Plan d'action pour les personnes hébergées - Favoriser l'implication des partenaires issus du privé dans le continuum de soins au bénéfice des aînés et des plus vulnérables
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Conseil des entreprises privées en santé et mieux-être (CEPSEM)05 mai, 2022, 19:33 ET
MONTRÉAL, le 5 mai 2022 /CNW Telbec/ - Les membres du Conseil des entreprises privées en santé et mieux-être (CEPSEM) remercient la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, pour son ouverture à reconnaître le rôle des partenaires issus du privé dans le Plan d'action pour l'hébergement de longue durée 2021-2026 intitulé Pour le mieux-être des personnes hébergées. On y considère sur un pied d'égalité les établissements de longue durée publics et privés. Les nouvelles places annoncées sont déjà insuffisantes pour répondre à la demande et nous devons planifier les besoins avec les partenaires privés offrant des soins et des services à domicile, ainsi que dans tous les types d'établissements (RTF, RI, CHSLD, etc.).
« Afin de mieux répondre à la croissance des besoins pour les personnes âgées et vulnérables, on se doit de favoriser une plus grande participation du secteur privé dans l'élaboration des politiques de ce secteur et dans la planification des ressources », souligne Luc Lepage, président-directeur général du CEPSEM.
La mise en place d'un comité-conseil en matière d'hébergement de longue durée, dès 2022, est essentiel. La composition du comité-conseil doit prévoir une représentation des organismes ou entreprises offrant de l'hébergement, car leur contribution est importante. De plus, on devrait constituer un comité de suivi en vue du conventionnement des CHSLD. Une meilleure coordination des efforts et des ressources permettra, à terme, d'assurer un continuum de soins mieux articulé, au bénéfice des personnes vulnérables et des proches aidants.
En mars 2020, le Québec comptait 23 % de ses personnes hébergées en CHSLD dans des installations privées. À l'aube de l'élaboration d'un outil d'évaluation de la qualité des soins offerts, le Québec devrait profiter de l'expérience de ses partenaires issus du privé, qui est sans égal au chapitre de la proximité avec les patients et les soins. Trop longtemps, les établissements ont été juge et partie dans l'évaluation des services. Il faut désormais mettre en place des processus indépendants qui évaluent selon les mêmes critères l'ensemble des services, peu importe qui en est le prestataire. « Nous sommes d'avis, depuis longtemps, que l'implantation d'indicateurs de qualité des services et de performance qui soient identiques pour les établissements publics ou privés et divulgués annuellement s'impose. Certains pays, comme le Royaume-Uni, se sont doté ce type de systèmes », de conclure M. Lepage. D'ailleurs, une partie du financement des différentes installations devrait aussi être associé au résultat des évaluations indépendantes. L'agilité et l'innovation dans la prestation des services et dans la gestion seraient ainsi adéquatement récompensées.
Le CEPSEM est un regroupement de chefs d'entreprise et d'OBNL œuvrant dans le secteur privé de la santé et du mieux-être. Ces organisations collaborent à part entière et sur une base quotidienne avec les établissements publics du réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) du Québec. De plus, ils sont dans une position privilégiée pour générer des idées innovatrices.
Nos membres croient au rôle positif et complémentaire que devraient jouer les entreprises privées dans le bon fonctionnement d'un système de santé juste, accessible, performant et équitable.
SOURCE Conseil des entreprises privées en santé et mieux-être (CEPSEM)
Suzie Pellerin, Courriel : [email protected], Tél. : (514) 235-3766
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