Prendre un nouveau départ : conseils financiers à l'intention des familles recomposées, par Jamie Golombek de la Banque CIBC English
Prendre le temps de mettre de l'ordre dans leurs finances pourrait aider les familles recomposées à protéger leurs biens, ainsi qu'à éviter problèmes conjugaux et déchirements familiaux.
TORONTO, le 23 août 2016 /CNW/ - Banque CIBC (CM aux Bourses de Toronto et New York) - Si vous vous remariez ou vous vous engagez dans une relation à une étape plus avancée de votre vie, l'amour et la confiance ne suffisent pas, a souligné Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Groupe des stratégies de Gestion des avoirs CIBC, dans le nouveau rapport Prendre un nouveau départ : conseils financiers à l'intention des familles recomposées.
« Les familles recomposées sont quelque chose de commun, aujourd'hui. Lorsqu'il est question de la mise en commun des finances, il est très important pour le couple de demander les conseils d'un expert pour éviter que des problèmes conjugaux, des disputes et des déchirements familiaux ne surviennent à long terme », a-t-il affirmé. « Il y a de nombreuses difficultés à surmonter. Il est crucial de pouvoir parler ouvertement et sincèrement avec son conjoint au sujet des revenus, des dépenses, des biens et des dettes. Il faut considérer cela comme une occasion de tout recommencer et de remettre de l'ordre dans ses finances. »
Plus tôt ce mois-ci, la Banque CIBC a mené un sondage auprès de Canadiens qui ont l'intention de se marier ou de s'installer en couple dans les 24 prochains mois. Voici ce que montrent les résultats :
- Près du tiers (27 %) des répondants âgés de 35 à 54 ans se sont déjà mariés et ont divorcé. Pour les personnes âgées de 55 ans et plus, ce taux monte à (46 %).
- Le quart (25 %) des Canadiens âgés de 35 à 54 ans ont un ou plusieurs enfants mineurs issus d'une union précédente.
« Chaque personne doit sentir qu'elle fait partie de la nouvelle famille. La manière dont on parle d'argent et des façons dont on subviendra aux besoins des enfants et des petits-enfants peut avoir un impact sur ce sentiment », a affirmé M. Golombek.
Dans son nouveau rapport intitulé Prendre un nouveau départ : conseils financiers à l'intention des familles recomposées, un document d'accompagnement au rapport Dans la richesse et la pauvreté pour les jeunes mariés, M. Golombek présente les principales questions financières que doivent examiner les personnes qui prévoient se remarier ou s'installer en couple et qui apportent des enfants ou des biens importants avec eux. Il explique également que, à la lumière d'un rapport récent de Marchés des capitaux CIBC révélant que les baby-boomers hériteront d'environ 750 milliards de dollars au cours des dix prochaines années, la planification successorale deviendra de plus en plus importante.
Selon lui, même simplement « vivre ensemble » n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.
« Les implications financières peuvent être les mêmes que pour un mariage », a-t-il indiqué. « C'est particulièrement important, car plusieurs personnes qui ne font que vivre ensemble peuvent se retrouver involontairement en union de fait. La manière dont cette question est traitée sur le plan juridique varie d'une province à l'autre. »
Mise en commun des finances : 5 points à considérer
1. |
Situation financière actuelle - Parlez d'argent. Quelles sont les ressources financières que votre partenaire et vous apportez au couple? Sont-elles différentes, similaires? Discutez de vos dossiers de crédit, de vos revenus, de vos biens et de vos dettes. Tenez également compte des dépenses courantes, comme les sommes requises pour subvenir aux besoins des enfants et petits-enfants et financer leurs études. |
2. |
Mise en commun des finances - Dans le rapport Dans la richesse et la pauvreté, M. Golombek présente trois façons de gérer les finances en couple : tout partager, les dépenses seulement, ou répartir les dépenses. Ces méthodes peuvent être utilisées par n'importe quel couple, qu'il s'agisse d'une première union ou non. |
Il y a d'autres questions à examiner. Devez-vous verser une pension alimentaire? Les dettes d'avant la relation sont-elles au nom d'une seule personne? Allez-vous refinancer votre dette? Allez-vous ouvrir un compte d'épargne conjoint? |
