Le rapport d'enquête met en lumière la nécessité d'améliorer l'information relative à la chaîne d'approvisionnement.
TORONTO, le 9 déc. 2013 /CNW/ - Selon le huitième rapport d'enquête sur les tendances en matière de présentation d'information sur la responsabilité sociale d'entreprise, la reddition de comptes à ce sujet est devenue, ces vingt dernières années, une pratique courante pour plus des trois quarts (83 %) des 100 sociétés les mieux cotées du Canada, comparativement à 79 % en 2011.
Dans ce rapport, KPMG se penche sur les tendances actuelles dans 41 pays en s'attardant particulièrement à la qualité de l'information publiée par les 250 sociétés les mieux cotées du monde. Le cabinet y présente des perspectives éclairantes pour aider les dirigeants d'entreprise à définir leur propre approche, ainsi qu'à évaluer et à rehausser la qualité de l'information qu'ils présentent.
Principaux facteurs à considérer par les entreprises et les organisations canadiennes :
- Importance d'accorder une attention accrue à l'information relative à la chaîne d'approvisionnement - De nombreuses sociétés négligent de rendre compte des enjeux touchant leur chaîne d'approvisionnement. Les secteurs d'activité où les risques liés à la chaîne d'approvisionnement sont les plus élevés, comme les secteurs des produits chimiques, des services publics et des produits pétroliers et gaziers, sont généralement ceux qui publient le moins d'information à ce sujet.
- Information sur les risques financiers - Même si elles reconnaissent les risques que les facteurs environnementaux et sociaux représentent pour la bonne marche de leurs affaires, la plupart des grandes entreprises ne signalent pas les impacts financiers de ces risques. Les secteurs des produits pétroliers et gaziers et des services financiers sont ceux qui tracent la voie dans ce domaine.
- Gouvernance - Moins d'un quart des plus grandes entreprises dans le monde établissent un lien clair entre les résultats obtenus au chapitre de la responsabilité sociale et la rémunération des dirigeants. Il est à prévoir que cet aspect de la gouvernance s'intensifiera au Canada dans les années à venir et qu'on verra de plus en plus d'entreprises relier directement la rémunération des cadres au rendement par rapport à la stratégie en matière de responsabilité sociale.
- Recours croissant à des tiers pour la certification des résultats - Les entreprises ont de plus en plus recours à des tiers indépendants pour la certification de leurs résultats en matière de responsabilité et de développement durable. La proportion de sociétés canadiennes qui incluent un énoncé officiel de certification dans leur rapport sur la responsabilité sociale est passée de 21 % en 2011 à 34 % en 2013, et on s'attend à ce que cette tendance s'accentue dans l'avenir.
Le sondage de 2013 montre que la publication d'information sur la responsabilité sociale d'entreprise s'est normalisée aussi bien au Canada qu'ailleurs dans le monde, puisque 71 % des sociétés à l'échelle internationale ont adopté cette pratique, comparativement à 64 % en 2011 et à seulement 12 % en 1993.
Le défi qui attend les entreprises dans l'avenir sera d'utiliser le processus d'information sur la responsabilité sociale pour cerner les principales questions environnementales, sociales ou relatives à la gouvernance ayant un impact sur leurs activités et leurs parties prenantes. L'intégration de ces questions au cœur de la stratégie globale de l'entreprise permettra de mieux gérer les risques, de profiter des occasions qui se présenteront et de créer de la valeur à long terme.
CITATIONS
« La publication d'information sur la responsabilité sociale est devenue pratique courante à l'échelle du pays, et les sociétés qui n'emboîtent pas le pas risquent de se faire damer le pion par la concurrence. Il est important aujourd'hui de se poser des questions comme : "Quels sont nos principaux enjeux sur les plans environnemental et social?", "Comment les gérons-nous?" et "Comment rendre compte de nos résultats et de nos progrès?" »
- Bill Murphy, associé et leader national, groupe Changement climatique et développement durable, KPMG
« Les secteurs ayant une chaîne d'approvisionnement complexe, comme les secteurs des produits pétroliers et gaziers, des produits chimiques et des services publics, publient peu d'information à cet égard alors qu'ils sont exposés à d'énormes risques sur les plans environnemental et social. Or, si les entreprises ne commencent pas à rendre compte de la façon dont elles gèrent les risques liés à la chaîne d'approvisionnement, elles ne pourront obtenir la confiance dont elles ont tant besoin de la part des collectivités, des investisseurs et des parties prenantes. »
- Bill Murphy, associé et leader national, groupe Changement climatique et développement durable, KPMG
INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE
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L'enquête
L'enquête de 2013 sur la présentation d'information en matière de responsabilité sociale d'entreprise a s'adresse principalement aux chefs d'entreprise, aux membres de conseils d'administration et aux professionnels en responsabilité sociale et en développement durable. KPMG a analysé les grandes tendances mondiales dans ce domaine afin de fournir des points de repère, des conseils et des perspectives éclairantes pour aider les dirigeants d'entreprise à définir leur propre approche, ainsi qu'à évaluer et à rehausser la qualité de l'information qu'ils présentent. Publié périodiquement depuis 1993, le rapport présente cette année les données recueillies auprès d'un nombre record de participants au sein de 4 100 sociétés appartenant à 15 secteurs d'activité dans 41 pays. Il comporte deux volets : l'un, axé sur les tendances mondiales en matière de présentation d'information sur la responsabilité sociale d'entreprise dans 41 pays, et l'autre, sur la qualité de l'information publiée par les plus grandes sociétés à l'échelle internationale.
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SOURCE : KPMG LLP
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