Publication du huitième rapport du directeur national de santé publique : un portrait de la violence vécue au Québec
QUÉBEC, le 20 juin 2018 /CNW Telbec/ - Le rapport du directeur national de santé publique, qui en est à sa huitième édition, porte cette année sur le phénomène de la violence vécue au Québec et son lien avec la santé des individus. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a procédé aujourd'hui à la publication de ce rapport élaboré conjointement par la Direction générale de la santé publique et l'Institut national de santé publique du Québec, intitulé La prévention de la violence au Québec : une responsabilité individuelle et collective.
Ce document, qui présente la violence comme un enjeu de santé publique, vise à sensibiliser les décideurs, les acteurs du réseau de la santé et des services sociaux, leurs partenaires ainsi que l'ensemble de la population québécoise à ce problème et aux moyens à déployer pour le prévenir. En plus de présenter, dans un premier temps, les divers types de violence, ce rapport met en évidence les liens qui existent entre les différentes manifestations de violence ainsi que leurs conséquences sur la santé des individus et propose des orientations prioritaires qui permettront d'agir collectivement pour prévenir ce phénomène et les effets néfastes qui en découlent.
Parmi les conclusions soulevées par le rapport, notons entre autres le fait que pour prévenir la violence, il faut agir le plus précocement possible, tout particulièrement aux premiers stades de la vie, où les effets sont susceptibles de se faire sentir à plus long terme. Le rapport souligne à cet égard qu'en 2016, un Québécois sur quatre déclarait avoir vécu une première expérience de violence avant l'âge de 16 ans. Le document traite également de l'aspect prévisible et évitable de la violence, et de la nécessité de faire de la prévention une responsabilité à la fois individuelle et collective.
Citation :
« Au cours des dernières années, plusieurs initiatives ont été déployées au Québec en vue de prévenir la violence, et celles-ci ont certainement contribué à mieux lutter contre ce phénomène, notamment du côté de la maltraitance envers les enfants et de la violence conjugale. Il reste cependant encore beaucoup de travail à faire, et ce rapport nous permet de tracer les grandes lignes des actions à privilégier à l'avenir, en parfaite complémentarité avec les mesures que proposent le Programme national de santé publique et la Politique gouvernementale de prévention en santé. »
Horacio Arruda, directeur national de santé publique
Faits saillants :
Parmi les stratégies proposées pour mieux prévenir la violence, le rapport recommande :
- de mieux outiller les parents, les enfants et les jeunes;
- d'agir à l'échelle des communautés et de l'ensemble de la société;
- d'assurer des services destinés aux victimes, mais aussi aux auteurs de violence;
- de miser sur les lois, les politiques et les initiatives existantes;
- et de recueillir des données sur le problème pour en suivre l'évolution et soutenir la planification des actions.
Le directeur national de santé publique, M. Horacio Arruda, sera disponible pour accorder des entrevues sur ce rapport.
SOURCE Ministère de la santé et des services sociaux
Relations avec les médias, 418 266-8914
Partager cet article