Le BAC s'allie à la GRC et à l'Atlantic Provinces Trucking Association
FREDERICTON, le 12 août 2015 /CNW/ - Le Bureau d'assurance du Canada (BAC) s'allie à la GRC et à l'Atlantic Provinces Trucking Association (APTA) pour mettre en place un programme national de déclaration de vol de cargaison au Canada atlantique.
Le BAC a lancé son initiative visant le vol de cargaison en collaboration avec l'Alliance canadienne du camionnage (ACC) en Ontario en 2014. Cette initiative regroupe l'industrie de l'assurance, l'industrie du transport routier, la communauté d'application de la loi et d'autres intervenants afin de sensibiliser le public aux dangers et aux coûts associés au vol de cargaison et de contribuer à la récupération de biens volés.
Antérieurement, on négligeait souvent de déclarer les vols de cargaison en raison des différents volets du processus de transport routier. Le programme de déclaration de vol de cargaison vise à sensibiliser l'opinion publique à ce crime et à rassembler les divers intervenants pour y mettre fin.
Un cas qui s'est produit l'été dernier en Ontario illustre bien le succès du programme. La base de données qui est au cœur du programme de déclaration de vol de cargaison a facilité la communication entre les compagnies d'assurance et la communauté d'application de la loi pour restituer les biens. Cette meilleure communication a conduit à une descente de police au cours de laquelle les policiers ont pu identifier les propriétaires de biens volés d'une valeur d'environ 1,4 million $.
Citations
« Pour lutter contre le vol de cargaison, nous devons être aussi bien organisés que les criminels. Il est faux de dire que ce crime ne fait aucune victime. Il coûte des milliards de dollars à l'économie canadienne, menace la sécurité des Canadiens et a des conséquences sur le plan humain. Cette initiative et ce partenariat renforcé aideront à freiner ce type de crime et à protéger nos concitoyens. » - Amanda Dean, vice-présidente, Atlantique, BAC
« Une des façons les plus efficaces de prévenir et d'élucider des crimes consiste à signaler tout incident dès que cela est possible. En tant que policiers, nous avons besoin de ces renseignements pour savoir où et quand les criminels sont actifs. Cela nous aide à faire les analyses nécessaires et à enquêter afin d'arrêter les responsables et de porter des accusations contre eux, et ainsi empêcher qu'ils ne commettent d'autres crimes. La GRC au Nouveau-Brunswick est fière d'appuyer cette initiative qui encourage les gens à signaler les vols de marchandises. En travaillant ensemble, nous contribuons à améliorer la sécurité du transport de marchandises dans la province. » -Wayne Gallant, officier responsable des Enquêtes criminelles au Nouveau-Brunswick
« Je suis particulièrement heureux des initiatives entreprises conjointement par la GRC et le Bureau d'assurance du Canada dans le but de s'attaquer au problème grandissant du vol de cargaison dans notre province. Il s'agit bien sûr d'un enjeu de taille partout au Canada, mais il prend de plus en plus d'importance dans notre province et nuit à notre économie, nos entreprises locales, notre gagne-pain et nos entreprises de camionnage. Au Nouveau-Brunswick, le vol de cargaison se chiffre en des dizaines de millions de dollars et peut avoir des conséquences très désastreuses comme la fermeture d'entreprises en raison des coûts associés aux vols. Quand une remorque qui vaut jusqu'à 250 000 $ est volée, une telle perte peut forcer une compagnie à fermer ses portes du jour au lendemain. Le camionnage est le moyen de transport des marchandises privilégié dans notre province. Il s'agit d'une industrie importante pour notre économie, car elle emploie plus de 20 000 personnes. Nous devons collaborer et mettre au point des stratégies pour régler ce problème. » - Jean Marc Picard, directeur général, APTA
Contexte
Le vol de cargaison implique un réseau sophistiqué de criminels qui volent et distribuent les biens volés. Il s'agit généralement d'articles que les gens utilisent chaque jour, notamment des détergents à lessive, de tee-shirts, des marchandises sèches et des composants électroniques. Des systèmes bien organisés sont en place pour que les produits soient vendus rapidement dans l'économie souterraine. Souvent, la cargaison est morcelée et les biens sont vendus bien avant que le vol soit signalé. Ce marché noir florissant permet aux voleurs sophistiqués et travaillant en réseau de rester en affaires.
