Québec autorise la mise en œuvre du Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean 2018-2027 de Rio Tinto
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Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques19 janv, 2018, 15:12 ET
QUÉBEC, le 19 janv. 2018 /CNW Telbec/ - Le gouvernement a autorisé Rio Tinto à mettre en œuvre le Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean 2018-2027, à la suite d'une recommandation favorable de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon. Sur la base des engagements de Rio Tinto et de certaines conditions, les travaux ont été jugés justifiés et acceptables sur le plan environnemental.
La décision du gouvernement sur le nouveau programme a été présentée aux élus des municipalités riveraines du lac Saint-Jean, au chef de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh ainsi qu'à Rio Tinto lors d'une rencontre technique tenue aujourd'hui.
Soumis à la procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement, le nouveau programme de Rio Tinto vise à réaliser des travaux de protection des plages et des berges du lac Saint-Jean contre l'érosion occasionnée par les variations du niveau d'eau, et ce, essentiellement pour protéger des infrastructures publiques et privées et des milieux naturels bordant le plan d'eau. Il s'agit, par exemple, de la recharge de plage, de la mise en place d'épis et d'enrochement.
Le mandat de la commission d'enquête formée par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour étudier le projet de programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean avait débuté le 9 mai 2017, au lendemain d'une entente de gestion participative intervenue entre Rio Tinto et les intervenants du milieu, dont les élus municipaux du Lac-Saint-Jean et les représentants autochtones. Cette entente avait également donné lieu à un nouveau scénario de gestion des niveaux d'eau du lac, qui avait été soumis au BAPE. L'organisme avait terminé ses travaux le 7 septembre 2017, après avoir tenu sept séances publiques et analysé 29 mémoires.
Faits saillants :
- Le scénario de gestion des niveaux d'eau retenu par le gouvernement répond aux impératifs environnementaux de développement durable et correspond au consensus régional qui a fait l'objet d'une entente entre le promoteur et les intervenants du milieu, dont les élus municipaux du Lac-Saint-Jean et les représentants autochtones, en mai 2017.
- Ce scénario de gestion prévoit notamment un niveau d'eau maximal de 16,5 pieds au printemps. Ce niveau printanier pourra être porté graduellement à un niveau maximal de 17 pieds pour une période d'au plus quatre jours, considérant une montée graduelle d'environ quatre jours et une descente graduelle d'environ quatre jours. Le niveau de 16,5 pieds pourra donc être dépassé pour une période maximale de douze jours au printemps.
- Ce scénario de gestion prévoit également un niveau d'eau maximal de 16 pieds durant l'été et de 15,5 pieds pendant l'automne.
- Afin d'obtenir une autorisation du gouvernement, le projet a fait l'objet de la procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement, laquelle comprend une phase publique sous la responsabilité du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Cette procédure a d'ailleurs permis l'émergence d'une nouvelle entente sociale entre l'initiateur et les communautés, l'amélioration des méthodes de travail, la conception d'un projet d'acquisition de connaissances sur les poissons fourrage, qui servent à la nourriture des poissons prisés par les adeptes de la pêche sportive comme la ouananiche et le doré, et la mise sur pied des programmes de suivi de la faune aquatique et de certains aspects sociaux. L'analyse environnementale du Ministère, résultant de cette procédure, en arrive à la conclusion que le programme est acceptable sur le plan environnemental.
- Le BAPE a pour mission d'éclairer la prise de décision gouvernementale dans une perspective de développement durable. Pour faire son travail, il enquête, informe la population et la consulte sur des projets ou des questions relatives à la qualité de l'environnement. Ses constats et son analyse sont joints à l'analyse du Ministère afin d'être pris en compte par la ministre dans sa recommandation au gouvernement, qui prend ensuite la décision d'autoriser ou non le projet visé.
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SOURCE Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Relations médias, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3991
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