MONTRÉAL, le 24 mai 2012 /CNW Telbec/ - Polytechnique Montréal lance aujourd'hui une brigade électro-urbaine qui se veut une réponse aux craintes exprimées par le public quant aux effets des ondes radiofréquences sur la santé.
Le rayonnement des antennes, des téléphones portables et, plus récemment, des compteurs « intelligents » est-il dommageable pour la santé humaine? Voilà une question complexe qui en tourmente plusieurs.
Regroupant six étudiants et dirigée par Thomas Gervais, chargé d'enseignement à Polytechnique et journaliste scientifique, la nouvelle brigade se propose de recueillir les questions, les commentaires et les préoccupations du public quant aux effets des radiofréquences sur la santé. Il sera possible de faire appel aux étudiants de Polytechnique pour effectuer des mesures gratuites à domicile (région métropolitaine) et pour tester des objets qui émettent des ondes. La brigade électro-urbaine pourra également accueillir des personnes « électrohypersensibles » et tester leurs réactions aux radiofréquences sous environnement contrôlé.
La brigade de Polytechnique s'intéressera au cours de l'été à la caractérisation spectrale des appareils commerciaux de détection des ondes ainsi qu'à la caractérisation de toutes les sources d'ondes que l'on retrouve dans l'environnement familial : téléphones, routeurs, télévisions, micro-ondes, cuisinières à induction, compteurs intelligents, etc. Les étudiants se pencheront aussi sur la caractérisation spectrale des ondes dans l'environnement urbain et effectueront des mesures d'intensité près des antennes radio, cellulaires et télés.
Ainsi, tout au long de l'été, la brigade électro-urbaine recueillera plusieurs données de manière indépendante qui serviront à renseigner la population de manière crédible et rigoureuse sur les effets des ondes électromagnétiques à basses fréquences sur la santé.
Ce projet est rendu possible grâce à un don de la Fondation familiale Trottier.
Les personnes qui souhaitent transmettre des questions à la brigade électro-urbaine peuvent le faire par courriel à l'adresse [email protected] ou par Facebook au www.facebook.com/BrigadeElectroUrbaine .
Soulignons qu'une lettre ouverte d'appui se prononçant sur les soi-disant effets des compteurs intelligents et autres technologies radiofréquences comparables sur la santé humaine a déjà recueilli la signature d'une soixantaine de professeurs-chercheurs en provenance de six universités québécoises. On peut consulter et signer cette lettre sur le site www.petitiononlinecanada.com (pétition 956).
À propos de Polytechnique Montréal
Fondé en 1873, Polytechnique Montréal est l'un des plus importants établissements d'enseignement et de recherche en génie au Canada. Polytechnique occupe le premier rang au Québec pour le nombre de ses étudiants et l'ampleur de ses activités de recherche. Avec plus de 38 500 diplômés, Polytechnique Montréal a formé 25 % des membres actuels de l'Ordre des ingénieurs du Québec. L'institution donne son enseignement dans 16 spécialités du génie. Polytechnique compte 242 professeurs et plus de 7100 étudiants. Son budget annuel de fonctionnement s'élève à plus de 200 millions de dollars, dont un budget de recherche de 72 millions de dollars.
Bas de vignette : "Composée de six étudiants et dirigée par Thomas Gervais, chargé d'enseignement à Polytechnique et journaliste scientifique, la brigade électro-urbaine de Polytechnique Montréal offrira gratuitement cet été des services aux citoyens qui entretiennent une inquiétude quant aux sources de rayonnement électromagnétique présentes dans leur domicile et leur environnement. (Groupe CNW/Polytechnique Montréal)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20120524_C2335_PHOTO_FR_14134.jpg
Annie Touchette
Conseillère principale
Polytechnique Montréal
Tél. : 514 340-4711, poste 4415
Cell. : 514 231-8133
[email protected]a
Photo de la brigade disponible sur demande.
Possibilité d'interview avec Thomas Gervais.
Fondée en 1873, Polytechnique Montréal, université d’ingénierie, est l’un des plus importants établissements d’enseignement et de recherche en génie au Canada. Elle dispense son enseignement dans 12 spécialités de l’ingénierie et réalise près du quart de la recherche...
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