoué être entré dans le Centre islamique Dar Al-Tawheed le 19 mars 2022 muni d'une hachette et d'un répulsif à ours avec l'intention de tuer les membres de la congrégation qui priaient à l'intérieur. L'attaque perpétrée par M. Omar était motivée par une idéologie haineuse et avait pour but d'intimider une partie de la population canadienne, soit les Canadiens musulmans. Après avoir interrogé M. Omar et fouillé son ordinateur, les policiers se sont aperçus que celui-ci avait planifié l'attaque depuis un an et qu'il avait également réfléchi à d'autres moyens de la commettre. M. Omar avait aussi tenté de se procurer une arme à feu, en vain.
Après son arrestation, il a fait des déclarations à la police dans lesquelles il exprimait sa haine des musulmans et sa déception de n'avoir pu causer de véritables préjudices aux victimes.
George Dolhai, directeur adjoint des poursuites pénales, a déclaré aujourd'hui « que notre société embrassait le multiculturalisme ― chacun a le droit d'être libre et de se sentir en sécurité d'exercer ses droits quels qu'ils soient, y compris celui de se réunir et de prier. D'ailleurs, comme c'est le cas pour toutes les activités terroristes, une attaque contre certains Canadiens est une attaque contre tous les Canadiens et Canadiennes et leur sentiment de sécurité. »
Le Service des poursuites pénales du Canada est une organisation nationale chargée de poursuivre les infractions relevant de la compétence fédérale, sans influence indue et dans le respect de l'intérêt public. Le SPPC est également chargé de fournir des conseils en matière de poursuites aux organismes d'application de la loi partout au Canada.
(English version available)
SOURCE Service des poursuites pénales du Canada
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