Puisque la déclaration de vol de cargaison a été sporadique dans le passé, il a été difficile de récupérer les biens et d'intenter des poursuites judiciaires. Bien que certaines entreprises de camionnage déclarent leurs pertes, d'autres ne le font pas, par crainte de porter atteinte à leur réputation, de nuire à leurs affaires, d'éroder la confiance des consommateurs et de faire augmenter leurs primes d'assurance. Lorsque les pertes ne sont pas signalées, les biens volés ne peuvent pas être identifiés ni récupérés et les voleurs ne sont pas poursuivis.
Le vol de cargaison a des effets qui vont au-delà de son impact direct sur l'économie canadienne. Quand des biens volés sont vendus sur des marchés clandestins, les revenus d'entreprises légitimes passent aux mains des criminels et les recettes fiscales diminuent. Des actes de violence sont toujours possibles durant la perpétration du crime, ce qui met le bien-être des chauffeurs de camion et d'autres employés de l'industrie à risque.
L'initiative visant la déclaration de vol de cargaison a débuté comme un projet pilote en 2011 en Ontario et au Québec. En collaboration avec l'ACC et des sociétés membres, le BAC a recueilli, analysé et diffusé des renseignements concernant les pertes de cargaisons aux organismes d'application de la loi. Le projet a été une première étape importante dans la collecte de renseignements uniformes sur ces crimes et a conduit à plusieurs recouvrements de remorques et de biens de consommation volés.
Le BAC demande instamment aux citoyens de déclarer le vol de cargaison. Toute personne qui est témoin d'un crime doit immédiatement appeler la police locale. Quiconque possède des renseignements généraux qui aideraient à lutter contre le vol de cargaison peut les transmettre de manière confidentielle au BAC en composant le 1 877 422-8477 ou en ligne au www.ibc.ca en remplissant un formulaire qui peut être envoyé au BAC de manière anonyme.
À propos du Bureau d'assurance du Canada
Le Bureau d'assurance du Canada (BAC) est l'association sectorielle nationale représentant les sociétés privées d'assurance habitation, automobile et entreprise du Canada. Ses sociétés membres représentent 90 % du marché de l'assurance de dommages au Canada. Depuis plus de 50 ans, le BAC travaille avec les gouvernements de tout le pays pour veiller à ce que l'assurance habitation, automobile et entreprise soit à la portée de tous les Canadiens. Le BAC soutient la vision des consommateurs et des gouvernements, lesquels ont confiance en l'industrie de l'assurance de dommages et lui accordent leur soutien et leur estime. Il se fait le champion des enjeux importants et informe les consommateurs sur les façons de protéger leurs maisons, leurs véhicules et leurs biens.
L'industrie de l'assurance de dommages touche la vie de presque tous les Canadiens et joue un rôle essentiel pour maintenir la viabilité des entreprises et la solidité de l'économie canadienne. Elle emploie plus de 118 000 Canadiens, paie des impôts de 6,7 milliards de dollars et gère des primes d'un total de 48 milliards de dollars.
Pour lire les communiqués de presse et obtenir plus d'information, visitez le Centre des médias du BAC à l'adresse www.ibc.ca. Suivez le BAC sur Twitter @InsuranceBureau et @IBC_Atlantic ou aimez-nous sur Facebook. Si vous avez des questions au sujet de l'assurance habitation, automobile et entreprise, n'hésitez pas à communiquer avec le Centre d'information aux consommateurs du BAC au 1 844°2275422.
Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements, les porte-parole du BAC sont disposés à discuter des renseignements contenus dans le présent communiqué de presse.
SOURCE Bureau d'assurance du Canada
Pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec : Celyeste Power, Directrice, Relations avec les médias, BAC, 416 362-2031, poste 4312, 647 384-9872, [email protected]; Danielle Hébert, Coordinnatrice de Marketing, l'APTA, 506 855-2782, [email protected]
Partager cet article