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Un contrat de mariage ou un accord de cohabitation peut vous aider, vous et votre partenaire, à avoir une vision commune de vos finances, à comprendre comment vos biens seront partagés en cas de séparation, et à éviter les tensions familiales. |
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3. |
Planification de la retraite et de la succession - Discutez du moment auquel vous prendrez votre retraite et de la manière dont vous la financerez. Est-ce que vous ou votre partenaire continuerez à travailler? Abordez la question des prestations de conjoint survivant. Songez à établir une fiducie au profit de l'époux ou conjoint de fait en prévision de votre décès. Comparez les avantages et les inconvénients de nommer des bénéficiaires dans votre testament par rapport à d'autres documents comme un contrat de mariage, un accord de cohabitation, un document de régime enregistré (p. ex., REER, FERR, CELI), une police d'assurance vie ou un régime de pension. |
4. |
Mettre à jour vos documents - Il manque certains documents juridiques importants à la grande majorité des Canadiens qui ont répondu au sondage sur les finances des couples 2016 de la Banque CIBC et qui sont sur le point de se marier ou de vivre ensemble. |
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« Sans ces importants documents juridiques, les couples risquent de voir leur plan financier déraper en cas de séparation, de divorce, d'invalidité ou de décès », a souligné M. Golombek. |
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Il est important de réexaminer et de mettre à jour son plan successoral avant de se remarier ou de vivre en union de fait. Cela comprend, par exemple, les testaments, les polices d'assurance, les procurations, les bénéficiaires désignés dans les régimes enregistrés, les conventions de fiducie et les plans de placement. |
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5. |
Obtenir les conseils d'un expert- Comme les lois sont différentes d'une province à l'autre, il vaut mieux obtenir les conseils d'experts fiscaux, financiers et juridiques avant de dire « oui » ou de s'installer ensemble. |
PRINCIPALES CONCLUSIONS DU SONDAGE
Pourcentage de Canadiens qui projettent de se marier ou de vivre en union libre, c'est-à-dire vivre avec une ou un partenaire pendant au moins 12 mois consécutifs,
dans les 24 prochains mois :
Canada |
18 à 34 ans |
35 à 54 ans |
Plus de 55 ans |
|
S'est déjà marié et a divorcé |
18 % |
4 % |
27 % |
46 % |
A un ou des enfants mineurs |
16 % |
13 % |
25 % |
4 % |
A un testament écrit |
28 % |
14 % |
36 % |
60 % |
A établi une procuration |
10 % |
4 % |
14 % |
17 % |
A un accord prénuptial |
11 % |
11 % |
9 % |
14 % |
Avis de non-responsabilité du Sondage sur les finances des couples 2016 de la Banque CIBC
Du 15 au 21 juillet 2016, un sondage en ligne a été mené auprès de 1 047 adultes canadiens choisis au hasard parmi les participants au Forum Angus Reid qui projettent de se marier ou de vivre en union libre, c'est-à-dire vivre avec une ou un partenaire pendant au moins 12 mois consécutifs, dans les 24 prochains mois. La marge d'erreur, qui mesure la variabilité d'échantillonnage, est de ±4,0 %, 19 fois sur 20.
À propos de la Banque CIBC
La Banque CIBC est une importante institution financière canadienne d'envergure mondiale qui compte 11 millions de clients, tant des particuliers que des entreprises. Par l'intermédiaire de ses trois principales unités d'exploitation - Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Gestion des avoirs et Marchés des capitaux -, la Banque CIBC offre une gamme complète de produits et de services au moyen de son réseau étendu de services bancaires électroniques, de ses centres bancaires et de ses bureaux dans tout le Canada, aux États-Unis et dans le monde entier. Vous trouverez d'autres communiqués et renseignements au sujet de la Banque CIBC à www.cibc.com/ca/media-centre/index-fr.html ou sur Twitter @CIBC, Facebook (facebook.com/CIBC) et Instagram @CIBCNow.
SOURCE Banque Canadienne Impériale de Commerce
Pour plus de précisions : Caroline Van Hasselt, directrice en chef, Communications externes, 416 784-6699 ou [email protected].
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